Archives de : Laetitia Sanchez

  1. Rencontre avec Pascal Canfin 🗓 🗺

    Mercredi 5 novembre à 18 h

    Pascal CANFIN

    sera à la librairie L’Armitière à Rouen à l’occasion de la sortie de son livre « IMAGINONS – Dialogues avec une ouvrière, un patron de PME, une infirmière, un financier … »

    Vous pouvez retrouver toutes les informations sur le site de l‘Armitière

  2. Ferme des 1000 Vaches : EELV avec Olivier Lainé et ses camarades

    Au lendemain du jugement des militants de la Confédération paysanne,  EELV Haute – Normandie réaffirme son opposition résolue au projet des 1000 vaches ainsi que sa solidarité pleine et entière avec Olivier Lainé et avec les huit autres militants paysans poursuivis.

    L’essaimage d’un tel modèle ne pourrait se réaliser dans notre région, comme partout en France, qu’au prix de graves prises de risques sanitaires et environnementales et serait hautement préjudiciable à l’emploi paysan et à la production laitière.

    EELV Haute-Normandie :

    – souligne le caractère non-violent et pacifique de l’action entreprise;

    – s’étonne de la sévérité des peines prononcées (de 1 à 5 mois de prison avec sursis) au regard des faits énoncés et reprochés lors de l’audience  (le dégonflage de pneus de véhicules, l’inscription à la peinture de slogans sur des bâtiments, le démontage symbolique, sans la moindre casse, de tubulures de stabulations);

    – constate que cette sévérité n’est pas toujours de mise, puisque les manifestations ponctuées de violences, de destructions, et d’incendies, de la Mutualité sociale agricole et de la Recette des impôts de Morlaix, n’ont à ce jour été ponctuées d’aucune interpellation ni mise en cause;

    – poursuivra son action citoyenne, militante et institutionnelle en faveur de l’agriculture paysanne et écologique.

     

    Les porte-paroles régionaux, Claude TALEB et Fatima EL KHILI

     

     

     

    Pour télécharger ce communiqué en pdf, cliquez ici.

     

     

  3. Avec les opposants à la ferme des 1000 vaches, pour l’élevage qui rime avec emploi paysan, environnement, et qualité des produits

    Mardi 28 octobre, aux cotés de nombreux haut-normands mobilisés, je représenterai la Région Haute-Normandie à Amiens devant le tribunal correctionnel devant lequel comparaîtront Olivier Lainé, agriculteur du Pays de Bray normand et 8 de ses amis militants de la Confédération paysanne et opposants au projet de ferme usine des 1000 vaches.

    Il leur est reproché une action symbolique de démontage de quelques pièces de la salle de traite commise le 28 mai dernier sans aucune violence contre les personnes ni dégradation matérielle.

    Au regard des inquiétudes partagées par la partie la moins aisée du monde agricole et en comparaison des actions violentes et injustifiables qui ont été commises il y a quelques semaines en Bretagne, il faut souhaiter que le tribunal choisira la voie de l’apaisement et la relaxe de ces militants qui ont mené leur action à visage découvert et sans jamais chercher à se soustraire à leurs responsabilités.

    D’autant que cette action est porteuse de sens, pour tous les citoyens, pour tous les acteurs privés et publics qui se préoccupent de garantir l’avenir de l’agriculture sur nos territoires.

    L’industrialisation de l’élevage n’est pas la bienvenue en Haute-Normandie

    L’action des associations de riverains et des syndicalistes a ouvert les yeux d’un large public de citoyens, de consommateurs et d’élus : la généralisation de ce modèles de fermes usines ne pourrait se réaliser qu’au prix de la multiplication des risques : sanitaire, environnemental, et au détriment de l’emploi paysan, de la qualité du lait, mais aussi, du bien être animal.

    Le détournement des fonctions alimentaires de l’agriculture au profit de la production d’énergie est de surcroît insoutenable.

    La Haute-Normandie reste, en dépit de leur diminution constante, une terre d’élevages, de prairies, d’exploitations familiales pourvoyeuses d’emploi. Elle entend le rester !

    En 2014, la Région est devenue autorité de gestion des fonds européens de développement rural et agricole et s’est vu affecter la responsabilité de définir les critères des aides régionalisées à l’agriculture de l’Europe, de l’Etat, des collectivités, pour la période 2014-2010.

    Notre collectivité a choisi d’accompagner la mutation agro-écologique de notre agriculture.

    Les aides publiques à l’élevage seront ciblées sur l’emploi, le maintien des prairies et l’autonomie alimentaire des exploitations, la transition énergétique, la transformation et la vente à la ferme…

    Les agriculteurs haut-normands, et tout particulièrement les éleveurs, dans leur majorité, n’adhèrent pas aux modèles type « ferme des 1000 vaches » ou « ferme des 250 000 poules ».

    Pour des raisons sociales, environnementales, et économique, ces modèles ne sont pas les bienvenus dans nos territoires. Ils seront exclus des aides publiques à l’élevage désormais toutes réservées aux élevages de moins de 200 UGB (unités grand bétail).

    Ils ne pourront pas non plus bénéficier des aides régionales à la méthanisation qui soutiennent le développement de l’économie circulaire à l’exclusion des systèmes générant des cultures ou (des élevages!) dédiés.

     

    Le 25 octobre 2014

    Claude TALEB, vice président de la Région Haute-Normandie chargé de l’agriculture

  4. Paquet climat énergie : les dirigeants européens mettent le pied sur le frein de la transition énergétique

    yannick-jadot_139COMMUNIQUE DE PRESSE – Strasbourg, le 24 octobre 2014

    Yannick Jadot, eurodéputé EELV, réagit au compromis trouvé cette nuit à Bruxelles

    « Le paquet climat énergie adopté cette nuit par les dirigeants européens réduit fortement la dynamique et le cadre européen de transition énergétique et de lutte contre le dérèglement climatique. Une remise en cause du leadership industriel et climatique européen dangereuse à un an de la conférence de Paris sur le climat.

