Conseil Politique Régional 🗓 🗺
Notre prochain CPR aura lieu le mardi 10 juin 2014.
Pour plus d’informations : ecologie.hn@wanadoo.fr
ou 02 35 70 12 10
Notre prochain CPR aura lieu le mardi 10 juin 2014.
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Rouen, le 2 juin 2014
A l’heure ou nous célébrons le 70 ème anniversaire du débarquement, où nous honorons la mémoire de
toutes ces femmes et ces hommes qui sont morts pour la France pour combattre la terreur, l’obscurantisme,
le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme,
Nous assistons aujourd’hui à une parole raciste, xénophobe, sexiste et homophobe complètement décomplexée
qui se manifeste tant sur les réseaux sociaux que dans nos rues.
Après les paroles, viennent les actes : deux jeunes militants PC en ont fait les frais samedi à Rouen
pendant qu’ils distribuaient des tracts anti F-HAINE.
Nous, EELV, sommes totalement solidaires avec ces jeunes militants agressés par des groupuscules
d’extrême droite. Nous n’oublions pas non plus la mort du jeune Clément Meric le 6 juin 2013 tué par
les skinheads.
Nous dénoncerons et nous combattrons sans relache ces idées haineuses et mortifères qui veulent
détruire notre société et notre vivre ensemble.
Fatima EL KHILI
Porte-parole EELV Haute-Normandie
Depuis le débat public de 2005 concernant le projet de contournement routier par l’est de Rouen, beaucoup de choses ont changé, qu’elles soient de nature financière, environnementale ou simplement d’infrastructures routières. Devant de tels changements, les éléments qui ont servis à l’établissement du tracé de référence ne répondent plus aux attentes de mobilités des habitants.
Evolution des infrastructures routières locales
L’ensemble des nouveaux aménagements routiers, combinés avec l’A150/A151 au nord ouest de Rouen seront connectés avec l’A29, et permettront donc de constituer un véritable «contournement Ouest de Rouen» entre l’A28 au Nord et l’A13 au Sud de Rouen totalement gratuit et de longueur similaire.
Evolution des transports publics
De nouvelles rames du TEOR ont permis lors de la fermeture du pont Mathilde d’accepter en moyenne 15000 voyageurs / jour en plus. L’agglomération de la CREA va mettre en place son nouveau Plan de Déplacements Urbains, prévoyant de nouvelles infrastructures structurantes de transports collectifs sur l’agglomération de type Transport à Haut Niveau de Service.
Evolution des finances publiques et du coût de l’infrastructure
– Le coût envisagé par cette infrastructure a quasiment triplé depuis le débat public (Rappel : l’enveloppe fi nancière prévisionnelle de l’opération était de 380 millions pour l’ensemble de l’itinéraire en 2005). Pourtant si l’on ne comptait que l’inflation, le projet coûterait aujourd’hui… environ 470 millions d’euros ! Aujourd’hui on parle de 1.05 milliard d’euros, devant une telle augmentation quel sera le coup final ?
– Aussi, 25% du coût total sera à la charge des collectivités locales, ce montage financier induira les conséquences suivantes :
– Impossibilité d’assurer des services publics de proximité et de qualité.
– Les collectivités verseront au concessionnaire, si les trafi cs sur l’infrastructure n’atteignent pas les fl ux envisagés, une rente, comme le prouve l’actualité sur A65 Langon/Pau. Les collectivités dans l’obligation d’équilibrer leurs comptes devront effectuer une hausse des impôts locaux
Un consensus des élus locaux qui n’existe plus
La liaison A28-A13, un projet qui présente toujours de lourds inconvénients
Des impacts environnementaux très lourds
Aucune étude d’impacts globale, les impacts globaux sur les captages d’eau seront importants, impacts sur la santé avec l’augmentation des émissions de particules fines.
Absence d’une véritable étude économique globale
Les coûts globaux sur d’autres secteurs ne semblent pas avoir été pris en compte jusqu’à présent, comme le tourisme.
Une infrastructure qui ne répond pas aux problématiques d’engorgement routier de l’agglomération et aux préoccupations des habitants. Seul 1.2% des camions qui traversent l’agglomération appartiennent au fl ux de transit, donc le nombre de camions dans Rouen ne diminuera pas le temps de parcours dans Rouen dépend de l’offre de transport collectif et non des infrastructures comme le montre l’étude OSCAR
L’établissement d’un péage, constituera une vraie injustice sociale, amenant seulement les habitants les plus aisés à pouvoir l’utiliser, alors que les autres continueront de passer par des voies embouteillées comme le montrent les bouchons quotidiens de la sortie de Pont de l’arche !
Après le désastre écologique, à quand le naufrage financier ?
Avant de penser au contournement Est, qui ne verra pas le jour avant au grand minimum 2025, finissons le contournement Ouest !
Il s’agit d’achever cette infrastructure existante, c’est-à-dire l’axe constitué par l’A150 (le tronçon déjà existant), le pont Flaubert et la Sud III. Pour parachever cette liaison et ainsi fluidifier rapidement et efficacement les trafics internes de l’agglomération, il faut avant tout compléter les infrastructures d’accès au Pont Flaubert, non seulement les accès sud (rive gauche) mais également les accès nord (rive droite).
Ces raccordements complets coûteraient pourtant bien moins que le contournement Est : pour 250 millions d’euros, le contournement Ouest de l’agglomération peut devenir vraiment efficient.
Diviser par quatre la facture, diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre, voilà la solution des écologistes.
