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Nucléaire, compétitivité et pouvoir d’achat : communiqué de presse du 7 novembre 2011
Après le Figaro en octobre, la presse se fait aujourd’hui l’écho d’une « étude » annonçant que la sortie du nucléaire coûterait très cher et affecterait les plus modestes et la compétitivité de nos entreprises. Cette fois il ne s’agit pas de transposer hâtivement une donnée allemande mais des calculs de l’Union Française de l’Electricité (UFE), des producteurs et vendeurs d’électricité donc.
Face à ces pseudos « évidences », Europe Écologie Les Verts invite à regarder les faits en face. Ils sont aussi têtus que les productivistes du nucléaire.
La vraie responsabilité est de ne plus « raser gratis » sur le prix de l’énergie
Le temps de l’énergie abondante et bon marché est fini. L’inflation prévisible des énergies fossiles vaut aussi pour l’électricité. EDF demande une hausse des tarifs de 30% et l’UFE table sur 33%… Le choix n’est donc pas entre un scénario bon marché et un scénario coûteux, mais de limiter le coût pour les ménages au travers de la tarification sociale de l’énergie et de l’efficacité énergétique.
Comparons ce qui est comparable : des investissements seront nécessaires quelque soit la manière dont on produit l’énergie. La plupart des réacteurs nucléaires arriveront en fin de vie d’ici 2030. Choisir de rester dans le nucléaire signifie investir massivement non seulement dans la prolongation et la mise à niveau de sécurité du parc actuel, mais aussi dans un nouveau parc dès la décennie qui vient. Benjamin Dessus*, spécialiste des coûts de l’énergie conclut que la poursuite du nucléaire coûterait 10 à 15% plus cher qu’un scénario de sortie ; avec des incertitudes relatives à un dérapage des coûts extrêmement plus fortes dans le cas du nucléaire.
La transition énergétique : anticiper les crises plutôt que les subir
Face à l’augmentation du prix de l’énergie – dont l’électricité – il faut instaurer une tarification progressive qui rendra les premières consommations très accessibles tandis que les surconsommations seront dissuadées. Rappelons qu’actuellement c’est l’inverse : ceux qui consomment le plus, paient le moins cher leur électricité. La tarification progressive proposée par les écologistes fait d’ailleurs l’unanimité au sein des partis de gauche.
Mais la véritable réponse réside dans les économies d’énergie. Aujourd’hui, un ménage allemand consomme 25% d’électricité de moins qu’un ménage français alors que le niveau de consommation des deux côtés du Rhin était le même en 1991! Cette différence s’explique par la mise en œuvre d’une politique d’efficacité énergétique. L’industrie allemande est également plus performante, malgré le coût de l’énergie Outre-Rhin. À l’inverse, rien en France n’est mis en œuvre pour économiser l’énergie. L’UFE, qui regroupe les vendeurs d’électricité, propose donc fort logiquement de consommer toujours plus. Demander aux producteurs d’électricité d’élaborer une stratégie énergétique vertueuse revient à demander aux industriels du tabac de définir la politique de santé publique.
Agiter le chiffon rouge de l’accroissement du prix de l’électricité en cas de sortie du nucléaire revient à berner les Français. Dans tous les cas il faudra investir massivement. La question que nous posons est celle-ci : où voulons-nous investir ? En tant qu’écologistes, nous préférons, pour le même prix, avoir l’indépendance énergétique, la sureté et les centaines de milliers d’emplois en choisissant les énergies renouvelables et les économies d’énergie.
Pascal DURAND, Porte-parole
* Président de Global Chance, ingénieur et économiste. Co-auteur avec MM Charpin et Pellat d’une étude économique prospective de la filière nucléaire remise à Lionel Jospin, alors Premier ministre (2000)
Contact presse:
Marjorie Delmond, 06 87 25 37 04
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Parlons crise, nucléaire, éducation, santé avec Eva Joly
Des tracts thématiques à télécharger :
• Avec Éva Joly et les écologistes, choisissez la sortie du nucléaire
• Le tableau noir de Sarkozy
• L’écologie, c’est la santé
• L’austérité et l’injustice ne sont pas une fatalité
• Un toit pour chacun-e, une ville pour tou-te-s
• VIH – « Pour nous écologistes, une maladie n’est jamais une affaire individuelle »
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Karima Delli, députée européenne EELV, apporte son soutien aux salariés de M-Real dans l’Eure
Samedi matin, Karima DELLI, députée européenne écologiste, membre de la commission de l’emploi et des affaires sociales, était présente aux côtés des salariés de l’entreprise M’ Real.
Depuis le 18 octobre 2011, les 330 salariés de l’entreprise savent qu’ils vont perdre leur emploi. Miko HELLANDER, le PDG finlandais du groupe a annoncé le plan social économique. C’est synonyme de fermeture du site. Il y a les emplois directs, et il y a les emplois liés à cette activité, localement. Ce sont plus de 630 emplois qui vont disparaître si on ne fait rien.
Après avoir exprimé sa tristesse et sa colère, Karima DELLI a dénoncé l’inaction politique du ministre Bruno LE MAIRE, député de l’Eure, qui a pris en charge ce dossier. Sans résultat.
N’est-ce pas lui, a-t-elle souligné, qui comme délégué général au projet au sein de l’UMP, est en charge du programme présidentiel pour les prochaines élections ? Quelles sont donc les solutions de la majorité sur ce terrain concret de l’emploi ? L’Etat reste impuissant face au groupe finlandais. Son rôle est de forcer l’entreprise à vendre pour que les emplois perdurent.
Mercredi 19 octobre 2011, lors de la séance de questions au gouvernement, Eric BESSON, ministre de l’industrie, a assuré que la préfète de l’Eure, allait prendre une initiative « dans les heures qui viennent » susceptible de placer les propriétaires de l’usine M-Real devant leurs responsabilités. Quel en est le résultat aujourd’hui ? Karima DELLI propose au collectif pour la défense du site d’interpeller à nouveau le ministre sur ce sujet.
Et si l’Etat français est impuissant, il faut monter un cran au-dessus, a-t-elle proposé. Karima DELLI a invité une délégation au Parlement européen dans les semaines qui viennent (date à suivre sous 2 semaines). La députée propose d’y interpeller la commission de l’emploi et des affaires sociales dont elle est membre, ainsi que la commission des affaires économiques, chargée des questions de politique économique et monétaire de l’Union, et notamment des règles de concurrence et des aides d’État aux entreprises.
Rendez-vous est pris : tous à Bruxelles pour défendre l’emploi et une industrie locale d’avenir. Car comment imaginer qu’il faudrait désormais importer le papier recyclé quand une unite de production performante et des salariés formés partiraient à la casse ?
Jérôme Bourlet Laetitia Sanchez
Conseiller régional EELV, Membre du collectif Secrétaire régionale EELV
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Pierre Larrouturou lance un « Manifeste pour éviter l’effondrement » #EELV
Manifeste Pour Éviter l’Effondrement par LaNetscouadeEELV soutient aussi le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique.
Quand le gouverneur de la Banque d’Angleterre explique que la prochaine crise peut être « plus grave que celle de 1930″, quand le Président de l’Autorité des marchés financiers français affirme que nous risquons « un effondrement de l’ensemble du système économique mondial », quand Nicolas Sarkozy explique qu’un tsunami menace nos économies, nul ne peut plus douter de la gravité de la situation.
Quand Roosevelt arrive au pouvoir en 1933, dans un pays miné par la crise et le chômage. Il lui suffit de 3 mois pour mettre en œuvre 15 réformes majeures. Les catastrophes annoncées par les financiers ne se sont pas produites.
Vu l’ampleur et la gravité de la crise, il faut agir vite mais avoir une approche globale, et demander au G 20 de mettre en œuvre ces 10 mesures :
1. Séparer les banques de dépôt et les banques d’affaires
Il est urgent d’interdire aux banques de spéculer avec l’argent de M. et Mme Tout-le-monde pour protéger l’épargne des citoyens et ne pas faire courir de risques aux finances publiques ni au financement de l’économie réelle.
2. Créer immédiatement une taxe sur les transactions financières
Si l’Europe avait créé une Taxe Tobin, fin 2008, au plus fort de la première crise financière, elle aurait déjà rapporté entre 200 et 600 milliards, selon les différents scénarios. Avec une telle cagnotte, le Parlement européen aurait réglé la crise grecque en quelques semaines sans demander le moindre effort aux citoyens et sans attendre le feu vert de 16 parlements nationaux.
3. En finir avec l’irresponsabilité des financiers
Depuis quelques semaines, c’est une véritable guerre que certains spéculateurs ont déclaré à la zone Euro. Il faut agir avec force pour les mettre hors d’état de nuire: supprimer les clauses restrictives qui affaiblissent la portée de l’interdiction des CDS nus, interdire l’anonymat sur les marchés financiers, imposer des chambres de compensation sous tutelle publique aux marchés de gré-à-gré et décider de sanctions rétroactives pour les responsables ayant eu des comportements fautifs.
4. Mettre fin au sabordage fiscal
Pour rééquilibrer les comptes publics, mettre en œuvre des plans d’austérité est sans doute la plus mauvaise solution. On peut trouver d’importantes marges de manœuvre en annulant une bonne partie des baisses d’impôts octroyées aux grandes entreprises et aux citoyens les plus riches depuis 20 ans.
5. Lutter radicalement contre les paradis fiscaux
Le G 20 doit intensifier la lutte contre le paradis fiscaux : en rendant obligatoire la transparence des comptes des entreprises, en boycottant les entreprises ayant des filiales dans ces paradis fiscaux et en mettant fin à la pratique de l’optimisation fiscale des groupes internationaux via les prix de transfert.