    Sur l’objectif climatique: en refusant de purger les milliards de quotas CO2 distribués excessivement pendant la période actuelle et d’assainir le marché carbone, en maintenant de trop nombreuses flexibilités, l’objectif de 40% pourrait dans la réalité ne pas dépasser les 30%.

    Sur l’objectif efficacité : l’objectif retenu de 27% « indicatif » -donc non contraignant- est très en dessous de celui porté par le parlement et la Commission. C’est une division par 2 des efforts sur la décennie 2020 par rapport à la décennie 2010. En pleine crise du gaz russe, avec 100 millions de précaires énergétiques, c’est une victoire des lobbys des énergies fossiles et nucléaires dont la rente dépend de notre ébriété énergétique. Une victoire indirecte de la Russie.

    Sur l’objectif renouvelables : là aussi les dirigeants européens ont fait le choix de diviser par 2 l’ambition européenne sur la prochaine décennie. Incompréhensible au moment où les coûts de ces énergies les rendent enfin compétitives, incompréhensible aussi au regard de l’intensité en emplois de ces secteurs. En outre, les dirigeants ont cassé le cadre réglementaire européen en supprimant les obligations nationales en la matière. C’est donc une renationalisation de la transition énergétique que les dirigeants ont décidé, à rebours des besoins et des discours sur l’union de l’énergie. Il faut espérer que la dynamique très forte des secteurs économiques compensera ce dramatique recul politique.

    Une des raisons de l’échec de cette nuit a été la procédure choisie par les dirigeants européens : decider seuls et imposer leur volonté au parlement et à la commission. C’est largement contraire aux traités et surtout très inefficace puisque leur méthode requiert l’unanimité plutôt que la majorité. Sous la menace permanente du veto britannique ou polonais le résultat ne pouvait pas être à la hauteur d’un leadership européen en matière climatique et énergétique.

    Dans cette négociation la France n’a pas été exemplaire, loin s’en faut. En choisissant depuis des mois l’alliance avec le Royaume-Uni pour les EPR plutôt qu’avec l’Allemagne sur les renouvelables, elle a contribué au coup de frein de cette nuit en matière de lutte contre le dérèglement climatique, de transition énergétique, et de leadership industriel. Pas un très bon signal à un an de la conférence de Paris.

    La bonne nouvelle de la période, c’est que la réalité économique favorise la transition. Plus des deux tiers des nouvelles capacités de production électriques en Europe sont des renouvelables. Partout des citoyens, des coopératives, des entreprises, des villes et des régions engagent s’inscrivent dans cette transition, luttent à leur échelle contre le dérèglement climatique. Nos dirigeants ont choisi de sauvegarder encore un peu leur vieux monde, à rebours du bon sens, de leurs responsabilités et de leurs discours, à rebours de l’histoire.

  5. Libéralisation du transport de voyageurs par autocar

    Le président de la République a recruté une curiosité politique nommée Emmanuel Macron.

    Le personnage, lors de son très bref stage de militant socialiste, a formulé toutes les preuves de conformité et d’adhésion aux politiques pratiquées par Tony Blair en Grande-Bretagne et Gerhard Schroeder en Allemagne.

    Ainsi le ministre de l’économie Emmanuel Macron, en bon social-libéral, nous expose ses envies en tous domaines dont, bien entendu, celui des transports.

    Emmanuel Macron est à n’en pas douter en tant qu’énarque, banquier d’affaire, secrétaire du président et maintenant ministre, un spécialiste de la mobilité, ainsi s’explique sa compétence en matière de transport.

    Pendant ce temps, le véritable secrétaire d’Etat aux transports est muet.

    La libéralisation du transport de voyageurs par autocar, initiée par les sociaux-démocrates, est maintenant effective dans les deux pays précédemment cités, aujourd’hui naturellement convertis à la droite libérale.

    La proposition Macron consiste à ouvrir un marché libre pour les liaisons intérieures de plus de 200 km, les autres liaisons étant réputées du domaine des régions. Les deux pays de référence, mais plus particulièrement l’Allemagne, sont en mesure de nous décrire le cheminement de la procédure et ses conséquences économiques et sociales.

    On assiste tout d’abord à une concurrence exacerbée entretenue par une guerre des prix. Les autocaristes ne gagnent pas d’argent. Les coûts de fonctionnement sont fixes : carburant, entretien, amortissement, salaires et marketing. C’est l’application du principe du low-cost au mode routier. En conséquence de quoi, les faillites se multiplient, quelques multinationales gardent le marché, la pratique de la sous-traitance se généralise et les tarifs remontent.

    Ce spectacle néolibéral, Macron le souhaite.

    La conséquence fondamentale envisageable en France, c’est l’écroulement des services ferroviaires grandes lignes part la mise en difficulté financières des dessertes TGV et part la disparition conséquente de pratiquement tous les Intercités.

    Les questions que l’on doit impérativement se poser :

    Pourquoi est-il plus recommandable d’employer beaucoup plus de conducteurs de car (on en prévoie 10 000) que n’en utilise le chemin de fer sur ses intercités. La défense de l’emploi pour justifier une libéralisation, ce n’est pas nouveau.

    Pourquoi est-il plus intéressant d’utiliser une mécanique de 300 CV sur route alors qu’il en faut dix fois moins pour remorquer la même charge sur fer ?

    Pourquoi dans ces conditions privilégier la consommation routière de produits pétroliers dans des proportions très nettement plus importantes que ce que nécessite le chemin de fer, qui de plus est bien le seul à proposer l’option électrique ?

    Pourquoi laisser l’Autorité de la concurrence vomir ce genre d’ânerie :

    « Un autocar, c’est trente voitures de moins. Et lorsqu’il est rempli, il pollue moins qu’un TER à moitié vide.» ?

    Le chemin de fer est un outil de mobilité à rendement  croissant, c’est-à-dire que toute  augmentation de trafic se fait au cout marginal, d’où l’intérêt économique de l’utiliser au maximum.

    Il n’en est pas de même du mode routier, le contact pneu chaussée étant plus destructeur que le contact fer fer (se souvenir des essais de l’AASHO pratiqué aux USA en 1950).