PLUTÔT QUE DE PROMETTRE UNE LIAISON A28-A13, RÉPONDONS AUX ATTENTES DE MOBILITÉ DES HABITANTS DE NOS TERRITOIRES EUROPE ECOLOGIE LES VERTS HAUTE-NORMANDIE
Fatima EL KHILI et Claude TALEB – Porte-parole
EELV Haute-Normandie
Laetitia SANCHEZ – Secrétaire régionale
EELV Haute-Normandie
Tract à télécharger ici : tract A28-A13_Concertation
Qui paye pour le contournement Est ?
L’Etat, qui financerait 25% du projet, veut obliger les collectivités locales à financer 25% du budget prévu, de plus d’un milliard d’euros. Les économies nécessaires pour rétablir nos comptes publics rendent impossible, alors qu’on supprime aux collectivités locales 15 milliards d’euros de dotations de l’Etat, d’imaginer une augmentation de la contribution de ces dernières dans le financement de la liaison A28-A13.
Le reste du financement sera demandé à un concessionnaire privé qui, en contrepartie, recevra la totalité des recettes, sous forme de péage.
Le coût envisagé par cette infrastructure a quasiment triplé depuis le débat public (Rappel: l’enveloppe financière prévisionnelle de l’opération était de 380 millions pour l’ensemble de l’itinéraire en 2005)… Les options retenues à ce stade du projet, et sans préjuger des résultats des études de détail et des mesures compensatoires (passage notamment sur des captages importants de l’agglomération – dont un classé Grenelle), font que son coût, actuellement évalué à 1,05 milliard d’euros, sera nécessairement réévalué à la hausse.
Il resterait de plus 25% du coût total à charge des collectivités locales, qui sont déjà exsangues et auxquelles on demande un effort budgétaire considérable dans les années à venir!
Ce montage financier induira les conséquences suivantes :
– mener de front la réalisation d’une infrastructure aussi chère et assurer des services publics de proximité et de qualité pour nos collectivités sera forcément impossible,
– dans le cadre du partenariat public-privé envisagé, si l’on tient compte de la décharge à verser au concessionnaire si les trafics sur l’infrastructure n’atteignent pas les flux envisagés, les collectivités devront compenser, entraînant de facto une hausse des impôts locaux.
Le principal argument des acteurs économiques et politiques soutenant le projet de contournement Est est qu’il permettrait de débarrasser le centre-ville des flux de poids-lourds. Or, en 2003 le trafic de transit ne constituait que… 1,2 % des flux totaux traversant l’agglomération !
De même pour les temps de parcours, la diminution du temps de parcours des habitant-e-s de la CREA dépend avant tout de la proximité des transports publics et des liaisons rapides avec les lignes en sites propres comme le montre les études sur les déplacements.
De plus le contournement dans sa version Est, n’est pas une réponse appropriée à la traversée de l’agglomération par les camions transportant des matières dangereuses, puisque la plupart des industries et sites SEVESO sont situés à l’ouest de la ville. Rallonger leur trajet de 20 minutes en passant par l’est de l’agglomération, en leur faisant traverser des communes denses comme Oissel n’est pas du tout approprié. La solution adaptée serait celle qui s’impose aujourd’hui aux convois à risques, c’est-à-dire A28-A29-A150-Pont Flaubert, Sud3 et A13.
Enfin, l’établissement d’un péage dissuadera très certainement les poids-lourds de l’emprunter, comme au péage d’Incarville de l’A13 où un grand nombre de camions quitte l’autoroute à l’échangeur de Criquebeuf, et emprunte la D 6015 pour arriver à Rouen. Les personnes qui n’ont pas les moyens de payer le péage d’Incarville, subissent les bouchons quotidiens du contournement de Pont-de l’Arche, comme le subiront ceux qui ne pourront ne pas payer le futur péage du contournement Est, ce qui constituera une vraie injustice sociale !
Juste avant l’accident survenu sur le pont Mathilde, il passait sur ce pont 80 000 véhicules par jour. Or depuis l’accident, les services de la CREA ont noté une augmentation d’environ 15 000 voyageurs par jour dans les transports collectifs du réseau de l’agglomération – soit environ 15 000 véhicules en moins par jour circulant dans l’agglomération.
Cela signifie donc que sans réalisation du contournement Est, les objectifs de baisse de trafic demandé au contournement Est lors du débat public de 2005 sont déjà quasiment atteints, grâce au seul changement de comportement des usagers. Il est donc nettement plus efficace et moins coûteux de continuer dans cette voie et de convaincre davantage de particuliers circulant dans l’agglomération d’emprunter les transports collectifs plutôt que leur voiture, plutôt que de construire cette infrastructure coûteuse, si l’on veut décongestionner efficacement et durablement le centre-ville de l’agglomération rouennaise.
le port de Rouen, les transporteurs et le BTP exerce un fort lobby en faveur de la réalisation du contournement Est, mais les coûts globaux sur d’autres secteurs comme le tourisme n’ont pas été pris en compte. Or les impacts risquent d’être néfastes pour les lieux jusqu’à présents préservés, comme la base nautique de Léry-Poses qui aura un viaduc autoroutier au dessus d’elle, alors même que les collectivités locales y ont beaucoup investi. Rappelons aussi l’abandon des projets économiques comme la zone d’activités du Mont Jarret, l’avenir en suspens de l’aéroport de Boos, ainsi que les difficultés d’attractivité des activités nouvelles des zones de la Ronce et de la Vente Olivier ; des projets qui figuraient en 2005 comme des enjeux économiques majeurs pour justifier ce tracé.
En 2005 déjà, les élus écologistes et quelques élus locaux comme le conseil municipal de Belbeuf s’étaient exprimé publiquement contre le projet de contournement Est.