6. Sécuriser les salariés, Lutter contre les licenciements
En Allemagne, malgré un choc économique 2 fois plus fort, le chômage a augmenté 6 fois moins qu’en France. Comment expliquer ce « miracle » ? Le Kurzarbeit. Le principe est très simple : au lieu de licencier 20 % de ses effectifs, une entreprise qui voit baisser son chiffre d’affaires de 20 % va baisser son temps de travail de 20 % et garder tous les salariés. Et l’État assure le maintien du revenu des salariés.
7. Sécuriser les chômeurs
Dans chacun de nos pays, chaque mois, des centaines de milliers d’hommes et de femmes arrivent en fin de droit et basculent dans une très grande précarité. Vu la gravité de la crise et le peu d’espoir d’un retour rapide au plein-emploi, il est fondamental de prolonger l’indemnisation des chômeurs et d’améliorer leur accompagnement et leur accès à la formation.
8. Lutter contre les délocalisations
Les dirigeants du G 20 doivent instamment demander à l’OMC de faire respecter par tous les États qui participent au commerce mondial les normes sociales et les normes écologiques qu’ils ont signées. Si tel n’est pas le cas d’ici 3 ou 4 ans, des taxes aux frontières devraient rétablir les conditions d’un échange juste.
9. Signer à nouveau la Déclaration de Philadelphie
Certes, depuis 1944, le monde a beaucoup changé, mais à l’heure où redoublent les tentations de repli nationalistes et les risques de dumping fiscal et social, il est urgent d’affirmer publiquement que c’est seulement par un sursaut de coopération et de justice sociale que nos pays peuvent sortir de la crise.
10. Convoquer un nouveau sommet de Bretton-Woods
Au-delà de ces mesures d’urgence qu’il faut mettre en œuvre sans délai, les dirigeants du G 20 doivent prendre acte que nous vivons la fin d’un modèle de développement et qu’il est vital de prendre le temps de réfléchir, ensemble, aux meilleurs moyens de construire un nouveau modèle.
Pierre Larrouturou – www.larrouturou.net
Conseiller régional Ile de France. Membre du Conseil d’Orientation Politique d’EELV.
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LNPN : le cahier d’acteur inter-régional EELV des régions Basse et Haute-Normandie et Ile de France
Pour un train du quotidien, solution à l’urgence sociale et environnementale
Le projet de Ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN) ne se comprend en premier lieu que dans le contexte du projet de Grand Paris, porté par le Président de la République depuis 2007, avec la volonté de rapprocher Le Havre de l’Ile-de-France, et faire du port normand le débouché maritime de la région-capitale. Cette perspective d’un Grand Paris très orientée vers la « compétition-monde », jamais débattue ni au Parlement ni avec les collectivités, a été largement contestée.
La volonté présidentielle de réduire le temps de parcours entre Paris et Le Havre a provoqué la réaction des collectivités bas-normandes, soucieuses de justice territoriale, et nourri la mobilisation régionale, d’abord pour un “rattrapage ferroviaire” au bénéfice d’une région aux transports dégradés, puis en faveur d’une mise à grande vitesse de toute la ligne Paris-Normandie. Le projet de Ligne nouvelle, aujourd’hui soumis au débat public, s’est ainsi peu à peu dessiné.
Il est incontestable – et incontesté – que la situation ferroviaire des deux Normandie et de l’Ile-de-France – dans les liaisons entre ces régions, et sur leurs réseaux régionaux– mérite des investissements massifs. Les maux sont connus : engorgements, retards chroniques, vulnérabilité du trafic au moindre incident, difficultés en cascade sur chaque événement…
Les écologistes en sont convaincus de longue date : le train est un transport d’avenir parce qu’il répond aux enjeux conjugués des crises énergétiques, sociales et environnementales. La question est de savoir si la Ligne nouvelle Paris-Normandie est la réponse la plus efficace à ces enjeux.
Bien que le projet de LNPN ne soit plus celui d’une ligne à grande vitesse (LGV) à proprement parler, l’imaginaire qui a guidé la définition du projet est resté imprégné des mythologies de la grande vitesse qui fascine les décideurs publics. Persuadés des propriétés fantastiques de celle-ci, ils supposent ainsi qu’elle amènera avec elle développement économique, emploi et attractivité, sans que cela ait d’ailleurs besoin d’être, ni démontré, ni même argumenté.
Pour Europe Ecologie – Les Verts, le débat public doit interroger ces fausses évidences, posées comme indiscutables à force d’être répétées sans jamais être véritablement soumises à un examen critique. Tout autant, il devra permettre d’examiner des questions qui, jusqu’ici, n’ont fait l’objet d’aucune réponse claire ou définitive : coûts globaux de l’infrastructure, modèle de financement, impacts sur les territoires et sur l’environnement, desserte des gares intermédiaires, prix et modalité de la billettique…
Quels véritables enjeux pour la liaison Normandie(s)-Paris ?
La question posée dans et par le débat public n’est pas celle de la préférence pour le ferroviaire. La force des enjeux autant que la gravité de la situation, causée par des années de sous-investissement massif sur le réseau ferroviaire, ont achevé de convaincre tous les acteurs concernés qu’il était urgent d’agir. Sur ce point, le consensus est net. Ce qui doit être débattu, c’est la pertinence de la Ligne nouvelle, ses impacts sur les territoires et sur l’environnement, sur les autres projets et les motivations même du projet. Il y a une nette divergence entre le souci du service rendu aux usagers et une vision passéiste de l’aménagement du territoire nourrie de rêves d’équipements de prestige ainsi qu’une confusion entre ce qui est cher et ce qui est utile.
La vitesse n’est pas le premier besoin ferroviaire de la Normandie
Le premier et principal argument en défense du projet, tel qu’il a jusqu’ici été porté par les collectivités et les « grands élus », est le gain de temps de parcours, estimé, dans sa fourchette haute, à un peu plus de trente minutes. Ce faisant, la cristallisation du débat sur la seule vitesse – et, trop souvent, sur la « grande vitesse » – a esquivé toute autre question, comme si le temps de parcours devait être le seul déterminant d’une ambition ferroviaire renouvelée.
La Haute et la Basse Normandie sont des régions traditionnellement considérées comme enclavées. La réponse de l’Etat et des collectivités locales à cette difficulté s’est longtemps limitée à des investissements massifs… dans la route. C’est ainsi que le réseau ferroviaire régional a été, très longtemps, négligé.
Les deux Normandie sont pourtant des territoires maillés de nombreux bassins de vie, dont la répartition équilibrée est une richesse défendue par leurs habitants. La difficulté est dans ce que les emplois et les activités sont concentrés sur un nombre réduit de pôles urbains et cette difficulté va s’aggraver avec le renchérissement des prix de l’énergie. Dès lors, le « train du quotidien », celui qui permet de maintenir un droit à la mobilité pour chacun(e), doit être privilégié, même quand il ne passe pas par l’axe Paris-Normandie. L’enjeu ferroviaire normand, c’est l’amélioration de la connexion des différents bassins de vie entre eux. Ce serait d’ailleurs là un investissement public véritablement juste, quand la priorité au seul Paris-Normandie serait contre-redistributive : même si la majorité des salariés normands changent de commune pour aller travailler, peu changent de de région. Seuls 6% d’entre eux se rendent en Ile-de-France quotidiennement.
Ajoutons que la vitesse n’a de sens que pour des trains directs. Dès lors, quelles conséquences pour la desserte des gares intermédiaires, dans des bassins de vie et d’emploi souvent déjà fragiles ? Quelles conséquences, aussi, sur le prix des billets ? Une augmentation du prix – qui pourrait aller de 30 à 60% – aggraverait encore les effets inégalitaires, privant les usagers les plus modestes de l’accès au train, et les enfermant plus encore dans la contrainte, coûteuse, de la voiture générant de plus des gaz à effet de serre qui renforceront les effets du changement climatique. C’est le paradoxe annoncé – en 1973 – par Ivan Illich : l’organisation des transports et l’aménagement du territoire créent des « distances au dépens de tous, puis les réduisent seulement au profit de quelques uns ». Ce qu’attendent les usagers, ce sont pourtant des trains qui arrivent à l’heure, pas forcément plus vite.
Un effet sur l’économie fantasmé
L’apport bénéfique d’un équipement de type « grande vitesse » à l’emploi et au développement économique d’un territoire n’est toujours pas démontré. Et ce d’autant moins que les emplois, les activités et les richesses à venir seront à développer dans les secteurs de la transition énergétique, du soutien aux énergies renouvelables, de la relocalisation de l’économie, pas dans les grands projets qui fascinent plus qu’ils ne créent, et dissimulent mal, derrière l’épaisseur de la facture, le manque d’imagination de leurs promoteurs.
Un impact sur l’environnement à ne pas négliger
Les projets de ligne nouvelle imposent une coupure supplémentaire dans les territoires traversés, impactant des espaces naturels et des biotopes parfois déjà fragiles. Sur ce point, le pire des scenarii est le 3. Si des mesures compensatoires peuvent être prises, l’opportunité du projet se mesure aussi au regard de ce que sa réalisation suppose d’impacts.
En Ile-de-France, oui à un investissement majeur sur Paris-Mantes, maillon d’une amélioration des relations Paris-Normandie
La ligne Paris-Mantes dans ses parties à deux voies entre Poissy et Mantes-la-Jolie constitue l’un des plus graves points d’engorgement du réseau francilien. S’y succèdent des trains de grandes lignes pour les deux Normandie, de cabotage vers Evreux et Rouen, essentiellement porteurs de déplacements domicile travail, des trains de banlieue directs ou semi-directs et des trains de fret. Le moindre grain de sable provoque des retards en série insupportables pour les usagers.