    En vérité, la solution passe par la résolution de trois problèmes :

    • L’état actuel de nos chemins de fer français, qui ne peut pas trouver son salut dans une ouverture à la concurrence comme le souhaitent certains, et qui ne trouvera pas pour autant de solution dans la réforme entreprise de la SNCF.
    • Le financement des infrastructures par les utilisateurs y exerçant commerce de transport, car il ne faut pas oublier que le réseau routier (hors autoroutes) est totalement à la charge de nos impôts, ce qui justifie en grand partie la basse tarification routière proposée. Rappelons à ce sujet la disparition progressive de la taxe à l’essieu et l’enterrement définitif de la taxe carbone.
    • La mise en œuvre, en cohérence et sans régression, des lois sociales concernant le transport, afin de mettre un terme au dumping social dont font largement usage les entreprises routières pour tirer leurs tarifs par le bas.

    Enfin, ultime interrogation, qui porte encore quelque intérêt à la notion de service public dans le domaine de la mobilité dans ce gouvernement composé essentiellement de « socialistes » ?

  6. Procès de l’industrialisation de l’agriculture 🗓 🗺

    Le 28 octobre prochain,

    Venez en masse soutenir les prévenus des 1000 vaches faire le procès de l’industrialisation de l’agriculture.

    RV à Amiens de 8 h 30 à 18 h 30, face au Palais de Justice (Rue Luzarches).

    Attention ! Des départs en car sont organisés !

    Pour tout renseignement et réservation : Confédération Paysanne – 02 35 95 66 66

  7. CP EELV – Elections sénatoriales dans l’Eure, quelle suite ?

    Les résultats des élections sénatoriales du 28 septembre 2014 reflètent ceux des élections municipales de mars dernier, qui ont renouvelé les grands électeurs.

    La droite conserve le département de l’Eure. L’extrême droite progresse. Le parti socialiste paie la politique gouvernementale et ne réussit pas à s’imposer sans accord avec les écologistes et le front de gauche.

    Avec moins d’élus et moins de grands électeurs qu’en 2008, les écologistes maintiennent leur résultat. Les élections sont une occasion de faire connaître nos propositions, qui sont des réponses nouvelles aux crises que nous traversons. Les électeurs ont choisi une voie plus conservatrice.

    Nous agirons pour que s’applique ici comme ailleurs le principe de protection, protecteur pour la santé de nos concitoyens, de l’environnement, de notre territoire. Nous agirons pour convaincre que la transition écologique est une voie nouvelle pour répondre aux questions de mobilité, d’énergie, d’alimentation, de santé, d’emploi local. L’urgence climatique nous impose de mettre en place sans attendre ces solutions nouvelles, collectivement.

    Nous appelons les partis progressistes, les forces vives, les citoyens, à se mobiliser pour mettre en oeuvre dès maintenant ce chantier de la transformation écologique, économique et sociale.

    Laetitia SANCHEZ, Secrétaire régionale

  8. Extension de la plateforme Terralys dans l’Eure : Pour éviter que les champs ne deviennent les poubelles des villes, trions les déchets à la source !

    Un centre de transformation de déchets verts en compost pour l’agriculture est implanté dans l’Eure, à 5 km du Château Gaillard aux Andelys. La société Terralys, propriétaire de ce centre, souhaite augmenter la capacité de production et modifier la nature du compost en y ajoutant des extraits d’ordures ménagères et des résidus de viandes. Les composts non commercialisables seront épandus sur 29 communes proches des Andelys et portent à 60.000 tonnes les quantités traitées, contre 18 000 tonnes aujourd’hui.

    L’autorisation d’extension, signée in extremis, par le préfet de l’Eure alors sur le départ en juillet dernier, inquiète riverains et élu-e-s. Car dans les déchets qui seront traités par l’usine Terralys, 20% seront des composts non normés, c’est-à-dire d’origine urbaine et industrielle. Mais également des déchets d’origine animale comportant des antibiotiques.

    Or, dans les déchets ménagers, on trouve des métaux lourds, des polluants organiques persistants, des plastiques qui iront s’accumuler dans les sols.

    Ce projet d’extension prévoit d’introduire dans les sols, dans les terres agricoles, des polluants en provenance de Normandie, mais aussi de la région parisienne, qui seront épandus sur les sols de 29 communes rurales et agricoles, en les mélangeant aux biodéchets, aux composts et restes d’aliments.

    En plus des effets néfastes immédiats, comme les odeurs pestilentielles ou l’augmentation du trafic routier autour de la plateforme de compostage, il y a donc des risques plus graves pour notre environnement à long terme car les plastiques, les métaux lourds et les biocides, réduisent durablement la qualité des sols, des aliments produits, de l’eau et l’image de l’agriculture.

    Complètement dépassée, la norme actuelle doit évoluer, dans le cadre de la directive sur les déchets qui doit bientôt être révisée par la Commission européenne. Nous écologistes, défendrons entre autre, le tri sélectif des biodéchets et la nécessité de protéger l’environnement en faisant du tri à la source. Évidemment, ces propositions seront combattues par les lobbies, mais défendues par les riverains, les agriculteurs, et les élus locaux.

    Pour éviter que les champs deviennent les poubelles des villes : trions les déchets à la source !

    Laetitia Sanchez, secrétaire régionale Europe Ecologie-Les Verts Haute-Normandie

    Karima Delli, députée européenne Europe Ecologie-Les Verts du Nord-Ouest

     

  9. Sénatoriales – Dernière ligne droite !

    L’élection sénatoriale a lieu ce dimanche 28 septembre, l’échéance est proche !

    Voici les professions de foi qui ont été adressées par nos candidates et leurs co-listiers à l’ensemble des grands électeurs des deux départements :

    Véronique BEREGOVOY – Seine-Maritime : Profession de foi – SEINE-MARITIME

    Laetitia SANCHEZ  – 27 : Profession de foi EURE

  10. LES ÉCOLOGISTES LANCENT LEURS CAFÉS CITOYENS POUR UNE MÉTROPOLE DURABLE ! 🗓 🗺

    LES ÉCOLOGISTES LANCENT LEURS CAFÉS CITOYENS POUR UNE MÉTROPOLE DURABLE !