Récemment, un certain nombre d’élus locaux, auparavant favorables au contournement Est de Rouen, sont devenus de fervents opposants au projet depuis l’annonce du nouveau tracé préférentiel passant par Port-Saint-Ouen. Se sont par exemple exprimés publiquement contre, les maires de Léry, de Val-de-Reuil, Pîtres, Alizay, Les Damps, Le Manoir-sur-Seine, Oissel, Les Authieux-sur-le-Port-Saint-Ouen…
Contrairement aux obligations du code de l’environnement, aucune étude d’impacts globale n’a été réalisée, le maître d’ouvrage n’ayant publié jusqu’à présent que des études d’impacts par tronçon.
Pourtant la réalisation de cette infrastructure, outre son impact foncier très important qui conduirait à détruire des centaines d’hectares de terres agricoles très fertiles, induirait des ruptures de continuités écologiques (trames verte et bleue) dans différentes zones naturelles de Haute-Normandie, région déjà très fragmentée et artificialisée, notamment dans la forêt de Bord, et la boucle de Seine de Poses.
Les impacts globaux sur les captages d’eau seraient aussi importants, du fait de l’état dégradé des bassins d’alimentation en eau potable de l’agglomération rouennaise (près de la moitié des habitants de la CREA seraient concernés par ces impacts) et des risques supplémentaires engendrés par cette infrastructure sur les zones sensibles (conséquences d’accidents impliquant du transport de matières dangereuses, pollution des eaux de ruissellement, turbidité et pollution des nappes phréatiques…).
Toute nouvelle infrastructure routière augmente le flux global de véhicules sur son territoire. La hausse des flux liés à la réalisation de la liaison A28-A13 augmentera le nombre de particules fines émises sur notre territoire, alors même que l’on trouve déjà dans les quatre agglomérations les plus impactées de Haute-Normandie en termes d’émissions de particules fines la CREA et la CASE. Actuellement déjà, selon une étude récente de l’INERIS, 100 morts anticipées par an sont dues à Rouen à la pollution excessive de l’air! Ce chiffre ne pourra qu’augmenter avec l’augmentation globale des flux routiers…
Il existe des alternatives, moins coûteuses, plus respectueuses de l’environnement, de la santé des riverains, des terres agricoles, des ressources en eau potable !
– Finaliser le contournement Ouest de Rouen, joignant déjà l’A13 à l’A 28 par la rocade Sud, la Sud III, A 150, A151 et la A 29: il ne reste plus qu’à terminer les accès au pont Flaubert et la liaison sans ronds-points à la Sud III (coût: 250 millions d’euros);
– Pour enlever des voitures et camions des centre-villes, il faut développer les offres de transport fluvial et ferroviaire entrant au cœur de l’agglomération.
– Développer une politique ambitieuse et innovante de développement de l’offre de transports collectifs: tram-trains, parkings-relais, amélioration de l’offre de covoiturage, bus à haute qualité de services et en voies propres (type TEOR).
– Dévier tout de suite le trafic de transit de poids lourds: gratuité du péage d’Incarville, respect strict de l’arrêté préfectoral organisant la déviation du flux de transit hors des centre-villes après l’accident du pont Mathilde.
Pour information, le dossier de concertation est ici : http://asp.zone-secure.net/v2/indexPop.jsp?id=3234/6038/45588&lng=fr
Et le calendrier des réunions publiques est là : http://www.liaisona28a13.com/les-rendez-vous/
Texte à télécharger ici : Arguments CE-EELV-juin14
Evolution du contexte depuis le débat public de 2005
Evolution des infrastructures routières locales
Les infrastructures routières autour de Rouen ont évolué de manière significative depuis le débat public précédent de 2005, à savoir :
– l’achèvement de l’A28 et celui de l’A29;
– création d’une déviation en 2×2 et 2×1 voies des communes de Pont de l’Arche et les Damps (27) à partir de l’échangeur de Criquebeuf sur l’A13 et allant en direction de Val-de-Reuil (donc non loin d’un futur pont sur la Seine envisagé sur la commune de Le Manoir);
– mise en service du Pont Flaubert côté Port de commerce de Rouen, avec bretelles de raccordement au pont en place d’ici 2020 (décision de financement par l’Etat annoncée lors de la visite du Ministre des Transports M. Cuvillier à Rouen le 1er février 2013);
– création de la rocade Sud D 418 au Sud-Ouest de Rouen depuis la N338 vers le Rond-point des Vaches et la RD18E;
– élargissement de l’A13 à partir de la sortie 22 / Oissel pour améliorer la fluidité du trafic lorsque l’on veut rejoindre directement Rouen par l’Ouest via la N 138 puis la N338 (sud 3) en direction du Pont Flaubert ou la RD938 pour le parc des expositions et le zénith.
– achèvement en cours de l’A150 (tronçon Barentin-Ecalles).
Il ressort que tous ces nouveaux aménagements routiers, combinés avec l’A150/A151, seront connectés avec l’A29, et permettront donc de constituer un véritable « contournement Ouest de Rouen » entre l’A28 au Nord et l’A13 au Sud de Rouen, quasiment gratuit,contrairement au projet présenté par la DREAL lors de la publication du nouveau tracé préférentiel fin 2012 – ce qui a un impact important sur les trafics, tant de voyageurs que de marchandises). De plus, l’écart de kilométrage entre le tracé de liaison A28-A13 par l’est de Rouen (41 km) et celui de ce « contournement Ouest de Rouen » tel que décrit ci-dessus sera très faible (moins de 10 kilomètres).
Evolution des transports publics
En matière de transport de voyageurs, l’offre s’est également étoffée dans l’agglomération de la CREA depuis le débat public sur le projet de Contournement Est de Rouen. L’agglomération, future Métropole, est en cours d’adoption de son nouveau Plan de Déplacements Urbains, prévoyant de nouvelles infrastructures structurantes de transports collectifs de type Transport à Haut Niveau de Service. Une étude de faisabilité sur la mise en place d’un système de tram-train sur l’agglomération, avec pour premier maillon Barentin / Saint-Aubin-Les-Elbeuf, est également à prendre en compte.