Il y a donc un intérêt commun aux trois régions à soutenir la ligne nouvelle Paris (La Défense) – Mantes au travers des propositions suivantes :
Désengorgement de la ligne Paris Mantes. Amélioration de la régularité et des temps de parcours vers les Normandie. Mise à niveau entre Rouen et le Havre, Mantes et Rouen, et Mantes – Caen.
Libération de sillons entre Mantes et Paris. Accroissement de l’offre banlieue Poissy -Paris et Cergy -Paris.
Arrivée facilitée du RER E de Saint Lazare à La Défense – Poissy et Mantes.
Articulation avec le future Ring TGV déjà partiellement réalisé autour de la capitale, favorisant les déplacements province – province.
Nos demandes d’études complémentaires prises en compte : pour une sobriété des investissements.
La Commission nationale du débat public (CNDP) a officiellement accepté les demandes d’études complémentaires formulées par Europe Ecologie – Les Verts (notre demande et la réponse sont disponibles sur notre site internet, www.lnpn.eelv.fr). C’est une bonne nouvelle, qui permettra au débat public d’être véritablement éclairé sur les alternatives à moindre coût d’amélioration de l’existant. Notre hypothèse est qu’il est possible, sur la base d’investissements plus raisonnables, d’améliorer la situation (y compris sur le plan de la vitesse, mais dans des proportions plus atteignables). Les résultats de ces études seront déterminants.
L’enjeu ferroviaire régional : assurer le droit à la mobilité aujourd’hui, améliorer le report modal[1] pour demain.
Pour faire de la Normandie une région durable et solidaire, la priorité est le maillage du territoire et l’amélioration des liaisons avec les autres régions : Ile-de-France bien sûr, mais aussi Pays de la Loire, Centre, Bretagne et Picardie. Relier aujourd’hui Caen à Rennes en train est deux fois plus lent qu’en voiture ; la liaison Rouen-Evreux est difficile, pour ne pas dire plus ; l’axe Caen-Rouen est l’un des rares à perdre des voyageurs tant le service est dégradé ! Au-delà, les projets ne manquent pas : axe Nord-Sud dans la Manche, réouverture d’une ligne entre Caen et Flers, desserte de Honfleur, Rouen-Evreux… En péri-urbain, le retour d’expériences des nouvelles haltes autour de Caen montre que la reconstitution d’étoiles ferroviaires répond aux attentes des habitants. En milieu rural, le renforcement de la desserte entre les pôles moyens (Saint-Lô-Coutances par exemple) serait bien plus pertinent que le lancement des nouveaux chantiers routiers envisagés.
Les projets ici cités, s’ils sont parfois modestes, pourraient considérablement améliorer la mobilité ferroviaire des normands. Mais si l’on décidait de consacrer jusqu’à 15 Mds € à la seule Ligne nouvelle Paris-Normandie, comment croire – et laisser croire – que des moyens publics seraient encore disponibles pour d’autres lignes ?
Ajoutons que l’axe vers Paris n’est pas le seul qui puisse, si l’objectif devrait demeurer, relier la Normandie au réseau grande vitesse : l’axe Caen-Tours, via Le Mans et Saint-Pierre des Corps, est relié à un trafic TGV desservant tout le pays.
Le report modal concerne aussi les marchandises
Malgré les engagements publics répétés de lutte contre le dérèglement climatique, les surconsommations d’énergie et, sur un autre plan, l’amélioration de la sécurité routière, le trafic routier de marchandises poursuit son développement. Les gares fret ont été fermées en Basse-Normandie, et Sotteville, en Haute-Normandie, n’est plus qu’un cimetière pour tractions fret. La réponse à cet abandon organisé du fret ferroviaire, ce n’est pas une nouvelle ligne, mais bien une volonté politique véritable, cohérente et soutenue, de mettre en pratique les engagements de principe ! Dans une première phase, RFF et la SNCF doivent rendre rapidement opérationnel et emprunter l’itinéraire Motteville, Serqueux, Gisors Ile de France afin d’offrir un itinéraire fiabilisé aux trains issus du port du Havre.
Financer et réaliser d’abord ce qui est indispensable
Une facture globale insoutenable
Le coût prévisionnel du projet LNPN dans sa totalité s’établit entre 11 à 15 milliards d’euros. Dans un contexte de crise durable, où les collectivités s’interrogent déjà sur le maintien de politiques existantes, il est surprenant de constater qu’un tel coût, loin de rebuter, semble même susciter l’enthousiasme. A ce jour, l’État n’a pas chiffré le niveau de sa participation. Réseau Ferré de France (RFF), porteur du projet, très lourdement endetté, annonce vouloir rembourser son investissement par les péages de l’opérateur, la SNCF, qui n’aura d’autre choix que de répercuter ce coût sur les usagers. Les collectivités, dont la plupart n’ont pas à ce stade annoncé le niveau possible de leur engagement, devront probablement s’acquitter de la plus lourde part du fardeau. Dès lors, on peut légitimement craindre, puisque les ressources ne sont pas infinies, une dégradation du niveau des investissements – plus légers mais indispensables – sur le reste du réseau ferroviaire : Paris-Granville, Caen-Tours, Caen-Rouen….
À trop en vouloir, le risque de tout perdre ?
Le risque n’est en outre pas négligeable de voir la réalisation d’un tel projet repoussée ad vitam aeternam. Loin de nous réjouir, une telle perspective nous inquiète, car la logique du tout ou rien comporte un risque : celle de tout perdre. Or, si la totalité du projet n’est clairement pas opportune, l’amélioration de l’existant et la ligne nouvelle Paris-Mantes sont urgentes. Rappelons d’ailleurs que c’est à peu de chose près ce que prévoyait le plan Bussereau en avril 2009.
Vers la privatisation de la ligne ?
Faute d’une capacité publique – État et collectivités – suffisante à financer le projet, la solution proposée – et déjà avancée – serait celle d’un partenariat public-privé (PPP). Conséquence : un réseau ferré privatisé de fait, une facture alourdie supportée par les collectivités et l’usager, et d’éventuels bénéfices pour le seul opérateur privé. Le contraire exact de la satisfaction de l’intérêt général.
Conclusion
Nous ne ferons pas tout. L’enjeu est de définir des priorités, phaser les réalisations, et choisir l’utile.
Parce que nous sommes porteurs d’une très haute ambition ferroviaire pour nos régions, parce que nous soutenons le train comme un moyen de transport efficace, moins polluant et répondant aux besoins de mobilité de ses usagers, nous proposons d’agir avec pragmatisme.
Nous soutenons ainsi la réalisation d’une ligne nouvelle entre Paris et Mantes, indispensable au désengorgement ferroviaire du secteur, utile aux usagers de nos trois régions. Nous souhaitons la construction d’une nouvelle gare à Rouen Saint-Sever, l’actuelle étant déjà totalement saturée et sous-dimensionnée pour répondre aux besoins de développement de l’offre ferroviaire. Enfin, sur le reste du tracé, nous proposons de renoncer à des perspectives aussi incertaines que démesurées, pour consacrer l’énergie et les ressources disponibles à améliorer l’existant.
L’explosion des prix de l’énergie n’a pas été anticipée. Ses conséquences concrètes, et quotidiennes dans la vie de chacun l’ont été moins encore. Et pourtant, l’urgence est là, et l’enjeu considérable. Le transport conditionne, pour des millions de normands et de franciliens, l’accès à l’emploi, à la formation, au logement et à la qualité de vie.
Le diagnostic est connu depuis longtemps, et la complexité des réponses également. Raison de plus pour admettre qu’on ne pourra pas tout faire, et surtout pas tout en même temps, puisque ni les délais en jeu ni les budgets ne le permettent. Raison suffisante, aussi, pour enfin évaluer chaque dépense au crible de son utilité réelle sur le long terme, et reconnaître que les milliards d’euros dépensés à « faire comme avant » (des infrastructures surdimensionnées pour des besoins jamais démontrés, qui seront obsolètes avant même leur réalisation) manqueront pour financer le choix de solutions alternatives qui, elles, auraient été utiles, et réellement prioritaires.
Résumé du cahier d’acteur
La situation ferroviaire des deux Normandie et de l’Ile de France appelle des investissements massifs à la fois dans les liaisons interrégionales et intra-régionales. Retards chroniques, saturation des voies et des trains, vulnérabilité du trafic au moindre incident : les maux sont connus. La priorité n’est pas de gagner du temps, mais bien d’apporter des réponses aux besoins des usagers amenés à se déplacer quotidiennement.
Financer et réaliser l’indispensable : création d’une nouvelle ligne entre Paris et Mantes afin de séparer le trafic banlieue du trafic Normandie. Résoudre la saturation du nœud ferroviaire rouennais par la création d’une nouvelle gare. Améliorer l’existant entre Mantes et les deux régions normandes.
Favoriser la mobilité du quotidien : le projet LNPN n’est pas celui qui apportera des solutions aux besoins de mobilité du quotidien et favorisera le report modal tant pour les voyageurs que pour les marchandises. Concentrer 11 à 15 milliards d’euros d’investissements sur un seul projet, c’est à coup sûr priver les collectivités locales et RFF de moyens financiers pour développer les réseaux régionaux et les dessertes interrégionales.
Quelles conséquences ? Augmentation importante du prix du billet, mise en place de la réservation obligatoire, dégradation de la desserte des gares intermédiaires, privatisation de la ligne par le recours à un financement par partenariat public privé (PPP), impact sur l’environnement et les territoires ; autant d’inquiétudes qui ne peuvent être écartées.
