Archives de : Laetitia Sanchez

  1. Groupe local Europe Écologie Les Verts de Dieppe

    Le groupe local d’Europe Écologie – Les Verts de Dieppe réunis une trentaine d’adhérents actifs et de coopérateurs.
    Le groupe local est animé par Frederic Weisz, Jolanta Avril, Jacques Boudier et Annette Roussel.
    Des permanences du groupe ont lieu tous les mercredis de 17 h00 à 18 h30 à la permanence qui se situe :
    3 bis , rue du Coeur Couronné à Dieppe.
    Vous pouvez aussi nous contacter par téléphone au : 02 76 17 60 15
    Pour connaître notre actualité, nos prises de positions au niveau local, vous pouvez aussi vous rendre sur notre blog.

    N’hésitez pas à nous contacter.

    Frederic Weisz

  2. La rentrée s’annonce chargée pour les jeunes écologistes en Normandie

    Mouvement de jeunesse de l’écologie politique, Les Jeunes Écologistes continuent de s’implanter en Normandie. Partout en France, ils se sont donner pour objectif de promouvoir l’écologie politique auprès des jeunes. Dynamiques et créatifs, les Jeunes Écologistes sont des lycéens, étudiants ou de jeunes actifs sensibles aux idées écologistes, désireux de les défendre, de les partager et de les étoffer.

    La présence des Jeunes Écologistes n’est pas tout à fait nouvelle en Normandie. Après un groupe à Alençon en 2008, un groupe local a vu le jour à Caen en 2010. Cette année, c’est à Rouen que un nouveau groupe va voir le jour, sous l’impulsion des Jeunes Écologistes de Caen. Dans le même temps, une nouvelle structure régionale Les Jeunes Écologistes de Normandie vient d’être lancée. Elle permettra de coordonner les groupes locaux dans la perspective de l’élection présidentielle et des élections législatives de 2012.

    Ceux-ci mèneront en effet tout au long de l’année une série d’actions de sensibilisation à des thèmes comme la transition énergétique, la sortie du nucléaire, l’éducation ou l’occupation de l’espace urbain.

    À Caen, Les Jeunes Écologistes participeront dès le 17 Septembre à la journée mondiale du Park(ing) Day, en transformant le temps d’une journée une simple place de parking en un lieu convivial où les pots d’échappements auront céder leur place à des tables, des fauteuils, des livres, de la musique et quelques surprises, comme dans de nombreuses villes en France et dans le monde. Un moyen original et décalé de montrer qu’il est possible de penser la ville autrement.

    Contact :

    Caen : Romain Bothet
    caen@jeunesverts.org

    Rouen : Antoine Tifine
    antoine.tifine@live.fr

    06.30.18.18.93

  3. Ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN ou LGV) : toujours plus vite, toujours plus grand, toujours pas sur les rails !

    LNPN : Toujours plus vite, toujours plus grand, toujours pas sur les rails !

    Le débat public sur la ligne nouvelle Paris-Normandie commence le 3 octobre 2011 à Rouen, et le dernier débat est prévu le 30 janvier 2012 à Caen.
    Les crises se suivent et les habitudes sont tenaces. Le cycle des crises financières, économiques, sociales et environnementales s’accélère.
    Il y a pourtant quelque chose qui reste constant, c’est le mythe d’un progrès permanent. La croissance infinie serait, comme par magie, toujours bénéfique pour notre société. Toujours plus vite, toujours plus grand. Et sans se soucier ni du lendemain, ni de la proximité.
    Le projet de la ligne nouvelle Paris-Normandie illustre parfaitement cette façon de penser : si chacun mesure l’urgence d’améliorer le réseau ferroviaire aussi bien pour les voyageurs que pour le fret, le projet mis en débat s’appuie quant à lui sur la légende des effets structurants et des retombées économiques du TGV.
    Alors combien d’élus locaux succombent à ses sirènes. La preuve à Vendôme, où seulement 6% de la surface de la zone économique qui devait se développer ont été utilisés. Les espoirs étaient fondés sur les effets structurants de Vendôme-TGV. Il devait y avoir des milliers d’emplois créés, et l’agglomération aurait du gagner 20.000 habitants. Aurait du. Et l’effet d’aubaine aura surtout profité au parking payant qui lui s’est développé.
    Aujourd’hui, c’est au tour des élus normands d’échafauder leurs projets pharaoniques, espérant à leur tour des retombées astronomiques…