L’impact sur les comptes publics n’a pas été calculé, alors qu’ils sont actuellement dans une situation très difficile, et que le gouvernement fait la course aux économies budgétaires. Les économies nécessaires pour rétablir nos comptes publics, rendent impossible, alors qu’on supprime aux collectivités locales 15 milliards d’euros de dotations de l’Etat, d’imaginer une augmentation de la contribution de ces dernières dans le financement de la liaison A28-A13.
La liaison nouvelle A28-A13, un projet qui présente de lourds inconvénients et des coûts très importants
Des prévisions d’évolutions de flux de trafic qui ne correspondent pas à ce qui est observé actuellement
Lors du débat public de 2005, le CETE Normandie Centre avait affirmé que le contournement Est permettrait de délester le trafic sur le pont Mathilde de 15 %.
Selon les chiffres fournis par le département de Seine-Maritime et par les services de l’Etat, en 2012, juste avant l’accident survenu sur le pont Mathilde, il passait sur ce pont 80 000 véhicules par jour. Or depuis l’accident, les services de la CREA ont noté une augmentation d’environ 15 000 voyageurs par jour dans les transports collectifs du réseau de l’agglomération – ce qui correspondrait logiquement à une baisse parallèle d’environ 15 000 véhicules par jour circulant dans l’agglomération.
Cela signifie donc que sans réalisation du contournement Est, ces objectifs de baisse de trafic sont déjà quasiment atteints, grâce au seul changement de comportement des usagers. Il apparaît donc nettement plus efficace et moins coûteux de continuer dans cette voie et de convaincre davantage de particuliers circulant dans l’agglomération d’emprunter les transports collectifs plutôt que leur voiture, plutôt que de construire cette infrastructure coûteuse, si l’on veut décongestionner efficacement et durablement le centre-ville de l’agglomération rouennaise.
En 2005 déjà, les élus écologistes et quelques élus locaux comme le conseil municipal de Belbeuf s’étaient exprimé publiquement contre le projet de contournement Est.
Récemment, un certain nombre d’élus locaux, auparavant favorables au contournement Est de Rouen, sont devenus de fervents opposants au projet depuis l’annonce du nouveau tracé préférentiel passant par Port-Saint-Ouen. Se sont par exemple exprimés publiquement contre, les maires de Léry, de Val-de-Reuil, Pîtres, Alizay, Les Damps, Le Manoir-sur-Seine, Oissel, Les Authieux-sur-le-Port-Saint-Ouen…
Contrairement aux obligations du code de l’environnement, aucune étude d’impacts globale n’a été réalisée, le maître d’ouvrage n’ayant publié jusqu’à présent que des études d’impacts par tronçon.
Pourtant la réalisation de cette infrastructure, outre son impact foncier très important qui conduirait à détruire des centaines d’hectares de terres agricoles très fertiles, induirait des ruptures de continuités écologiques (trames verte et bleue) dans différentes zones naturelles de Haute-Normandie, région déjà très fragmentée et artificialisée, notamment dans la forêt de Bord, et la boucle de Seine de Poses.
Les impacts globaux sur les captages d’eau seraient aussi importants, du fait de l’état dégradé des bassins d’alimentation en eau potable de l’agglomération rouennaise (près de la moitié des habitants de la CREA seraient concernés par ces impacts) et des risques supplémentaires engendrés par cette infrastructure sur les zones sensibles (conséquences d’accidents impliquant du transport de matières dangereuses, pollution des eaux de ruissellement, turbidité et pollution des nappes phréatiques…).
Toute nouvelle infrastructure routière augmente le flux global de véhicules sur son territoire, comme l’ont démontré différentes études françaises et internationales. La hausse des flux liés à la réalisation de la liaison A28-A13 augmentera le nombre de particules fines émises sur notre territoire, alors même que l’on trouve déjà dans les quatre agglomérations les plus impactées de Haute-Normandie en termes d’émissions de particules fines la CREA et la CASE1. Actuellement déjà, selon une étude récente de l’INERIS, 100 morts anticipées par an sont dues à Rouen à la pollution excessive de l’air! Ce chiffre ne pourra qu’augmenter avec l’augmentation globale des flux routiers…
De plus les oxydes d’azote issus des pots d’échappement des véhicules diesel, peu pris en compte aujourd’hui alors qu’ils sont très polluants, méritent notre attention, car ils jouent un rôle de précurseur dans les épisodes « ozone ».
Seule une telle étude, réellement complète et actualisée, permettrait de mettre en balance les impacts positifs éventuels espérés du milieu économique qui exerce un fort lobby en faveur de la réalisation du contournement Est (essentiellement le port de Rouen, les transporteurs et le BTP) avec les coûts globaux sur d’autres secteurs qui ne semblent pas avoir été pris en compte jusqu’à présent, comme le tourisme.
Or les impacts touristiques risquent d’être néfastes pour les lieux jusqu’à présents préservés, qui se retrouveraient dans le périmètre de l’infrastructure. Par exemple la base nautique de Léry-Poses risque fort d’en souffrir, alors même que les collectivités locales y ont beaucoup investi.
Nous rappelons l’abandon des projets économiques comme la zone d’activités du Mont Jarret, et l’avenir en suspens de l’aéroport de Boos, ainsi que les difficultés d’attractivité des activités nouvelles des zones de la Ronce et de la Vente Olivier ; des projets qui figuraient déjà en 2005 comme des enjeux économiques majeurs pour justifier ce tracé.