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Sortir du nucléaire … on en a parlé avec Bernard LAPONCHE
Ce jeudi 20 octobre, au Trois Pièces à Rouen, a eu lieu la première soirée organisée par EELV-HN dans le cadre des Jeudis de l’écologie.
Près de cinquante personnes, simples citoyens, militants associatifs ou politiques mais aussi des acteurs économiques de la filière énergie sont venus écouter Bernard LAPONCHE, physicien nucléaire et ancien directeur de l’ADEME.
L’intervention de Bernard Laponche a permis à chacun de prendre conscience des enjeux énergétiques à l’échelle de la planète. Les énergies de flux appelées aussi renouvelables sont les seules aujourd’hui à pouvoir garantir à tous un accès à l’énergie juste, équitable et solidaire. C’est la meilleure sollution pour protéger le plus grand nombre de la hausse des prix inéluctables des énergies fossiles qui s’épuisent. L’enjeu est bien de palier les insuffisances d’un modèle énergétique à bout de souffle pour assurer à chacun un bien commun essentiel, l’énergie.
Bernard Laponche a conclu son intervention en précisant qu’une telle transition ne peut se faire sans une sortie du nucléaire. L’arrêt progressif de ce mode de production d’énergie est plus que jamais nécessaire pour poursuivre le développement d’alternatives qui existent dès aujourd’hui. Le nucléaire est non seulement une menace pour les hommes et la nature mais un verrou qu’il convient de dépasser. Ainsi pourrons nous mettre en oeuvre un système énergétique décentralisé, respectueux de l’environnement et répondant aux besoins réels des populations de façon à concilier l’urgence écologique et la justice sociale.
Un débat a suivi la présentation de Bernard Laponche donnant à voir l’intérêt du plus grand nombre pour les questions énergétiques et une volonté partagée d’enfin entrer dans le XXIe siècle comme ont pu déjà le faire des pays comme l’Allemagne, l’Autriche mais aussi l’Italie où le nucléaire est désormais écarté pour priviligier des solutions énergétiques beaucoup plus efficientes en particulier en terme d’emploi.Pour en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur les liens suivants :
http://energie.lexpansion.com/auteurs/Bernard-Laponche-a-901_s_74dd7ad5dcab4b869d88425b34a36d6e.html
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« L’environnement, ça commence à bien faire ? » La preuve !
Le journal officiel a publié hier 11 octobre un décret officiellement relatif « aux programmes d’actions à mettre en œuvre en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole » dont on retiendra qu’en réalité il relève les plafonds d’autorisations d’épandage d’azote issu des élevages agricoles !
Les élevages industriels pourront désormais épandre jusqu’à 170 kg d’azote par hectare de surface agricole totale (SAU), et non plus par hectare de surface potentiellement épandable (SPE, zone dont étaient déduites les surfaces à proximité des cours d’eau, du littoral, des tiers). Concrètement, il sera permis d’augmenter de plus de 20% les quantités d’azote rejetées !
Alors que la Commission européenne a exigé cet été de la France des explications très détaillées sur ses politiques de (non) lutte contre les algues vertes, ce décret aura pour conséquences d’ aggraver la pollution des eaux de rivières, des plages, de l’eau de mer déjà touchée par la prolifération de micro-algues toxiques. Il en découlera de surcroît pour le contribuable et le consommateur d’eau un nouvel alourdissement de la part des factures, 1680 millions d’euros par an affectés aux « pollutions agricoles diffuses » par le ministère de l’écologie lui-même !
L’environnement, « ça commence à bien faire », avait tonné le chef de l’Etat devant des agriculteurs bretons en 2010. Cette décision est une nouvelle preuve de la soumission du gouvernement aux lobbies économiques les plus rétrogrades, ceux qui font prendre du retard à la France alors que des régions agricoles européennes comme la Bavière, des pays comme le Danemark, ont su ces dernières années retrouver la qualité de leurs eaux en réduisant de 30% les dispersions de nitrates et de pesticides dans l’eau, en favorisant notamment l’installation d’agriculteurs bio.
La signature au bas de ce décret des Ministres de l’écologie et de l’agriculture, NKM et Bruno Le Maire, est le signe le plus sûr de la « corruption » irréversible qui affecte l’esprit écologique de ce gouvernement.
Claude Taleb et Perrine Hervé-Gruyer
Conseillers Régionaux Europe Ecologie – Les Verts à la Région Haute-Normandie
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Le comité local Eure Seine
Le groupe local EURE SEINE se réunit tous les mois, en principe le premier lundi du mois à 20h30. Il rassemble les adhérents et les coopérateurs d’Europe Ecologie-Les Verts de la boucle de Seine autour de Louviers, Val de Reuil, Pont de l’Arche. Il accueille aussi tous les adhérents et coopérateurs qui résident dans la vallée de l’Andelle.
Le groupe se réunit en alternance à Louviers et à Val de Reuil, mais on prévoit d’ouvrir des soirées débats dans les principales communes de la boucle, dès l’automne à Pont de l’Arche, Le Vaudreuil, Léry, Pitres, Igoville, Poses.
Une première réunion ouverte est prévue au Vaudreuil en septembre. Il y a matière à débat dans chaque commune!
- Désindustrialisation: l’avenir des salariés du site industriel de M Real (Igoville) et le retard de l’investissement public en matière de tri sélectif du papier.
- Le danger de l’échangeur autoroutier de Criquebeuf (Pont de l’Arche) et la politique de l’autruche
- La transparence de l’analyse chimique des boues d’épandage sur nos plateaux agricoles (Louviers): comment savoir ce qu’elles contiennent vraiment?
- La question des zones de développement éolien sur les territoires locaux (CASE et Seine Bord). Enquête publique en vue.
- La relance d’un débat public sur les risques industriels du nucléaire en France. Le lobby est aussi très fort à gauche.
- Transports collectifs: les Normands ont-ils vraiment besoin d’une LGV?
- Transports collectifs: le tram-train et le renouveau du réseau férré secondaire
- Etc.
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Sortir du nucléaire, ça commence maintenant !
Les Jeudis de l’Ecologie
Café débat organisé le jeudi 20 octobre de 18 h 30 à 20 h 30
avec Bernard LAPONCHE,
Physicien nucléaire, expert en politique énergétique,
Ex-Conseiller de Dominique Voynet au Ministère de l’Environnement
Ancien directeur de l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (Ademe)Auteur du livre «En finir avec le nucléaire», co-écrit avec Benjamin Dessus – ED. Seuil
Et en présence d’animateurs d’associations écologistes et anti-nucléaires locales.
RV au bar Le Trois pièces – 49bis, place du général de Gaulle à Rouen (salle du 1er étage)
L’urgence de la transition énergétique n’est plus à démontrer, son évidence s’impose de jour en jour.
Mais les changements dans les manières d’agir et de penser tardent à se concrétiser.
L’objectif est double :– Trouver les alternatives permettant de sortir de la dépendance aux énergies fossiles et
nucléaire– Agir pour que les retombées de ces nouvelles sources bénéfi cient aux territoires et aux habitants,
notamment à travers la créations de fi lières spécialisées, d’emplois nouveaux et de solutions économes pour
l’habitat.
Ce «jeudi de l’écologie» apportera des éléments d’informations précis sur la situation énergétique actuelle, et
sur les alternatives concrètes existantes.Pour télécharger l’affiche et le flyer, c’est ici :
Jeudis de l’écologie-affiche
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En finir avec le NUCLEAIRE
« En finir avec le nucléaire – Pourquoi et comment »
de Bernard LAPONCHE et Benjamin DESSUS – Ed. du Seuil
Ce livre , en librairie depuis le 6 octobre, démontre la nécessité et la possibilité d’en finir avec le nucléaire.
A noter : Bernard LAPONCHE sera à Rouen le jeudi 20 octobre pour notre premier Jeudi de l’Ecologie.
Toutes les informations disponibles ici
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Non à la politique d’austérité : journée d’action du 11 octobre 2011
Manifestations unitaires public/privé à l’appel de la CGT, CFDT,FSU, SUD solidaires,UNSA, UNL et UNEF
En Seine-Maritime, rassemblements à :
ROUEN – 10H30 – Place Cauchoise
LE HAVRE – 10H – Parking de Casino
DIEPPE – 10H30 – Sous préfecture
et dans l’Eure, rassemblement à :
EVREUX – 10H30 – Bourse du travail
A télécharger :
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VELORUTION dans l’agglo du Havre
Le 22 octobre, c’est la VELORUTION au Havre !
Venez réveiller les fonctionnaires et les élus de l’Agglo du Havre. C’est l’heure du vélo !Les cyclistes en colère se réunissent devant l’hôtel de l’Agglo du Havre (19 rue Georges Braque) le samedi 22 octobre à 15 heures. Ils demandent un partage équilibré de la voirie entre les piétons, les vélos et les voitures. Ils dénoncent également l’absence de volonté politique de l’Agglo du Havre concernant le vélo.
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Groupe local Europe Écologie Les Verts de la Pointe de Caux
Page en construction …
Mais vous pouvez d’ores et déjà nous retrouver le 22 octobre pour l’opération VELORUTION
Venez réveiller les fonctionnaires et les élus de l’Agglo du Havre. C’est l’heure du vélo !Les cyclistes en colère se réunissent devant l’hôtel de l’Agglo du Havre (19 rue Georges Braque) le samedi 22 octobre à 15 heures. Ils demandent un partage équilibré de la voirie entre les piétons, les vélos et les voitures. Ils dénoncent également l’absence de volonté politique de l’Agglo du Havre concernant le vélo.