    Le 1er janvier 2015, la CREA deviendra Métropole. Depuis les élections de mars 2014 les services et les élus des communes et de l’agglomération préparent cette transformation. Dans cette perspective, les groupes politiques de la CREA sont sollicités sous la forme d’une contribution qui viendra enrichir le projet métropolitain.
    Le groupe des élu-es écologistes, à l‘instar de la démarche menée lors du passage en CREA, souhaite co-élaborer sa contribution avec les acteurs-trices de la société civile et que soit prise en compte leur expertise associative ou citoyenne dans cette étape historique pour le territoire.

    Ils organisent dans le cadre de cette démarche ouverte une série de cafés citoyens dans plusieurs lieux de l’agglomération   :

     

    – le 18/09 à Mont-Saint-Aignan

    De20h à 22h à l’AS des Coquets (place des coquets, T1 arrêt Les Coquets)

    Café citoyen pour un projet de Métropole durable

    « Quelle politique énergétique dans une Métropole durable ? »

     

    – le 25/09 à Rouen

    De 18h à 20h, au café l’Authentique (place de la Mairie de Rouen)

    Café citoyen pour un projet de Métropole durable

    « Quelle politique d’habitat dans une Métropole durable ? »

     

    – le 9/10 à Petit-Quevilly

    De 18h30 à 20h30, au Bar la Tallandière (sur la place de l’immeuble de Seine Innopolis, métro Jaurès)

    Café citoyen pour un projet de Métropole durable

    « Comment se déplace-t-on dans une Métropole durable ? »

     

    – 16/10  à Canteleu

    De 18h à 20h, à l’Agora (Centre A. Calmat, Avenue Buccholz, T3, arrêt Hôtel-de-Ville)

    Café citoyen pour un projet de Métropole durable

    « Métropole durable et environnement ! »

     

    Ces cafés citoyens sont l’occasion de s’informer sur le passage en Métropole et de recueillir les avis, inquiétudes, et échanger sur les priorités des acteurs présents. Chacun est invité à rejoindre ce processus participatif.

  11. LES ÉCOLOGISTES LANCENT LEURS CAFÉS CITOYENS POUR UNE MÉTROPOLE DURABLE ! 🗓 🗺

     LES ÉCOLOGISTES LANCENT LEURS CAFÉS CITOYENS POUR UNE MÉTROPOLE DURABLE !

    Le 1er janvier 2015, la CREA deviendra Métropole. Depuis les élections de mars 2014 les services et les élus des communes et de l’agglomération préparent cette transformation. Dans cette perspective, les groupes politiques de la CREA sont sollicités sous la forme d’une contribution qui viendra enrichir le projet métropolitain.
    Le groupe des élu-es écologistes, à l‘instar de la démarche menée lors du passage en CREA, souhaite co-élaborer sa contribution avec les acteurs-trices de la société civile et que soit prise en compte leur expertise associative ou citoyenne dans cette étape historique pour le territoire.

    Ils organisent dans le cadre de cette démarche ouverte une série de cafés citoyens dans plusieurs lieux de l’agglomération   :

     

    – le 18/09 à Mont-Saint-Aignan

    De20h à 22h à l’AS des Coquets (place des coquets, T1 arrêt Les Coquets)

    Café citoyen pour un projet de Métropole durable

    « Quelle politique énergétique dans une Métropole durable ? »

     

    – le 25/09 à Rouen

    De 18h à 20h, au café l’Authentique (place de la Mairie de Rouen)

    Café citoyen pour un projet de Métropole durable

    « Quelle politique d’habitat dans une Métropole durable ? »

     

    – le 9/10 à Petit-Quevilly

    De 18h30 à 20h30, au Bar la Tallandière (sur la place de l’immeuble de Seine Innopolis, métro Jaurès)

    Café citoyen pour un projet de Métropole durable

    « Comment se déplace-t-on dans une Métropole durable ? »

     

    – 16/10  à Canteleu

    De 18h à 20h, à l’Agora (Centre A. Calmat, Avenue Buccholz, T3, arrêt Hôtel-de-Ville)

    Café citoyen pour un projet de Métropole durable

    « Métropole durable et environnement ! »

     

    Ces cafés citoyens sont l’occasion de s’informer sur le passage en Métropole et de recueillir les avis, inquiétudes, et échanger sur les priorités des acteurs présents. Chacun est invité à rejoindre ce processus participatif.

  12. LES ÉCOLOGISTES LANCENT LEURS CAFÉS CITOYENS POUR UNE MÉTROPOLE DURABLE ! 🗓 🗺

     LES ÉCOLOGISTES LANCENT LEURS CAFÉS CITOYENS POUR UNE MÉTROPOLE DURABLE !

    Le 1er janvier 2015, la CREA deviendra Métropole. Depuis les élections de mars 2014 les services et les élus des communes et de l’agglomération préparent cette transformation. Dans cette perspective, les groupes politiques de la CREA sont sollicités sous la forme d’une contribution qui viendra enrichir le projet métropolitain.
    Le groupe des élu-es écologistes, à l‘instar de la démarche menée lors du passage en CREA, souhaite co-élaborer sa contribution avec les acteurs-trices de la société civile et que soit prise en compte leur expertise associative ou citoyenne dans cette étape historique pour le territoire.

    Ils organisent dans le cadre de cette démarche ouverte une série de cafés citoyens dans plusieurs lieux de l’agglomération   :

     

    – le 18/09 à Mont-Saint-Aignan

    De20h à 22h à l’AS des Coquets (place des coquets, T1 arrêt Les Coquets)

    Café citoyen pour un projet de Métropole durable

    « Quelle politique énergétique dans une Métropole durable ? »

     

    – le 25/09 à Rouen

    De 18h à 20h, au café l’Authentique (place de la Mairie de Rouen)

    Café citoyen pour un projet de Métropole durable

    « Quelle politique d’habitat dans une Métropole durable ? »

     

     Date à confirmer – à Canteleu

    De 18h30 à 20h30, à l’Agora (Centre A. Calmat, Avenue Buccholz, T3, arrêt Hôtel-de-Ville)

    Café citoyen pour un projet de Métropole durable

    « Métropole durable et environnement ! »

     

    – le 9/10 à Petit-Quevilly

    De 18h30 à 20h30, au Bar la Tallandière (sur la place de l’immeuble de Seine Innopolis, métro Jaurès)

    Café citoyen pour un projet de Métropole durable

    « Comment se déplace-t-on dans une Métropole durable ? »

     

    Ces cafés citoyens sont l’occasion de s’informer sur le passage en Métropole et de recueillir les avis, inquiétudes, et échanger sur les priorités des acteurs présents. Chacun est invité à rejoindre ce processus participatif.