Une mobilisation de l’intelligence collective au détriment d’autres projets et alternatives
Depuis 1942 on a consacré une grande part des moyens des différents services (Etat, collectivités) pour concrétiser cette infrastructure, bloquant de fait la recherche de toute alternative. Aujourd’hui il est temps de libérer cette intelligence collective, qui doit être remise au service de l’intérêt général, pour une mobilité efficace d’avenir pour nos bassins de vie.
1) le coût de l’infrastructure
Le coût envisagé par cette infrastructure a quasiment triplé depuis le débat public (Rappel: l’enveloppe financière prévisionnelle de l’opération était de 380 millions pour l’ensemble de l’itinéraire en 20052)… Pourtant si l’on ne comptait que l’inflation, le projet couterait aujourd’hui… environ 470 millions d’euros! Les options retenues à ce stade du projet, et sans préjuger des résultats des études de détail et des mesures compensatoires (passage notamment sur des captages importants de l’agglomération – dont un classé Grenelle), font que son coût, actuellement évalué à 1,05 milliard d’euros, sera nécessairement réévalué à la hausse.
2) Une clef de répartition de financement inacceptable et irréalisable pour les collectivités
Il resterait 25% du coût total à charge des collectivités locales, qui sont déjà exsangues et auxquelles on demande un effort budgétaire considérable dans les années à venir! Ce montage financier induira les conséquences suivantes:
mener de front la réalisation d’une infrastructure aussi chère et assurer des services publics de proximité et de qualité pour nos collectivités sera forcément impossible,
dans le cadre du partenariat public-privé envisagé, si l’on tien compte de la décharge à verser au concessionnaire si les trafics sur l’infrastructure n’atteignent pas les flux envisagés, les collectivités devront compenser, entrainant de facto une hausse des impôts locaux.
une infrastructure qui ne répond pas aux problématiques d’engorgement routier de l’agglomération aux préoccupations des habitants
Le principal argument des acteurs économiques et politiques soutenant le projet de contournement Est est qu’il permettrait de débarrasser le centre-ville des flux de poids-lourds, et dans une moindre mesure des véhicules particuliers qui ne font que traverser l’agglomération. Or, selon les chiffres fournis par le CETE Normandie Centre, en 2003 le trafic de transit ne constituait que… 1,2 % des flux totaux traversant l’agglomération3 !
De même pour les temps de parcours, la diminution du temps de parcours dépend de la proximité des transports publics et des liaisons rapides avec les lignes en sites propres comme l’indique le rapport OSCAR 2012.
De plus le contournement dans sa version Est, n’est pas une réponse appropriée à la traversée de l’agglomération par les camions transportant des matières dangereuses, puisque la plupart des industries et sites SEVESO sont situés à l’ouest de la ville. Rallonger leur trajet de 20 minutes en passant par l’est de l’agglomération, en leur faisant traverser des communes comme Saint-Etienne du Rouvray ou Oissel n’est pas du tout approprié. La solution adaptée serait celle qui s’impose aujourd’hui aux convois à risques, c’est-à-dire A28-A29-A150-Pont Flaubert, Sud3 et A13.
Enfin, l’établissement d’un péage dissuadera très certainement les poids-lourds de l’emprunter. L’exemple du péage d’Incarville de l’A13 est à ce titre significatif : une large part des poids-lourds circulant sur la portion gratuite de l’A13 se dirigeant vers l’agglomération rouennaise sortent avant le péage d’Incarville, à l’échangeur de Criquebeuf, et emprunte la D 6015. Pour les véhicules légers, les personnes qui n’ont pas les moyens de payer le péage d’Incarville, subissent les bouchons quotidiens du contournement de Pont-de l’Arche, comme le subiront ceux qui ne pourront ne pas payer le futur péage du contournement Est, ce qui constituera une vraie injustice sociale !
Le contournement Ouest, une réalité depuis l’accident du pont Mathilde ; un projet dont l’achèvement s’impose
Avant de penser au contournement Est, qui ne verra pas le jour avant au grand minimum 2025, finissons le contournement Ouest ! Pour les écologistes, il s’agit d’achever cette infrastructure existante, c’est-à-dire l’axe constitué par l’A150 (le tronçon déjà existant), le pont Flaubert et la Sud III. Pour parachever cette liaison et ainsi fluidifier rapidement et efficacement les trafics internes de l’agglomération, il faut avant tout compléter les infrastructures d’accès au Pont Flaubert, non seulement les accès sud (rive gauche) mais également les accès nord (rive droite), alors que l’Etat ne semble pour l’instant ne prendre en compte que les accès Sud.
Ces raccordements complets coûteraient pourtant bien moins que le contournement Est : pour 250 millions d’euros, le contournement Ouest de l’agglomération peut devenir vraiment efficient. Il est d’ailleurs regrettable que les financements pour achever cette infrastructure n’aient pas été prévus dans le montage financier de départ.
Pour conclure, l’écart de distance entre les 2 projets, contournement Ouest quasiment finalisé et hypothétique contournement Est, reste anecdotique (environ 10 km) mais l’écart de coût d’investissement et de fonctionnement est quant à lui considérable. On passerait ainsi de plus d’un milliard à environ 250 millions d’euros pour l’investissement, et du péage élevé (du fait du PPP) à la quasi-gratuité pour les usagers (seul le tronçon de la A29, s’il est emprunté, reste payant). Les impacts environnementaux et humains sont également considérablement moindres avec le choix du contournement Ouest.
1 Selon l’inventaire d’Air Normand année 2008, version 2012.
2 cf dossier du MDO pour le débat public de 2005, p. 93.