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Groupe local Europe Écologie Les Verts de Rouen
Le Groupe Local Europe Ecologie Les Verts de ROUEN, réunit aujourd’hui plus d’une centaine d’adhérent-e-s.
Plusieurs de ses membres sont investi-e-s depuis de nombreuses années dans la vie politique locale.
Certain-e-s sont élu-e-s au sein de la Région, d’autres au sein de la CREA (ex-SIVOM), et au sein du Conseil Municipal de Rouen.
Le Groupe Local EELV ROUEN se réunit plusieurs fois par an en Assemblée Générale.
Ses réunions sont l’occasion de débattre, d’arrêter diverses orientations selon l’actualité politique locale et globale ou les besoins de la vie interne du mouvement.
L’Assemblée Générale de septembre dernier, a élu 11 de ses membres pour composer son Bureau :
Jean-Michel BEREGOVOY – Pierre BOUCHON – Yann DEVIN – Catherine GOODE – Jean-Pierre LANCRY – Benoit LECLERC – Françoise LESCONNEC – Stéphane MARTOT – Marie France PERSIL – Laurence POT – Marie SAVOYE . La candidature de Stéphane MARTOT à la fonction de Secrétaire a été adoptée à l’unanimité.
Les membres du Bureau travaillent en étroite collaboration avec les groupes d’élu-e-s EELV et apparentés des instances territoriales (Mairie, CREA, Région) mais également au sein des instances internes régionales et nationales du parti Europe Ecologie Les Verts.
Par ailleurs, des membres du groupe local sont présent-e-s dans diverses structures citoyennes de proximité, conseils de quartier, collectifs citoyens, associations, syndicats.
Enfin, de nombreuses actions militantes de terrain, campagnes d’affichage, porte à porte, diffusion de journaux, tracts et présence sur les marchés rouennais, (Saint Sever, Saint Marc, Châtelet,) complètent l’action du groupe local dans une ambiance solidaire, naturellement !
Contacts : Europe Ecologie Les Verts de Rouen – 34-35 quai du Havre – 76 000 – 02.35.70.12.10
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du Groupe local de Rouen : https://rouen.eelv.fr/
Retrouvez les dernières informations dans le n° d’octobre du Journal d’EELV Rouen
Journal EELV Rouen – Octobre 2011
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EPR Penly : Enquête publique une nouvelle fois reportée
L’enquête publique sur le projet de réacteur nucléaire EPR de Penly (Seine-Maritime), qui devait débuter en octobre est, à la demande d’EDF, une fois de plus reportée à 2012. C’est ce qu’a annoncé, mardi 4 octobre, le Ministère de l’Energie.
Si le projet n’est «pas suspendu», les militants d’Europe Ecologie les Verts estiment que cette déclaration est toutefois une bonne nouvelle .
A 6 mois des présidentielles, ce nouveau report va en effet permettre de relancer le débat sur le nucléaire et d’attendre le résultat de l’audit des centrales françaises et d’examiner les positions des candidats sur la politique énergétique qu’ils entendent initier dans le cadre de la prochaine mandature.
Pour les écologistes EELV, ces élections seront l’occasion de dénoncer les insuffisances techniques, financières et sociales du projet EPR et de se prononcer pour l’abandon du projet EPR à Penly mais aussi à Flamanville.
Elles seront aussi l’occasion de proposer un scénario de sortie complète du nucléaire notamment :
– en proposant des scénarios volontaristes de sobriété et d’efficacité énergétique notamment dans l’industrie, les constructions neuves et la rénovation du parc immobilier (40 % de notre consommation énergétique),
– en privilégiant les énergies renouvelables (éolien, hydrolien, biomasse, …),
en relocalisant les économies et en privilégiant les filières courtes de production et de consommation,
– en limitant l’étalement urbain et en travaillant sur des modes de déplacement moins couteux en énergie.Frederic WEISZ, Secrétaire du Comité Local EELV de Dieppe
Myriam TOULOUSE, Porte parole 76 EELV Haute-Normandie
Pour en savoir plus
http://dieppehautenormandieecologie.europe-ecologie.net/Par ailleurs, vous êtes d’ores et déjà invités à venir discuter avec nous des questions énergétiques et plus particulièrement du nucléaire, lors du Jeudi de l’Ecologie qui se tiendra le 20 octobre prochain à Rouen en présence de Bernard LAPONCHE, Physicien nucléaire et polytechnicien.
Plus d’informations très bientôt sur notre site …
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Pascal Canfin, eurodéputé EELV : « Je ne vois aucune raison de rassurer les marchés »
Pas un jour ne passe sans que l’on entende l’injonction selon laquelle « les politiques doivent rassurer les marchés ». Mais que font les marchés pour rassurer les politiques ? En tant que responsable politique, les marchés financiers sont pour moi une source d’inquiétude considérable et le moins que l’on puisse dire est qu’ils ne font rien pour me rassurer.
Le scandale d’UBS, dans lequel un trader est soupçonné d’avoir fait perdre à son employeur deux milliards de dollars, montre une fois encore que les banques n’ont en rien tiré les leçons de la crise. Le contrôle des risques en interne est toujours aussi laxiste et les produits financiers capables de multiplier la prise de risque, et donc les profits potentiels, toujours aussi populaires auprès des traders. Pas de quoi me rassurer.
Les économistes montrent que la Grèce est un cas à part dans la zone euro. Que les fondamentaux économiques du Portugal, de l’Espagne ou de l’Italie n’ont rien à voir. La dette publique espagnole est de 65% du PIB quand la dette grecque dépasse les 150%. Le déficit de la balance commerciale italienne représente moins de 2% du PIB quand celui de la Grèce est de 12%.
Mais, me répond-on dans les milieux financiers, vu d’une salle de marché de New York ou de Singapour, les pays de l’Europe du Sud forment un même ensemble qui nourrit la contagion. Alors, pourquoi disposer de statistiques économiques pour évaluer au mieux la situation si les traders ne se penchent pas dessus et font régner une terreur injustifiée sur les gouvernements ? Et je ne vois aucun changement d’attitude sur les marchés qui puissent me rassurer.
Depuis la crise de 2008, rien n’a changé
Le lobbying massif de l’industrie financière contre tous les projets de réglementation aux Etats Unis comme en Europe nuit considérablement à la stabilité du système financier. Les banques évoquent toujours leur rôle dans le financement de l’économie mais elles défendent le trading de haute fréquence, ces ordres passés par des machines pour des durées inférieures à la seconde, qui dénature la fonction initiale des marchés de capitaux qui est de financer l’économie.
Les banques critiquent le « système bancaire de l’ombre » mais elles ont défendu les« hedge funds » (fonds spéculatifs) quand l’Europe a voulu encadrer leur activité en 2010 car elles en sont les premiers financeurs via leur activité de « prime brokerage ».
Les banques demandent publiquement aux Etats de réduire leur déficit public mais elles organisent une évasion fiscale massive via les paradis fiscaux et le secret bancaire, dont le coût pour la collectivité est considérable. Rien qu’en France le manque à gagner liée à l’évasion fiscale dans les paradis fiscaux est évaluée entre 30 et 40 milliards d’euros chaque année. Depuis la crise de 2008, rien n’a changé et les banques ont perdu toute crédibilité à se poser en promoteur de la stabilité financière.
Pour des réformes beaucoup plus ambitieuses
Comme les acteurs financiers n’entreprendront pas de manière volontaire les nécessaires « ajustements structurels » de leur activité, je ne vois, comme responsable politique, aucune raison d’être obligé de les rassurer. Et je vois au contraire de bonnes raisons de soutenir des réformes beaucoup plus ambitieuses que celles menées depuis 2008, telles que :
- la séparation des banques de dépôts et de financement de marché,
- l’interdiction de produits financiers complexes et risqués,
- l’instauration d’une taxe sur les transactions financières et d’un temps minimum pour toute transaction financière,
- l’obligation de déclarer tout compte d’un résident européen à son administration fiscale respective pour lutter contre l’évasion fiscale,
- le retour à des emprunts populaires pour que les Etats se financent directement auprès des citoyens et non auprès d’intermédiaires financiers qui ont fait une sorte de coup d’Etat en capturant l’épargne que leur confient les citoyens pour en faire des outils de spéculation contre les Etats.
En démocratie, les politiques ne sont pas là pour rassurer les marchés, mais pour les encadrer.
source : Eco 89
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Le charbon n’est pas innovant mais ringard !
Du 12 au 16 octobre prochain se déroulera la Fête de la science, manifestation nationale qui fête ses vingt ans.
En Haute-Normandie, la Fête de la science sera lancée le 11 octobre à… la centrale thermique du Havre.
Il s’agit d’une centrale au charbon mise en service en 1968, d’une puissance actuelle de 1450 mégawatts. Le site comportait à l’origine quatre tranches. Une première a été arrêtée en 1970 et la fermeture des tranches 1 et 2 devra intervenir avant 2015 pour être en conformité avec la réglementation européenne.
Au moment de l’annonce de l’installation d’une usine de construction d’éoliennes dans notre région, le choix de ce site comme symbole de l’excellence technologique de notre région et de l’industrie de demain est particulièrement mal venu.
Ni les progrès réalisés en matière de réduction d’émission de polluants, ni le démarrage des travaux de construction d’un démonstrateur de recherche de captage de CO², financé à 25% par l’ADEME, ne peuvent justifier ce choix.
Il s’inscrit très clairement dans la tentative des industriels de développer le mythe d’un « charbon propre » pour favoriser un nouveau programme de construction de centrales thermiques.