  13. LES ÉCOLOGISTES LANCENT LEURS CAFÉS CITOYENS POUR UNE MÉTROPOLE DURABLE ! 🗓 🗺

     LES ÉCOLOGISTES LANCENT LEURS CAFÉS CITOYENS POUR UNE MÉTROPOLE DURABLE !

    Le 1er janvier 2015, la CREA deviendra Métropole. Depuis les élections de mars 2014 les services et les élus des communes et de l’agglomération préparent cette transformation. Dans cette perspective, les groupes politiques de la CREA sont sollicités sous la forme d’une contribution qui viendra enrichir le projet métropolitain.
    Le groupe des élu-es écologistes, à l‘instar de la démarche menée lors du passage en CREA, souhaite co-élaborer sa contribution avec les acteurs-trices de la société civile et que soit prise en compte leur expertise associative ou citoyenne dans cette étape historique pour le territoire.

    Ils organisent dans le cadre de cette démarche ouverte une série de cafés citoyens dans plusieurs lieux de l’agglomération   :

     

    – le 18/09 à Mont-Saint-Aignan

    Flyer à télécharger ici : Flyer-cafe_MSA

    De 20h à 22h à l’AS des Coquets (place des coquets, T1 arrêt Les Coquets)

    Café citoyen pour un projet de Métropole durable

    « Quelle politique énergétique dans une Métropole durable ? »

     

    – le 25/09 à Rouen

    De 18h à 20h, au café l’Authentique (place de la Mairie de Rouen)

    Café citoyen pour un projet de Métropole durable

    « Quelle politique d’habitat dans une Métropole durable ? »

     

    Date à confirmer à Canteleu

    De 18h30 à 20h30, à l’Agora (Centre A. Calmat, Avenue Buccholz, T3, arrêt Hôtel-de-Ville)

    Café citoyen pour un projet de Métropole durable

    « Métropole durable et environnement ! »

     

    – le 9/10 à Petit-Quevilly

    De 18h30 à 20h30, au Bar la Tallandière (sur la place de l’immeuble de Seine Innopolis, métro Jaurès)

    Café citoyen pour un projet de Métropole durable

    « Comment se déplace-t-on dans une Métropole durable ? »

     

    Ces cafés citoyens sont l’occasion de s’informer sur le passage en Métropole et de recueillir les avis, inquiétudes, et échanger sur les priorités des acteurs présents. Chacun est invité à rejoindre ce processus participatif.

  14. Sénatoriales : nos candidat-es

    Dans le cadre des élections sénatoriales du 28 septembre 2014,

    les candidats Europe Ecologie les verts dans les départements haut-normands ont été désignés et présentés à la presse.

    Nos candidates et candidats  écologistes se présenteront aux suffrages des grands électeurs le 28 septembre prochain et porteront haut les couleurs de l’écologie politique durant la campagne électorale et une fois élus au sein du groupe écologiste au Sénat.

    EURE – «  L’écologie, le respect et la force des territoires  »  

    Laetitia Sanchez

    Ludovic Lesage

    Michèle Rive

    Maryannick Deshayes

    Jérôme Bourlet

     

    SEINE-MARITIME  –  «  L’écologie au service des territoires  »  

    Véronique Bérégovoy

    Alexis Deck

    Evelyne Detournay

    Gilles Euzenat

    Karen Lemarchand

    Gérard Levillain

    Martine Fauchard

    Jean-Pierre Lancry

     

    Vous pouvez consulter ici le courrier adressé à l’ensemble des grands électeurs

    de l’Eure  http://eure-ecologie.fr/

    et de la Seine-Maritime  http://www.eure-ecologie.fr/76/

     

     

     

     

     

  15. Séminaire « La transition écologique, l’espoir pour la Normandie ? » 🗓 🗺

    La réforme territoriale et la prochaine échéance électorale qui en découle sont l’occasion pour nous les écologistes de nous interroger sur la Normandie de demain, sur les enjeux liés à cette fusion qui sera tout à la fois culturelle, administrative, économique… N’est‐ce pas là l’occasion de mettre en place la transition écologique et sociale, et pour les écologistes, d’y prendre une part active ?
    Les adhérents et coopérateurs  Europe Écologie de Basse et Haute‐Normandie se réunissent le samedi 20 septembre à une journée d’échanges autour du thème « La transition écologique, l’espoir de la Normandie ? »

    Participation uniquement sur inscription.

    Renseignement au 02 35 70 12 10

  16. 7ème Festival des 1001 légumes au Potager de Beaumesnil 🗓 🗺

    27 et 28 septembre

    7ème Festival des 1001 légumes au Potager de Beaumesnil

    avec le rassemblement départemental du collectif citoyen pour la Transition !  

    Conférence, produits locaux, animations pour les enfants, restauration sur place …

    Le programme bientôt disponible ici !

    En attendant, n’hésitez pas à aller sur le site : http://www.1001legumes.com/

  17. Fête Inter’AMAP 🗓 🗺

    FÊTE INTER’AMAP

    Dimanche 28 septembre  de 10 h à 18 h au Fort de Tourneville, au Havre

    Organisé par les AMAP (Associations de Maintien de l’Agriculture Paysanne) havraises.


    RDV pour cette Fête Inter’Amap de 10 h à 18 h au Fort de Tourneville, au Havre. Venez découvrir les bienfaits de modes de production et de consommation responsables et durables.