3 14 000 déplacements sur un total de 1 134 000 déplacements journaliers dans l’agglomération, cf pages 39 à 41 du dossier du débat public, juin 2005.
Une importante fuite de pétrole sur un pipeline appartenant à Total, à Saint-Vigor-d’Ymonville, a été constatée lundi 26 mai, à la lisière de la Réserve Naturelle de l’Estuaire. Bien qu’un plan d’urgence ait été déclenché, les dégâts sur le marais du Hode, l’une des plus importantes zones humides de l’estuaire, sur la zone Natura 2000 avoisinante, et plus largement sur la réserve naturelle, semblent considérables.
Selon les observations des naturalistes, des zones humides voisines dans un large périmètre, et notamment les fossés en eau abritant une biodiversité très riche, ont été touchées. Des espèces protégées, en voie de disparition, comme le triton crêté, le pélodyte ponctué ou le crapaud calamite, tout comme les cigognes blanches qui se nourrissent dans cette zone, risquent d’être très fortement impactées par cette pollution catastrophique.
Les élus régionaux et le mouvement d’Europe Ecologie – Les Verts de Haute- Normandie demandent à Total et au préfet de Haute-Normandie de réaliser au plus vite un état des lieux environnemental précis et exhaustif et d’en communiquer les résultats au public, afin que l’on connaisse rapidement l’ampleur de la pollution et les causes de cette accident grave, ainsi que les mesures prévues pour limiter le plus possible les effets dramatiques de cette pollution pour la biodiversité fragile de l’Estuaire.
Dans ce cadre, ils demandent la création d’urgence d’une commission de gestion et de suivi de l’accident, à laquelle ils demandent d’être représentés, ainsi que les associations environnementales locales, sachant qu’une fois encore, aucune information précise n’est encore disponible, que ce soit pour les élus locaux, les associations ou les riverains!
En ce sens, la communication de Total, qui présente uniquement « ses excuses aux riverains pour les désagréments causés par cet incident », montre encore une fois de manière effarante, comment cette entreprise essaie, à nouveau, de cacher ses graves responsabilités dans un désastre environnemental. Il faut que toute la lumière soit faite sur les causes de cette fuite de pipeline, et que Total prennent toutes ses responsabilités, juridiques, financières et morales dans cette affaire. Les élus régionaux et le mouvement d’Europe Ecologie – Les Verts de Haute- Normandie y seront particulièrement vigilants.
Région Haute-Normandie La Vice-présidente en charge de l’environnement |
Région Haute-Normandie Le président du groupe |
EELV-HN La secrétaire régionale |
EELV – HN Les porte-paroles |
Véronique BEREGOVOY |
David CORMAND |
Lætitia SANCHEZ |
Claude TALEB Fatima EL KHILI |
Elus régionaux écologistes en charge de l’agriculture et du soutien à l’agriculture biologique, nous souhaitons aujourd’hui réaffirmer notre opposition absolue au projet de ferme-usine des « 1000 vaches ».
Ce projet est emblématique d’une conception de l’agriculture hyper industrielle, dans laquelle les fonctions alimentaires peuvent se retrouver subordonnées aux fonctions de production d’énergie et de carburants, et où des investisseurs/spéculateurs supplantent les agriculteurs. Au prix d’une disparition massive des fermes et des emplois agricoles, de l’aggravation considérables des pollutions de la ressource en eau et de la mise en danger de la santé des consommateurs.
Depuis des mois l’association Novissem exprime l’opposition des villageois riverains du site, près d’Abbeville, et s’emploie à sensibiliser les pouvoirs publics, avec le soutien de nombreux acteurs du monde agricole et rural.
Hier, 50 militants de la Confédération paysanne, deuxième syndicat représentatif de la profession, ont symboliquement démonté la salle de traite cette usine à vaches.
5 d’entre eux ont depuis été interpellés dont le porte-parole national de la Confédération et Olivier Lainé, agriculteur à Saint Aignan sur Ry (76).
Leur garde à vue a été renouvelée ce matin pour une durée de 24h.
Cette décision est pour le moins surprenante s’agissant de militants ayant manifesté pacifiquement, à visage découvert, et présentant toutes les garanties de représentation.
C’est pourquoi nous demandons la remise en liberté immédiate d’Olivier Lainé et de ses camarades.
Jeudi 29 mai 2014
Claude TALEB et Perrine HERVE-GRUYER
Le 28 mai au matin, le collectif citoyen et les paysans de la Confédération paysanne ont démonté la salle de traite de la ferme des 1000 vaches. Installée dans les Communautés de Communes d’Abbeville et de Nouvion dans le département de la Somme, cette exploitation agricole industrielle créée de toute pièce et soutenue à bout de bras par des subventions publiques a catalysé l’opposition des populations environnantes.
Pour José Bové – Député européen – Vice-Président de la Commission de l’Agriculture du Parlement européen
« Je félicite la Confédération paysanne pour la détermination avec laquelle elle mène le combat pour une agriculture paysanne et contre les grands projets inutiles.
Après des mois de tergiversations et d’augmentation de la contestation locale, je demande à M Stéphane Le Foll et à Mme Ségolène Royal d’interdire ce projet en contradiction totale avec les propos du ministre de l’Agriculture qui n’a pas arrêté pendant la campagne électorale européenne de dire qu’il fallait tourner le dos à l’agriculture productiviste. C’est une opportunité qu’ils doivent saisir pour traduire leurs paroles en actes.