L’initiative la plus dangereuse vient des travaux en faveur du captage de Co². Non seulement cette technologie n’est pas fiable et, selon les estimations les plus optimistes, ne le sera pas avant vingt ans, mais en outre se révèle actuellement aussi dangereuse pour l’environnement que la pratique de fracture hydraulique en usage pour l’exploitation de gaz de schistes.
Par ce choix l’Etat décrédibilise encore une fois le Grenelle de l’environnement qui avait pourtant fait naître un réel espoir au sein des écologistes. La Région, en soutenant cette manifestation, porte également atteinte à la crédibilité de sa volonté affichée de développer les énergies renouvelables en Haute-Normandie.Les écologistes appellent l’ensemble des élu-e-s et acteurs locaux et citoyens à se mobiliser contre cette manifestation qui tient lieu de mascarade. Ils s’inscrivent ainsi dans la continuité des luttes locales contre l’implantation de centrales au charbon sur le port du Havre. Cette mobilisation avait permis l’abandon du projet de centrale au charbon porté par Poweo qui déjà à l’époque mettait en avant la technique de captage de Co² pour justifier son projet.
David Cormand, Président du groupe Europe Ecologie –Les Verts à la Région Haute-Normandie
Myriam Toulouse, Porte parole 76 EELV Haute-Normandie -
Industries du futur : la Haute-Normandie dans le vent !
Nous savions depuis janvier 2011 que notre région avait été retenue par l’Etat pour accueillir à Fécamp (300 MW) et au Tréport (700 MW), deux parcs éoliens en mer appelés à produire le tiers de la puissance qui sera installée dans la première tranche d’éolien en mer destinée à fournir la moitié des 6 gigawatts prévus à l’horizon 2020 par le Grenelle de l’environnement.
On présumait que les ports de Dieppe et de Fécamp étaient très bien placés pour accueillir les activités et les emplois de maintenance nécessaires à l’exploitation des parcs.
On espérait mieux : la fabrication de tout ou partie des éoliennes elles mêmes dans la région et l’implantation d’une filière industrielle ad-hoc.L’annonce de la création de deux unités, l’une d’assemblage de turbines, l’autre de fabrication de pâles, qui seront installées sur le Port du Havre, donne à espérer qu’on en prend le chemin.
C’est une formidable nouvelle pour notre région, comme nous n’en avions pas eu depuis longtemps.
L’espoir que la conversion écologique de notre appareil de production commence, enfin.C’est une excellente nouvelle pour l’emploi industriel, nous en avons bien besoin, dans la région havraise et dans la région tout court.
On nous annonce entre 400 et 700 emplois directs sur les deux sites (à comparer avec les 15 à 40 emplois qui étaient promis sur le site du terminal méthanier d’Antifer!)
Des compétences d’ouvriers, de techniciens, d’ingénieurs, issues de la navale, des industries mécaniques.. vont trouver là à s’employer, dans des métiers d’avenir, utiles à tous. Des unités de recherche & développement vont être confortées. De nombreuses PME, dans la région, et au delà, vont pouvoir remplir les carnets de commandes. Au total plusieurs milliers d’emploi, une nouvelle filière industrielle, sont en jeu.Le site du Havre présentait beaucoup d’arguments favorables pour être retenu : la proximité de 3 futurs parcs ; Les Deux Côtes (Le Tréport), Fécamp, et Courseulles, les savoir-faire industriels locaux, les prometteuses perspectives de développement de l’éolien offshore outre manche, beaucoup plus ambitieux que le nôtre.
Une fois n’est pas coutume en Pointe de Caux, les implantations ne sont pas prévues sur des zones naturelles mais sur le quai Joannes Couvert !C’est Areva qui porte ce projet. On retiendra que l’annonce a coïncidé avec la publication du scénario Négawatt 2011 qui établit qu’il est réaliste de programmer la sortie du nucléaire en 2033. Dans un tel scénario de mutation, la participation des opérateurs actuels du nucléaire, Areva et EDF, sera requise. Et il est plus que nécessaire, pour en anticiper les impacts sociaux, qu’ils entament rapidement la diversification de leurs activités. Cette amorce de tournant d’Areva, qui cumule les bouillons avec son EPR, est donc aussi une bonne nouvelle … à confirmer.
Mais cela ne doit en aucun cas dispenser cette entreprise de penser et financer la réparation et la conversion des sites et des territoires qui vont continuer à longtemps payer cher la facture environnementale du diktat nucléaire, et pourraient demain en payer la facture sociale : cela concerne en premier lieu les sites manchots de La Hague et de Flamanville.
Claude Taleb, Vice président de la commission économie-emploi-énergie du Conseil Régional
Myriam Toulouse, Porte parole 76 EELV Haute-Normandie
Pierre Dieulafait, Conseiller municipal EELV du Havre
Guillaume Blavette, Animateur de la Commission régionale Energie EELV -
Présentation du voeu du groupe EELV pour la transition énergétique – Cécile Duflot
Présentation du voeu du groupe EELV pour la… par eelv_idfPoint fort de la séance du conseil régional d’Ile-de-France du vendredi 30 septembre 2011 : le vœu présenté par Cécile Duflot sur la transition énergétique et la sortie du nucléaire. « Nous avons une véritable responsabilité politqieu aujourd’hui, c’est celle de décider ». A partager dans les autres régions !
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Fin Septembre 2011, le pont Flaubert et le contournement Ouest de Rouen fêtent leur troisième anniversaire
Une nouvelle occasion pour Europe Ecologie les Verts de réaffirmer que le Contournement Est sera inefficace et même néfaste pour répondre aux attentes des habitants de l’aire urbaine de Rouen.
Une autre mobilité est possible avec un investissement bien inférieur.
Le Pont Flaubert – projet largement soutenu par les élus de droite comme de gauche pendant les décennies passées – boucle le contournement de Rouen par l’ouest (A28-A29-A151-Pont Flaubert-Sud III).
Le trafic de transit et d’échange de camions et de voitures entre le nord et le sud de l’agglomération devrait donc depuis trois ans passer par cet itinéraire.
EELV demande que l’Etat mette en place sans délai, l’obligation d’utiliser ce contournement pour éviter le tunnel de la Grand Mare et répondre ainsi aux attentes des populations des plateaux Nord. Le contournement Est pénalisera les usagers par rapport à ce contournement Ouest puisqu’il est plus long et désormais prévu avec des péages.
Près de deux milliards pour ce projet inutile seraient bien mieux utilisés pour satisfaire les besoins immédiats des habitants avec les propositions suivantes :Pour diminuer fortement la circulation depuis les plateaux vers le centre de Rouen (80% des déplacements) il faut que la Région, le Département et la CREA proposent une offre de transport en commun performante.
Nos propositions sont :
– le TER rapidement opérationnel sur les liaisons Gisors – Serqueux – Buchy – Darnétal – Rouen et Rouen – Val-de-Reuil – Louviers – Evreux, la création d’une desserte de la vallée de L’Andelle,
– Une gare multimodale à Darnetal,
– Aux principaux points d’entrée dans l’agglomération rouennaise : un anneau de parkings relais connectés aux lignes structurantes de transports en commun
– Des navettes de car et bus cadencées sur la RN31 et la RN14 (RD6014).La population des plateaux Est doit retrouver la sérénité dès Boos. Nous appuyons la proposition des associations locales de dévier les trafics de la RD6014 vers la RD95 au droit de l’aéroport. En parallèle, la suppression du péage d’Incarville décongestionnera la RN15
La déserte routière de zones d’activités comme le Mont Jarret et l’aéroport de Boos ne peuvent plus servir de justification au Contournement Est. Ces zones non desservies par le fer ou le fleuve n’ont aucun avenir. Quant à la zone d’activité Seine Sud, elle est déjà raccordée à l’A13 et au contournement Ouest par la rocade sud. De plus, la mobilité de ce secteur industriel pourrait largement être fluidifiée avec la voie existante du « chemin du halage ».
L’OCDE a relevé les faiblesses de notre attractivité portuaire haut-normande, notamment par le manque de complémentarité des ports et le manque d’alternatives au transport routier. Le transfert de marchandises par le rail et les barges fluviales doit être amplifié… Cela permettra notamment de reporter vers ces modes moins pénalisants, le trafic céréalier et sucrier supporté aujourd’hui par la RN 31.Il est temps d’abandonner les fausses solutions miracles du passé où la mobilité rimait avec développement des autoroutes.
Ensemble construisons la nouvelle mobilité, une mobilité partagée.Mathias ADER
Pour la Commission Régionale Transports – EELV Haute-Normandie -
Après le Sénat, le Comité de bassin Seine Normandie passe à gauche !
Anne Le Strat, adjointe au maire de Paris, Présidente de la Régie municipale de l’eau, vient d’être élue Présidente du Comité de bassin Seine Normandie pour un mandat de 3 ans, battant ainsi André Santini, Président depuis septembre 2005.
Le Comité de bassin recouvre partiellement le territoire de 7 Régions et 25 Départements. Il a la responsabilité d’élaborer le programme d’intervention de l’Agence de l’Eau, qui gère un budget de l’ordre d’un milliard d’euros pour la lutte contre la pollution de l’eau et la préservation de la ressource naturelle.
Constitué de 185 membres représentant Etat, collectivités, industriels, agriculteurs et associations, il fixe également le taux des redevances et est chargé de l’élaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE).
Il est subdivisé en six Commissions géographiques, la Haute-Normandie étant rattachée à la Commission géographique Seine Aval, qui comprend également le Département de l’Eure-et-Loir.
C’est un conseiller régional EELV de Haute-Normandie, Jérôme Bourlet, qui a été élu à la tête de la Commission géographique Seine Aval.