    A 15h : Marc Dufumier, ingénieur agronome, professeur émérite en agriculture comparée, et développement agricole à l’AgroParitech. tiendra une Conférence « 50 idées reçues sur l’agriculture et l’alimentation ».
    Mais aussi :
    11h : Atelier Soupe. Apportez vos légumes, votre bonne volonté, etc. Ce sera prêt pour le déjeuner !
    -12 h à 14h45 : Concerts avec Les Tourniquettes’Sisters, Rise-Up, les Ragnagnas, les enfants rouges.
    -13h : Pique Nique Collectif. Apportez « votre quelque chose ». (à l’intérieur si pluie).

    Toute la journée échanges avec les associations amies comme Le réseau des A.M.A.P Haute Normandie, Colibris 76, Terre de Liens, Les Défis Ruraux, Le Grain , la Confédération Paysanne, Les Amis de la Conf’, roue libre (démonstration de vélo utilitaire), exposition d’Eco-choix.

    Les enfants participeront à des animations menées par Kid & Pote, pourront être maquillés par Danaë ou encore se balader avec un âne et s’amuser avec des jeux en bois !

    Le collectif des A.M.A.P. de la Pointe de Caux (A.M.A.P. Danton, A.M.A.P. de Fécamp, A.M.A.P. du Perrey, A.M.A.P. Jeanne D’Arc, Amap’otagère, Amap’ortée, Le Panier Cauchois, Les P’tits paniers, Montiv’Amap, Panier and Caux, Panier Ecaux Lo) est à l’origine de ce projet et le développe avec le soutien du réseau des A.M.A.P de Haute Normandie (http://www.reseau-amap-hn.com/).

  18. Jeudi de l’Ecologie au Havre avec Karima DELLI 🗓 🗺

    JEUDI DE L’ECOLOGIE

    Jeudi 25 Septembre à 18 h 30

    Salle Cassin
    130 Rue Anatole France – Le Havre

    Flyer à télécharger ici

    Le constat de la Vème République est alarmant !
    D’élection en élection, l’abstention et l’extrême droite grimpent. La démocratie recule et malheureusement, les citoyens ne croient plus dans les institutions républicaines.
    Dans ce contexte de crise politique, économique et sociale, nous ne pouvons rester inactifs et nous devons nous mobiliser, nous citoyens, afin de faire entendre notre voix.

     

    Karima DELLI HDLe Groupe Local EELV Le Havre-Pointe de Caux vous invite à débattre, échanger et partager vos points de vue
    en présence de Karima DELLI, Députée Européenne

     

  19. Sénatoriales : Véronique Bérégovoy présente sa liste

    Lors de sa Conférence de Presse du 3 septembre, Véronique BEREGOVOY, candidate tête de liste aux élections sénatoriales de Seine-Maritime, a présenté sa liste.

    Pour la découvrir, cliquer ici : Liste pour conf presse 76

  20. Sénatoriales dans l’Eure 🗓 🗺

    Conférence de presse

    Laetitia SANCHEZ présentera sa liste en présence de Karima DELLI, Députée européenne

    Conf presse 27-4sept14

  21. Contournement Est : le courrier adressé à Ségolène Royal

    A

    Madame Segolène ROYAL

    Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie

    Rouen, le 28 août 2014

     

    Madame la Ministre,

    Nous saluons votre opposition au projet d’autoroute A831 en région Poitou-Charentes, au nom du respect de l’environnement et des contraintes budgétaires de la France.

    En Normandie, le projet de liaison A28-A13 (dit « Contournement Est de Rouen ») a été proposé à la concertation en juin 2014.

    Il vous appartient désormais de lancer ou non l’enquête publique.

    Il s‘agit d’un projet datant de 1974, long de 41 km, traversant 33 communes et impactant 600 ha de terres, pour un coût de plus d’1 milliard d’euros. Les études de trafic montrent l’inutilité de ce contournement par l’Est de Rouen, pour un trafic essentiellement interne à l’agglomération et très majoritairement situé à l’ouest de Rouen.

    Lors de la concertation, des propositions alternatives ont été proposées. Le maître d’ouvrage, sans justification, les a repoussées. Les habitants ont été très présents lors de cette concertation, et ont dans une quasi-unanimité manifesté leur opposition à cette liaison autoroutière.

    Vous trouverez ci-après les liens vers le site d’information sur le projet et vers notre argumentaire :

    http://www.liaisona28a13.com/

    https://hautenormandie.eelv.fr/2014/05/31/les-arguments-deurope-ecologie-les-verts-pour-une-alternative-au-contournement-est-de-rouen/

    La France organise en 2015 la 15ème conférence sur le climat à Paris (COP21). Le Ministre des Affaires Etrangères, Monsieur Laurent Fabius, a insisté sur le rôle exemplaire que doit jouer la France pour réduire ses émissions de gaz à effets à serre. Cet objectif est incompatible avec la réalisation de nouvelles infrastructures routières.

    Pour toutes ces raisons, nous vous demandons, Madame la Ministre, de ne pas donner un avis favorable à cette enquête publique qui mènerait à une réalisation inutile, coûteuse, destructrice de l’environnement et de la qualité de vie des habitants.

    Vous remerciant pour l’attention que vous porterez à notre demande,

    Je vous prie de croire, Madame la Ministre, en l’assurance de notre considération distinguée.

    Laetitia Sanchez, Secrétaire régionale EELV Haute-Normandie

     

  22. Elections sénatoriales, deux candidates têtes de listes

    Conférence de presse – Elections sénatoriales

    9 juillet 2014

    Lors de la conférence de presse du 9 juillet dernier, Laetitia SANCHEZ et Véronique BEREGOVOY ont annoncé leur candidature en tant que têtes de liste , respectivement des départements de l’Eure et de la Seine-Maritime, en présence de David CORMAND, Président du Groupe des Elu-e-s EELV à la Région et Secrétaire National Adjoint d’EELV-Délégué aux élections.

    Les listes des deux candidates (6 candidats en 76 et 3 en 27) seront validées définitivement le 2 septembre prochain.

    Véronique Bérégovoy – Tête de liste pour la Seine-Maritime

    47 ans – Rédactrice territoriale

    Vice Présidente à la Région

    Déléguée syndicale

    « La Seine-Maritime est un territoire industriel avec des enjeux assez lourds. C’est aussi le lieu du débat sur l’énergie.