Après l’arrêt du projet de Nonant le Pin, (décharge sur 165 hectares de terre agricole), l’heure est venue d’installer des paysans et pas des agro businessmen. »
Pour Karima Delli – Euro députée du Nord-Ouest
« Particulièrement attentive à cette question depuis des années, je me réjouis avec Michel Kfoury, Président de Novissen, de cette action de la Confédération paysanne qui place le gouvernement face à ses responsabilités. Le projet des 1000 vaches est une aberration économique, environnementale et sociale. Il n’est plus possible soutenir des industriels du BTP comme MonsieurM. Ramery quand des paysans n’arrivent plus à joindre les deux bouts »
Vous trouverez ci-joint un communiqué de presse du Collectif STOP-EPR suite au refus de la centrale de Penly que l’association assiste à l’exercice d’accident du 22 mai 2014.
Nous, Europe Ecologie les Verts de Haute-Normandie apportons notre soutien au Collectif et regrettons que, dans le contexte actuel d’un parc nucléaire vieillissant et dangereux, les questions de sûreté nucléaire et de transparence soient prises à la légère.
EELV Haute-Normandie
Le communiqué de presse est à télécharger ici : exercice PUI 22 mai 2014
Et le site du collectif STOP EPR est ici
Le prochain Café-Climat d’Effet de serre toi-même ! sera consacré à Terre de Liens, réseau associatif et structure foncière, œuvrant pour la préservation des terres cultivables et le développement de l’agriculture paysanne.
Au cours de cette soirée, gratuite et ouverte à tous, Stéphane Daniel vous présentera Terre de Liens, son objet, ses valeurs, ses moyens, tandis que Cynthia et Mickaël apporteront le regard de jeunes agricultures en installation.
Cette soirée-débat nous permettra également d’échanger sur le lien entre enjeux agricoles, alimentaires, climatiques et de proposer des solutions locales et durables.
Terre de Liens se mobilise dans notre département pour :
Avec Terre de Liens,
faisons pousser des fermes
Mardi 3 Juin à 19h
Café Le Roman de Gare – 101, rue Jeanne d’Arc à Rouen
Contact : effetdeserretoimeme@gmail.com / 06 08 94 10 02
Le 8 juillet 2013 s’est tenu le premier cycle de négociation entre l’Union européenne et les Etats-Unis en vue de conclure un traité de libre-échange.
Les écologistes s’opposent à ce projet contraire à l’ambition qu’ils portent pour une Europe plus écologique, sociale, solidaire et démocratique.
Tract à télécharger ici : TAFTA
Jeudi 22 mai , «VAGUE VERTE» en Haute-Normandie
Opération de distribution aux abords des transports en commun, simultanément dans plusieurs villes de la région du 2ème numéro de notre journal de campagne en présence des candidats locaux.
– Le Havre : 7 h 30 à la gare
– Rouen : à partir de 6 h 30 devant la gare
– Serqueux : entre 6 h 45 et 8 h à la gare
– Val de Reuil : à partir de 6 h 45 à la gare
– Evreux : 7 h à la gare
– Vernon : de 6 h à 8 h 30 à la gare
Le Mardi 20 mai de 18 h à 20 h
Retrouvez nous à l’occasion du «GRAND ORAL» organisé par le Mouvement Européen de Seine-Maritime à ROUEN , Fac de droit (Avenue Pasteur)
avec la participation de Claude TALEB , qui représentera Karima DELLI
Fermeture de la ligne de chemin de fer Bréauté Fécamp
Tous les trains qui vont de Paris Saint Lazare au Havre s’arrêtent à Rouen, puis Yvetot et Bréauté.
A Bréauté, on peut prendre le train pour aller à la mer, à Fécamp, superbe petit port avec déjà 5 éoliennes terrestres et bientôt un champ de 83 éoliennes offshore. Les parisiens connaissent et apprécient !
Mais là n’est pas l’essentiel du grave problème pour les fécampois !
La ligne Bréauté Fécamp est empruntée par 220 000 voyageurs par an.
Il s’agit de gens qui travaillent au Havre ou à Rouen, d’étudiants inscrits dans les universités ou autres établissements d’enseignement supérieur. Le trajet Fécamp Le Havre se fait avec ou sans changement de train à Bréauté, suivant l’heure.
La ligne de chemin de fer est mal entretenue avec volonté de la supprimer.
On remplace progressivement les trains par des cars entre Fécamp et Bréauté.
Cette décision est catastrophique pour tout le monde.
La durée du voyage en car n’a pas la régularité du même trajet fait en train. On rate la correspondance.
On ne travaille ni ne lit dans le car.
On ne met pas son vélo, ni la poussette de Bébé dans le car
L’horaire de certains cars ne permet plus de mettre son enfant à la crèche avant de prendre le train pour aller travailler au Havre, alors on prend la voiture.
Pollution, gaz à effet de serre , on n’en parle pas !!! Alors que les fécampois vont être contraints à prendre nombreux leur voiture !
Mais surtout, qu’a-t-on fait à Bréauté ?
On a fait d’immenses parkings de surface pour passer d’une capacité de 200 places à 550 places et c’est déjà saturé!
En conséquence,
On a supprimé des terres agricoles de proximité
On a imperméabilisé le sol.
On a détruit du foncier pour faire cinq bassins d’orage pour éviter les inondations (il pleut en Normandie !).
On a déplacé une route, démoli une maison, construit un giratoire !
Et les parkings sont déjà pleins avant que la ligne de chemin de fer Fécamp Bréauté ne soit supprimée !
« L’estimation prévisionnelle de la dépense totale de l’opération de sécurisation des accès et de l’aménagement des abords de la gare … est de 4,5 millions d’euros aux conditions économiques de 2009 » (Délibération du coderst d’octobre 2012 dossier 76-2011 00451.). A cette somme s’ajoute 800 000 euros pour les 6 places de stationnement pour handicapés et traçage des aires de stationnement interdit.
Quel est le coût total de la création de tous les parkings ? Il y a eu plusieurs tranches. Nous n’avons les renseignements que pour la dernière tranche.