La campagne a été menée sous l’angle de la défense d’une gestion publique de l’eau, qui privilégie des pratiques plus respectueuses de l’environnement, axées sur la prévention plutôt que sur de coûteux programmes de réparation confiés aux grands groupes privés.
Le groupe des élu-e-s EELV à la Région Haute-Normandie salue ces élections encourageantes, qui augurent d’une ouverture renforcée de l’Agence de l’Eau aux idées écologistes.
Pour le groupe des élu-e-s Europe Ecologie – Les Verts de Haute-Normandie
David Cormand, Président du groupe Europe Ecologie – Les Verts à la Région Haute-Normandie -
Explosion à l’usine AZF de Grand Quevilly – Seveso : Qu’est-ce qui a changé ?
Un incendie s’est déclaré ce matin à la suite d’une explosion d’un compresseur d’ammoniac sur le
site de l’usine de la Grande Paroisse, au Grand Quevilly.Les élu-es écologistes se réjouissent qu’aucune personne, au vu des premières déclarations n’ait
été blessée.
Néanmoins, cet événement fait écho presque jour pour jour au triste 10e anniversaire de l’explosion
de l’usine d’engrais chimiques AZF à Toulouse (entreprise, qui rappelons-le est identique à
celle dont nous parlons aujourd’hui) et qui avait causé la mort de 31 personnes et fait plus de
20.000 blessés le 21 septembre 2001.
De nombreux élus avaient d’ailleurs, à cette occasion, dénoncé le manque de mesures prises, hier
comme aujourd’hui, pour assurer la sécurité des personnes (expropriation et sécurisation) dans les
entreprises à risque en fonctionnement ici et ailleurs (71 sites Seveso sur notre agglomération).A l’échelle nationale, ces incidents industriels posent la question de notre modèle de développement
basé sur les énergies fossiles et l’industrie chimique qui génèrent sur le littoral les pollutions
aux algues vertes, dans nos territoires la pollution des sources d’eau, et qui dans nos villes fait peser
une menace permanente sur les habitants.
A l’échelle locale, l’accident relance le débat de la gestion des risques industriels au travers de
PPRT (Plan de prévention des risques technologiques) et de leur compatibilité avec le nécessaire
développement urbain en coeur d’agglomération pour lutter contre l’étalement urbain.
Les élues Europe Ecologie Les Verts de la CREA réaffirment leur attachement au principe de précaution
et à la nécessité d’une gestion transparente des risques industriels.
Cyrille MOREAU – Président du groupe EELV de la CREA -
Débat public sur la ligne à grande vitesse Paris-Normandie : Pour un train utile, fiable, fréquent et accessible à tous
« Choisissons le train » … Oui, mais à quel prix ?
Les différents experts et cabinets mobilisés par le gouvernement ou RFF (Réseaux Ferrés de France) pour évaluer le coût global du projet de « Ligne Nouvelle Paris-Normandie » s’entendent pour dire que celui-ci pourrait atteindre 15 milliards d’euros.
Le financement du projet phare du Grand Paris, visant à mettre Le Havre à une heure de Paris, reviendra donc à 500 millions d’euros par minute gagnée.La Seine « grand-rue » entre Le Havre, Rouen et Paris … Pour quels citoyens ?
Les élus EELV s’interrogent: cette dépense correspond-t-elle vraiment aux besoins des usagers? Cette question doit être au centre du débat public : sachant que 91% des déplacements domicile-travail se font en Normandie et que seuls 5,9% de ces
déplacements ont lieu vers la région Ile-de-France, la Région Haute-Normandie risquerait de s’engager au détriment d’autres projets locaux, telle que la liaison Rouen-Evreux.Le projet global de Ligne Nouvelle Paris-Normandie ne répond pas aux besoins d’une majorité de Normands !
D’autres pistes pour « préférer le train » en Normandie !
Afin que les bénéfices du transport ferroviaire – bénéfices économiques pour les usagers, bénéfices environnementaux pour le transport des marchandises – soient profitables au plus grand nombre, les élus EELV des trois Régions concernées, Ile de
France, Basse-Normandie et Haute-Normandie, développeront ensemble les positions suivantes :
– Accélérer la mise en place du doublement du mantois ;
– Créer une nouvelle gare rive gauche à Rouen ;
– Améliorer l’existant entre Paris et Le Havre : maîtriser les coûts pour les usagers et le fret pour éviter la déshérence;
– Renforcer le fret Paris-Normandie : créer un axe à haut niveau de performance et de fiabilité entre le port du Havre et la région Ile-de-France, second marché de consommation européen.Vigilance durant le débat public
A la veille de l’ouverture du débat public, le Groupe EELV à la Région, tout en valorisant ardemment les diminutions des émissions de gaz à effet de serre rendues possibles par le transport ferroviaire, veillera attentivement à ce que l’ensemble des
enjeux d’aménagement du territoire soit pris en compte.David CORMAND – Président du Groupe des Elu-e-s EELV Région Haute-Normandie
Jérôme BOURLET – Pour le Groupe des Elu-e-s EELV à la Région Haute-Normandie
Myriam TOULOUSE – Porte parole 76 – EELV Haute-Normandie
Thierry LAVALLE – Porte parole 27 – EELV Haute-Normandie -
Les cafés du SCOT ne font pas recette !
Schéma de cohérence territoriale : pour Europe-Ecologie Les Verts,
Les cafés du SCOT ne font pas recette !
[Cafés scot]
Demain mercredi 28 septembre se tient le dernier des 7 « cafés du SCoT », format choisi par la CREA pour rencontrer les habitant-es de l’agglomération sur l’élaboration du SCOT, schéma d’aménagement qui préfigure le projet d’agglomération pour les 20 prochaines années.
« Vous avez 15 minutes pour écrire ce qui vous passe par la tête, quand je vous dis proximité ou croissance » précise l’animatrice aux participants. Les élu-es EEV avaient tiré le signal d’alarme début septembre, ils tirent aujourd’hui le bilan : ce qui aurait pu constituer un temps de concertation a fait pschitt, réduit à un échange superficiel autour de mots-clés en forme de marketing territorial.
[Concertation zéro]
Où sont passées les préconisations du Grenelle de l’environnement de renforcer la prise en compte des enjeux environnementaux et la participation des citoyens à l’élaboration des documents d’urbanisme ? Le SCoT, document d’aménagement qui prépare la ville de demain, n’est pourtant pas un chantier moindre et méritait, à l’instar d’autres agglomérations de voir les habitants informés (les documents du SCoT ne sont pas accessibles au public) et impliqués (via les outils de concertation courants que sont la formation des citoyens, la présentation des données au public).
La participation, faible, est le meilleur des indicateurs pour mesurer l’effort consenti par la CREA à associer ses habitants sur ce sujet central.
[Les vrais enjeux]
En matière d’environnement le diagnostic est trop faible : incomplet sur les milieux naturels, réducteur sur les questions de pollutions (minimisées, en particulier concernant l’eau.
Il est pourtant indispensable, à l’heure du diagnostic -fruit de plus d’un an de travail- de s’appuyer sur la réalité de notre territoire, qui est une force pour déterminer les choix à faire dans le SCOT. Des questions ont été posées dans les groupes de travail :
– Nos logements seront-ils en nombre suffisant, à loyer modéré, bien isolés, sécurisants ?
– Nos emplois seront-ils sauvegardés et redéployés (évolution industrielle, agricole de proximité, tertiaire, incluant nos jeunes) ?
– Nos déplacements seront-ils assurés grâce aux transports en commun mis à niveau, au stationnement réorganisé, aux modes actifs privilégiés ?
[Et maintenant ?]
Les élu-es EELV de la CREA interviendront en commission urbanisme de la CREA, le 7 octobre prochain pour alerter leurs collègues sur les risques de dérive d’un processus pourtant prometteur à ses débuts, et appeler de leurs vœux à un revirement vers une démarche réellement participative comme il s’en met en place dans certains territoires.
Cyrille MOREAU, Laetitia SANCHEZ
Président du groupe EELV de la CREA Secrétaire Régionale EELV Haute-Normandie
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Sénatoriales : Une double victoire pour la gauche et les écologistes
Le résultat des élections sénatoriales donne à la gauche l’occasion historique de devenir majoritaire au palais du Luxembourg. Cette victoire est la conséquence logique des dernières élections locales où la gauche n’a connu que des victoires, c’est aussi le résultat des divisions de la majorité sarkozyste à bout de souffle et l’érosion de son influence en milieu rural.
Pour les écologistes, c’est aussi l’occasion de se renforcer dans cette assemblée en réussissant le coup de maître de constituer un groupe parfaitement paritaire de dix sénateurs.
C’est l’occasion pour nos élus de porter la voix de l’écologie politique à la Haute Assemblée et de défendre avec les partenaires de gauche la nécessaire réforme de la vénérable institution, souvent présentée comme archaïque.
Pour que cette victoire soit utile, il conviendra de remettre le Sénat au cœur du débat démocratique et d’en faire un véritable outil de représentation des collectivités locales, mises en difficultés par la politique gouvernementale.
Que l’issue heureuse de cette bataille donne aux militants et militantes écologistes l’envie de remporter d’autres victoires.Bon courage à Jean Desessard et Leila Aichi qui ont été élus à Paris, Marie-Christine Blandin dans le Nord, Aline Archimbaud en Seine-Saint-Denis, André Gattolin, dans les Hauts-de-Seine, Esther Benbassa dans le Val-de-Marne, Ronan Dantec en Loire-Atlantique, Corinne Bouchoux dans le Maine-et-Loire, Joël Labbé dans le Morbihan et Jean-Vincent Placé dans l’Essonne.