    Pour faire évoluer les choses et engager la vraie transition énergétique et la création d’emplois, il faut des élus écologistes. On voit bien que l’on fait avancer beaucoup de dossiers importants. Citons par exemple le chèque Emploi énergie, le secteur de l’Economie sociale et solidaire, la prise en compte de la problématique énergétique et de la biodiversité dans les politiques publiques …

    Et à l’automne dans les assemblées, va commencer  le débat sur la loi de transition énergétique, et c’est notamment sur ces questions que nous souhaitons travailler et avancer.

    On veut des régions fortes et un vrai projet de territoire. »

    Laetitia Sanchez – Tête de liste pour l’Eure

    40 ans – Enseignante

    Secrétaire régionale EELV

    « Le département de l’Eure est finalement une zone tampon entre 2 métropoles. Ce territoire ne doit pas être un réservoir logistique ni une large zone d’agriculture intensive. Il se doit d’avoir une autre vocation et d’être valorisé. […] On ressent une certaine sensibilité générale chez les électeurs mais aussi chez les élus, concernant les questions d’aménagement du territoire. Nous pouvons apporter des réponses localement, là où les problèmes se posent

    Les Sénateurs écologistes ont un rôle à jouer. Les 10 sénateurs en poste actuellement ont tous pour point commun d’appliquer le principe de précaution, on le voit sur les questions des pesticides, des ondes électromagnétiques, etc. […] Les écologistes ont une culture du dialogue et de la radicalité . 

    Le projet de société que nous défendons est entendu, et nous l’avons d’ailleurs constaté lors des réunions publiques de l’A28-A13 .»

    David Cormand

    « On constate aujourd’hui de grandes divergences politiques et des différences de priorités au sein de la gauche. EELV notamment défend plus de décentralisation. Or les orientations prises aujourd’hui vont à l’encontre de ça. Le désenchantement touche aussi beaucoup d’élus locaux auxquels EELV est en mesure de proposer une alternative. » 

     

  23. Liaison A28-A13 : Bilan de la concertation

    Liaison A28-A13 : Bilan de la concertation

    Communiqué à télécharger en version pdf  ICI

    Comme l’a rappelé le 31 mars dernier le Ministre des Affaires étrangères, M. Laurent Fabius, la 21ème conférence sur le climat qu’accueillera la France en 2015 sera l’occasion de souligner des enjeux importants et l’urgence à agir. Dans cette perspective, la France doit se montrer exemplaire et donner des signes clairs de sa volonté de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, particulièrement dans les transports, l’un des secteurs les plus émetteurs.

    Dans ce contexte s’achèvera cette semaine la phase de concertation autour du projet de contournement Est de Rouen / Liaison A 28-A13. Depuis le début de cette concertation, alors que le directeur de la DREAL, représentant du maître d’ouvrage (l’Etat), confond « concertation » et simple « information », nous entendons monter la colère des populations contre ce projet imposé: 33 communes et plus de 100 000 habitants seront impactés. Plusieurs questions restent toujours sans réponses.

    Faire ce projet? Mais pour quels bénéfices ?

    Transfert du trafic de transit? Il est quasi inexistant à l’Est[1]!

    Gain de temps de transport? A la question posée à Evreux le 3 juin, reprise le 2 juillet à Alizay, l’absence de réponse du directeur de la DREAL laisse entendre qu’il n’y en aura aucun !

    Utilité de l’infrastructure pour les habitants? Entre une autoroute à péage à l’est, et un accès quasi-direct et gratuit à l’ouest (par l’A13 et l’échangeur de Criquebeuf[2]) il ne fait guère de doute sur le choix des automobilistes et poids lourds qui délaisseront l’axe payant au profit du gratuit.

    Gain pour la santé et l’environnement – comme l’affirme la DREAL?! 33 communes impactées, comptant plus de 100 000 habitants, subiront une pollution de l’air et de bruit largement accrue, sans que la santé des habitants du centre de l’agglomération rouennaise ne s’améliore[3], 600 hectares de terres artificialisées, des terres qui nous nourrissent, des forêts où nous nous promenons, détruites; une base de loisirs, des coteaux et une boucle de Seine aux paysages uniques et classés, sévèrement impactés.

    Qui paiera donc en réalité?

    L’argent public est rare, le Rapport de la Cour des Comptes sur la situation des finances publiques paru le 17 juin dernier, l’a clairement souligné[4]. Et avec la perte de recette de l’écotaxe poids lourds, comment l’Etat et les collectivités pourront-ils investir dans les projets de transports propres ? Pourtant, ce sont bien les projets d’extension de tramways et d’augmentation de kilomètres de lignes de Bus à Haut Niveau de Services qui sont nécessaires pour désengorger et améliorer la qualité de l’air à Rouen!

    Nous rappelons que le futur axe de transport en commun Nord Sud génèrera à son entrée service (2017-2018) 22 000 déplacement en bus, puis 30 000 en 2025 pour un coût de 100 millions d’euros, soit un trafic estimé équivalent à celui du contournement Est – pour un coût dix fois moindre !

    En outre, le trafic estimé par la DREAL de 20 à 30 000 déplacements par jour sur le contournement Est est sujet à caution. En effet, les chiffres de trafic estimé restent sensiblement les mêmes qu’en 2005, alors que l’Etat indiquait à cette époque que « la mise à péage du contournement Est aurait pour effet direct de diminuer […] d’environ 40% [le] trafic de transit qui aurait emprunté un contournement gratuit [mais] n’emprunterait pas un contournement payant » [5]. On peut raisonnablement estimer, vu le pouvoir d’achat en berne de nos concitoyens, que les flux locaux estimés (d’échange et internes à l’agglomération) peuvent subir une baisse au moins égale.

    Dans ces conditions, il faut s’attendre à une baisse de 8 à 12 000 véhicules jours par rapport à l’estimation de la DREAL, représentant un manque à gagner de 7 à 10,5 millions d’euros de recette pour le concessionnaire, sur la base d’un tarif de 2,4 € envisagé dans le dossier public de 2005, mais qui devrait plutôt s’établir à 4 € selon les annonces faites par la DREAL lors des dernières réunions (10 centimes du kilomètre).