Une Association de Défense du Fer en Caux (ADFC) s’est créée et se bat pour le maintien de la ligne.
Les fécampois sont pris en otage notamment par RFF qui ne veut plus entretenir les voies secondaires et donc les ferme les unes après les autres.
L’association de défense du chemin de fer sera très prochainement reçue par Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Région et Noël Levillain, vice président chargé des transports.
La Région défend la pertinence de cette ligne et s’est publiquement ,à plusieurs reprises, exprimée pour obtenir de RFF, propriétaire de la voie, les investissements de maintenance nécessaires et prévoit pour sa part, de co-financer les travaux.
Il y a plus de 500 mètres de voie à rénover et les matériaux nécessaires sont sur place. A cela, il faut peut-être ajouter le remplacement des éclisses (suite à la catastrophe de Brétigny-sur-Orge )
Mardi 13 mai – 17 h à 19 h
Conférence « Quel avenir pour la jeunesse européenne ?»
organisée par Confrontations Europe et son groupe des jeunes YES-EU ! (Young Europeans Supporting the EU !
en partenariat avec la Neoma Business School, le Mouvement européen, la Maison de l’Europe de l’Eure et la Région Hte-Normandie
avec François VEILLERETTE, second de liste et porte-parole de «Générations futures»
à Neoma Business School – Campus de Rouen Amphi Vaudour – Bvd A. SIegfried – Mont-Saint-Aignan
Retrouvez ici, à télécharger, les tracts thématiques et/ou événementiels que nous réalisons dans le cadre des élections européennes du 25 mai prochain
♦ OGM
♦ L’estuaire de Seine, un espace convoité et menacé
♦ A Bihorel, votons pour l’Europe du futur
Manifestation dans l’estuaire de Seine « Pour un Espace Naturel enfin protégé et accessible au Public ! » à l’appel d’associations locales (SOS Estuaire, HNNE, LPO, etc) en présence de Karima Delli et d’autres candidats du Nord-Ouest.
RDV 14 h 30 sur le parking de l’aire de la Baie de Seine ( près du péage du pont de Normandie – Accès par A29 – Sortie Port 1000/3000)
« L’écologie populaire au quotidien » (santé, logement, déplacement, alimentation) – Restaurant bio « Otrechose » sur les hauts de Rouen
Participation de 7 euros le repas.
Attention, nombre de places limitées et participation uniquement sur inscription auprès d’EELV régional à ecologie.hn@wanadoo.fr
Photo : François Veillerette, Karima Delli, Véronique Moinet, Benoit Leclerc, Jean-Michel Bérégovoy
Samedi 17 mai à 17 h
Bientôt plus d’informations !…
Rendez vous sur le site de campagne avec Karima Delli, François Veillerette et l’ensemble des candidats présents sur le territoire de l’Euro-région Nord-Ouest (Haute-Normandie, Basse-Normandie, Picardie et Nord-Pas de Calais).
La projection sera suivie d’un débat avec François Veillerette, porte-parole du mouvement « Générations futures » et tête de liste aux européennes aux côtés de Karima Delli.
Ce film est un documentaire sur le thème de l’alimentation sans pesticides. Face à la surexploitation des surfaces cultivables qui a appauvri les ressources, face à l’usage abusif des pesticides, engrais et farines animales qui ont contaminé nos aliments, le documentaire permet de contrer, sur un ton décalé, les rumeurs qui voudraient limiter le bio à une consommation élististe ou marginale. Enquête dans plusieurs régions de France, le film est une invitation à découvrir et soutenir cette filière en traitant du fond du problème.
RV à 20 h au cinéma Les Arcades de Val-de-Reuil (5 place des chalands)
Vingt-huit ans après, enquête sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl et sur ses représentations chez la jeune génération ukrainienne.
Tchernobyl4ever commence avec ceux qui n’étaient pas nés le jour où le réacteur a explosé. Comment vivent-ils l’histoire, qu’en savent-ils et comment leur en parle-t-on ? Certains ignorent parfois que, vingt-cinq ans plus tôt, leur père ou leur grand-père était « liquidateur », présent sur les lieux de l’accident pour tenter de contenir les flammes et pour participer aux travaux de décontamination…
Puis le documentaire s’interroge sur l’actualité de Tchernobyl : un nouveau confinement pourquoi faire ? Régler définitivement le problème ou simplement le dissimuler ? Le chemin qu’il faut emprunter pour maîtriser les ravages de cette catastrophe est encore long …
Si l’homme a la mémoire courte, l’atome lui à la vie longue.
RV à 18 h 30 au cinéma LE STUDIO au Havre
Le film, présenté par Anna Bureau, candidate EELV aux élections européennes du 25 mai prochain, sera suivi d’un débat avec Yves Lenoir, président de l’association « Enfants de Tchernobyl Belarus ». En présence également du Collectif Stop EPR, ni à Penly ni ailleurs.
TAFTA, c’est quoi ?
Les enjeux sociaux de la crise européenne par Guillaume Duval, rédacteur en chef de « Alternatives économiques »
Que fait l’Europe près de chez vous ?
Quel-le Européen-ne êtes vous ?
Consommation de pizza, jeux vidéo, heavy métal ? En quoi chaque pays européen est-il le meilleur ?
Autant de questions et plus encore, auxquelles répond le premier numéro d’EUROPE ECOLOGIE 2014, la revue consacrée aux élections européennes !
Vous ne l’avez pas eue lors de la vague verte organisée ce matin dans les gares de Rouen, Evreux, Vernon ou Val-de-Reuil ?
Vous pouvez désormais la lire en ligne ici : EUROPE ECOLOGIE 2014 #1