Thierry Lavallé – Porte Parole EELV – 27
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Avenir de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie : les élus Europe Ecologie les Verts plaident pour un scénario raisonnable
En décembre 2010, le Conseil d’Administration de l’EPCC Opéra de Rouen Haute-Normandie validait le lancement d’une étude stratégique d’opportunité sur la question du bâtiment abritant l’institution.
Dès cette époque, les élus Europe Ecologie Les Verts attentifs au fait que la dépense de fonctionnement de la Région concernant l’Opéra de Rouen Haute Normandie était passée de 2 760 000 Euros en 2005 à 6 000 000 d’Euros depuis 2010, s’interrogeaient sur l’équilibre nécessaire à trouver au sein du budget culture de la Région vis-à-vis de l’ensemble des politiques culturelles. Ils s’inquiétaient des dérives budgétaires qu’un nouvel établissement pourrait entraîner et se montraient très sceptiques quant aux supposées économies d’échelle que pourrait représenter ce nouvel investissement. Considérant également que la pertinence d’un tel projet ne pouvait s’évaluer à l’aune d’une simple étude et demandait une large concertation via la démocratie participative, les élus régionaux et municipaux EELV avaient préféré s’abstenir.L’étude, présentée aux administrateurs en juillet 2011, a avancé trois hypothèses :
– Un scénario « a minima » nécessitant un investissement de 15 à 20 Millions d’Euros, permettant un meilleur confort pour les spectateurs, la mise aux normes PMR et des circulations améliorées entre le bloc administratif et le bloc scène. Ce scénario présente toutefois l’inconvénient de rogner quelques dizaines de places mais pour un budget de fonctionnement identique.
– Un scénario envisageant la construction d’une super-structure au-dessus de l’existant, type Opéra de Lyon. Coût envisagé dans une fourchette entre 45 et 90 millions d’Euros. Budget de fonctionnement en augmentation de 4 Millions d’Euros.
Pour rappel, l’actuel budget de fonctionnement est de 12 millions d’Euros par an.
– Un nouveau lieu rive gauche sur un emplacement qu’il reste encore à définir pour un coût estimé entre 135 à 150 millions d’Euros et une incertitude sur le devenir de l’actuel bâtiment. Un chiffrage « à la louche » du budget de fonctionnement annoncé comme dans le scénario 2 en augmentation de 4 millions d’Euros.A l’ordre du jour du CA du vendredi 23 septembre, une nouvelle délibération proposait de prolonger l’étude en examinant seulement les scénarios 2 et 3, le premier scénario, le plus sobre, étant purement et simplement abandonné.
Europe Ecologie Les Verts s’inquiète du devenir du bâtiment Théâtre des Arts si, la suite des évènements amenaient les financeurs principaux (Ville,
Région) à décider d’une nouvelle construction ; il s’étonne également qu’à l’heure où nombre d’associations culturelles se voient diminuer voire supprimer
leurs subventions, on puisse envisager une aussi forte augmentation du budget de l’EPPC Opéra ( + 4 millions d’Euros dans les scénarios 2 et 3 ) qui entraînerait obligatoirement l’augmentation des subventions des collectivités locales.Or en cette période de « décroissance » budgétaire, il y aurait fort à craindre que ceci ne se fasse au détriment des autres structures et acteurs du
champ culturel. C’est tout l’équilibre des politiques culturelles qui serait menacé.
A Europe Ecologie Les Verts nous aimons bien sûr l’opéra, la musique symphonique ou la danse contemporaine. Mais nous militons aussi pour la diversité culturelle, le droit de cité de toutes les esthétiques, des plus académiques au plus innovantes. La pratique artistique, la proximité, l’expression créative sont des droits culturels permettant l’émancipation et l’épanouissement des individus. Ils méritent que l’on s’en préoccupe tout autant que du rayonnement des grands établissements culturels.
C’est pour l’ensemble de ces raisons que les élus Europe Ecologie Les Verts siégeant au sein du CA de l’EPCC Opéra de Rouen Haute-Normandie se sont abstenus sur la poursuite de l’étude, en plaidant pour le scénario 1, le plus sobre, du maintien de l’Opéra au sein du bâtiment du Théâtre des Arts.Jean-Paul Camberlin, Conseiller municipal de Rouen, David Cormand, Conseiller régional et Laure Leforestier, Conseillère régionale et membre de la Commission Culture
Membres du Conseil d’administration de l’EPCC Opéra de Rouen Haute-Normandie -
EPR à Penly : Fabius dit (enfin) non. Et après ?
Les élu-e-s EELV du Conseil Régional de Haute-Normandie accueillent avec satisfaction les déclarations de Laurent Fabius dans les Echos du 21 septembre 2011, remettant en cause le projet de construction d’un EPR à Penly. Laurent Fabius se met ainsi en cohérence avec une position défavorable à l’EPR qu’il avait exprimé en août 2003.
Depuis l’origine, les écologistes dénoncent le non-sens environnemental, énergétique et économique que constitue ce projet.L’EPR : une catastrophe industrielle en marche
Avant même le drame de Fukushima, l’avenir économique de l’EPR était largement remis en cause pour des raisons liées tant à l’échec technologique qu’à l’impasse commerciale qu’il représente.
L’EPR ne fonctionne pas. Les retards et les surcoûts s’accumulent sur les deux chantiers où il est aujourd’hui en construction, en Finlande et à Flamanville.
Avec l’abandon définitif par Siemens (co-concepteur, avec AREVA, du réacteur EPR à la fin des années 80) de son activité nucléaire, la France est de plus en plus isolée dans le secteur du Nucléaire. L’EPR représente le « fleuron » de l’impasse nucléaire française.La Haute-Normandie doit tourner la page du Nucléaire
Notre région doit résolument se tourner vers les métiers et l’industrie liés aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables.
De ce point de vue, comme les élu-e-s EELV l’ont répété à plusieurs reprises, l’association Energies Haute-Normandie (dont sont membres EDF, TOTAL, EXXON, POWEO et GDF-SUEZ) que soutient le Conseil Régional, et qui est présidée par le Directeur de la centrale de Penly, ne peut en aucun cas être le pilier de la nécessaire conversion de notre économie énergétique.
Les élu-e-s régionaux EELV plaident pour des initiatives déterminées en direction de la réorientation écologique de l’activité économique de notre région. C’est la solution pour défendre à la fois notre planète et nos activités, notamment industrielles, ainsi que les emplois qui en découlent.Pour le groupe des élu-e-s Europe Ecologie – Les Verts de Haute-Normandie
David Cormand
Président du groupe Europe Ecologie au Conseil Régional de Haute-Normandie -
Groupe local Europe Écologie Les Verts des Plateaux nord de Rouen
Le groupe local des Plateaux nord de Rouen regroupe aujourd’hui une cinquantaine de personnes, adhérents et coopérateurs EELV, des communes de Bihorel, Bois-Guillaume, Isneauville, Saint-George-sur-Fontaine, Quincampois, Mont-Saint-Aignan, Déville.
Il comprend un groupe important de 11 élu(e)s locaux à Mont-Saint-Aignan, 1 élu à Bois-Guillaume, 2 élu(e)s à Bihorel, 1 vice-président et 1 conseiller à la CREA (sur 11 EELV) et 1 élu régional (sur 6 EELV), vice-président de Région.
Les candidats aux élections cantonales de mars 2011, Stéphanie Taleb-Tranchard et son suppléant Etienne Noël, ont fait un score de 14,84 % sur le canton Déville/Mont-Saint-Aignan.
Le groupe s’est engagé pour le bio dans les cantines scolaires, pour la sortie du nucléaire, sur le déni de démocratie dans la fusion forcée de Bois-Guillaume et Bihorel, et il initie de nombreux autres dossiers.
Il rassemble de nombreux militants du monde associatif (anti-nucléaire, mouvement des Amaps, citoyenneté, droits de l’homme, coopération nord-sud, espaces naturels, patrimoine, culture, relations inter-générations…)
Vous résidez dans ce secteur et vous vous reconnaissez dans les valeurs de l’écologie politique portées par Europe écologie Les verts ? Consultez leur agenda, ou contactez-les par l’intermédiaire du site : https://nordrouen.eelv.fr/
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Motion votée par le Conseil Politique Régional d’Europe Ecologie Les Verts de Haute-Normandie
Motion votée le 9 septembre dernier par le Conseil Politique Régional
d’Europe Ecologie Les Verts de Haute-Normandie
quant à la situation des élu-e-s EELV à la Mairie de RouenLes responsables haut-normands réunis en Conseil Politique Régional ce vendredi 9 septembre tiennent à exprimer leurs plus vives inquiétudes quant à la situation politique actuelle au sein de la Mairie de Rouen.
Nous rappelons notre soutien sans faille à nos élus ainsi qu’à nos militants qui subissent aujourd’hui une décision injuste et prise de façon autoritaire et unilatérale par Valérie Fourneyron et le Parti Socialiste rouennais.
Nous pensons que cela est parfaitement injuste, inacceptable et contre-productif au moment où nous tentons de nous rassembler avec nos partenaires socialistes pour battre Sarkozy et la droite aux élections présidentielles et législatives de 2012.
C’est donc avec la plus grande détermination que nous demandons aux socialistes rouennais mais aussi à leurs instances départementales et nationales de retrouver le chemin de la raison en proposant un scénario de sortie de crise équilibré et respectueux de chaque composante de la majorité.
Avec les Rouennaises et les Rouennais, nous voulons voir réussir un projet construit collectivement il y a 3 ans et que les élus écologistes ont su porter à la ville de Rouen, à la CREA mais aussi et surtout quotidiennement dans les quartiers aux côtés des habitants.
EELV Haute-Normandie