    L’ensemble des grandes réalisations d’infrastructures ferroviaire ou routière de ces dernières années ayant fait l’objet d’une garantie par les pouvoir public des trafics estimés, la prise en charge de ce déficit reviendra à la charge de l’Etat et des collectivités, représentant un surcoût annuel de 11,5 à 17,5 M€ – sur la base d’un péage à 4€.

    Au final, ce sera donc bien l’usager contribuable, qui paiera au péage et dans ses impôts! Le concessionnaire privé, lui, ne prendra aucun risque économique se contentant d’encaisser une rente sur le dos des contribuables à l’image du scandale du contrat Ecomouv’ pour la collecte de l’écotaxe. Ce seront également les habitants qui paieront, par la destruction de leur environnement et de leur santé.

    Ouvrons les yeux, ouvrons les oreilles, entendons la révolte des populations contre ce projet imposé et, de nombreux arguments l’ont démontré au cours de ces 8 réunions, RUINEUX ET INUTILE !

    Laetitia SANCHEZ Secrétaire régionale EELV Haute-Normandie
    David CORMAND Président du Groupe des Elu-es – Région Haute-Normandie
    Cyrille MOREAU Président du Groupe des Elu-es – CREA
    Françoise LESCONNEC et Jean-Michel BEREGOVOY Co-présidents du Groupe des élus Décidons Rouen – Mairie de Rouen

     


    [1] Selon les propres chiffres fournis par le maître d’ouvrage, dans sa synthèse de l’étude de trafic de décembre 2013, p. 14.

    [2] L’association « A13 – sortie 20 » a rappelée à la réunion de Val-de-Reuil comment cette manœuvre permet aux usagers de l’A13 d’éviter le péage d’Incarville. Elle est déjà utilisée par un grand nombre de particuliers et de poids-lourds, provoquant de nombreux embouteillages quotidiens et dangereux à l’échangeur de Criquebeuf.

    [3] De nombreuses études d’impacts réalisées par les services de l’Etat dans des projets routiers similaires montrent que la pollution de l’air en centre-ville ne diminue pas après la réalisation de contournement routier, tandis que celle des périphéries traversées augmente fortement (voir par exemple l’étude de qualité de l’air pour le projet d’A381 liaison Fontenay-Le Comte – Rochefort du CETE Ouest de 2002).

    [4] http://www.ccomptes.fr/Actualites/A-la-une/Situation-et-perspectives-des-finances-publiques-2014

    [5] p. 96 du dossier du maître d’ouvrage pour le débat public de 2005 sur le Contournement Est de Rouen.

  24. Mobilisation au Clos-masure de COURVAUDON 🗓

    Le clos-masure de Courvaudon,

    Un espace menacé par l’A150,

    Un site témoin pour la liaison A28-A13 ?


    Véritable espace de nature, situé sur les hauteurs de Barentin et Villers, le clos-masure de Courvaudon avait jusqu’à présent un rôle protecteur par ses herbages, haies et bois.

    Un projet de valorisation de sa richesse patrimoniale, paysagère, historique et écologique est actuellement en cours, mais le tracé de l’autoroute A150, qui frôle le clos-masure sur toute sa longueur, destructure son rôle initial et constitue une véritable menace pour la biodiversité.

    En effet, nous faisons aujourd’hui le constat que les études d’impact initiales n’ont pas été prises en compte.

    Et les exemples sont nombreux : les emprises se sont élargies, provoquant une large entaille dans le coteau boisé au nord de l’Austreberthe, un projet de route, non décrit dans les études d’impact, viendrait se greffer à l’A150, …
    Le 21 mai 2014 à Barentin, ce sont les riverains qui en paient les conséquences : 10 maisons inondées en contrebas du chantier et de la zone abusivement défrichée.

    Donc, lorsqu’un projet est décidé, rien ne l’arrête ?

    Alors que l’on nous parle de concertation lors de réunions liées au projet de Liaison A28-A13, et au regard de ce qui se passe à Courvaudon,
    Nous sommes aujourd’hui en droit de nous inquiéter et de nous interroger sur les engagements qui pourraient être pris sur le projet de Contournement Est.

    C’est pourquoi nous vous donnons rendez vous ce

    Samedi 5 juillet à 14 h 30 au Clos-masure de Courvaudon

    Nous serons présents en présence des associations et des militants, afin de vous présenter les enjeux et menaces sur le site, véritables témoignages de ce qui risque d’arriver ailleurs !

    Adresse : Clos-masure de Courvaudon – La Croisée des Chemins – 76360 VILLERS-ECALLES (Flèchage depuis la Mairie de Villers-Ecalles)

    Véronique Bérégovoy , Vice-présidente déléguée au développement durable , Présidente de la commission Environnement

    Laetitia SANCHEZ , Secrétaire régionale EELV Haute-Normandie

    Jean-Louis MICHAUX , Secrétaire du Groupe Local EELV-Caux Seine

    Chantal et Dominique BAUDU , Propriétaires du Clos-masure

    N’hésitez pas à diffuser largement dans vos réseaux et à venir nombreux !
    Un pot militant sera organisé sur place par le Groupe Local Caux Seine.

  25. Ferme-usine des 1000 vaches : soutien d’EELV – Haute-Normandie aux lanceurs d’alerte

  26. Journées d’été EELV 🗓 🗺

    Les Journées d’été d’Europe Ecologie Les Verts se tiendront du 21 au 23 août à Bordeaux.

    Pour tout savoir : https://jde.eelv.fr/

    Et pour tout renseignement, n’hésitez pas à nous contacter au 02 35 70 12 10 ou ecologie .hn@wanadoo.fr

  27. Débat – 40 ans d’écologie en haute-normandie 🗓 🗺

    Dans le cadre de l’exposition « 1974 – 2014 – 40 ans d’écologie en Haute-Normandie que vous pouvez encore venir voir chez EELV au 34-35 quai du Havre à Rouen jusqu’au 20 juin,

    Nous vous invitons à participer au débat qui aura lieu

    le Mercredi 18 juin à 18 h 30

    à la Halle aux Toiles de Rouen – salle 2

     

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