    Comme élu EELV en Haute-Normandie, j’ai une tout autre vision du développement des territoires.
    Cette vision, et notre position lors de ce débat, sera celle de l’équilibre, de la proximité. C’est aussi une lutte contre la précarité, et l’isolement social et économique. C’est une vision qui s’oppose au « toujours plus » de la mondialisation néolibérale. Toujours plus, mais plus pour qui ?
    Le projet de ligne nouvelle, c’est plus de dix milliards d’euros. De 10 à 15 milliards… Une somme exorbitante pour seulement 2.500 voyageurs par jour qui partent du Havre.
    Ce projet, s’il se fait, aggravera la dette des collectivités locales. Au passage, il permettra d’engraisser une multinationale par le biais d’un partenariat public-privé. S’il y a de gros déficits, il n’y a pas de petits profits. Et il s’agit là encore d’une rente qui sera payée, comme la dette, par les contribuables.
    Dans le même temps, les projets de proximité – ceux qu’on a vraiment les moyens de réaliser – sont bloqués. En Haute-Normandie, c’est la ligne Evreux-Rouen qui deviendrait impossible à réaliser.
    Dans le même temps, le frêt ferroviaire s’écroule : 50% de de wagons en moins expédiés de la gare de triage de Sotteville-les-Rouen depuis 2003.
    Ce projet, c’est toute la population qui le paierait. Et sans pour autant pouvoir en profiter !
    Ce n’est pas le « toujours plus rapide » que réclament les associations d’usagers. Ce qu’elles réclament depuis des années, c’est la régularité et le confort. Ce sont sont les bases d’un contrat où le train (re)deviendra un moyen de transport désirable, simple, et économique pour nous tous.
    Le projet « LNPN», tel qu’il est envisagé ne répond pas aux besoins de déplacement des personnes qui se déplacent pour aller travailler, étudier, voir leurs proches, voyager.
    Les élus conscient de l’urgence de la situation se battent pour parvenir à cet équilibre humain avant tout, et également financier.

    Pour cela, nous interviendrons dans ce débat pour apporter des solutions rapides et réalisables aux usagers. Et nous demanderons :

    • La modernisation du Mantois,
    • une nouvelle Gare sur la rive Gauche de Rouen,
    • l’amélioration du réseau existant.

    Le train, le tram-train, les transports en commun peuvent redevenir les moyens de transport rapides, sûrs, confortables et économiques qu’ils ont été.
    Ils doivent être partagés par tous. Pas seulement par quelques décideurs ou cadres aisés, même si c’est la condition qu’ils imposent pour accepter de « descendre en province ».
    Les transports, c’est pour tous, c’est pour tous les jours.

    Vous aussi, venez participer au débat, et donnez votre avis.
    Le débat sera ouvert à Rouen le 3 octobre 2011.
    Les réunions locales auront lieu à Caen, le 11 octobre, le Havre le 13 octobre, Mantes la Jolie le 18 octobre, Evreux le 20 octobre,, Saint-Lô le 3 novembre, Rouen le 8 novembre, Achères le 9 novembre, Lisieux le 10 novembre, Dieppe le 15 novembre, Cergy le 16 novembre, Cherbourg le 22 novembre, La Défense le 24 novembre, Vernon le 29 novembre, Houilles le 1er décembre, Bernay le 6 décembre, Val-de-Reuil le 8 décembre.

    Des réunions thématique seront organisés sur le territoire :

    Aménagement du territoire, à Caen le 13 décembre,
    Développement économique, à Rouen le 15 décembre,
    Le transport de marchandises, au Havre le 10 janvier
    Les enjeux agricoles et environnementaux, à Evreux le 12 janvier,
    Le financement, à Paris le 17 janvier.
    La réunion de clôture aura lieu à Caen le 30 janvier.

    Pour aller plus loin :

    Jérôme Bourlet de la Vallée
    Conseiller régional EELV – commission Transports

  4. Transports scolaires : mauvaise surprise de rentrée en Seine-Maritime

    Les parents d’élèves de Seine-Maritime ont reçu, début juillet, un courrier du président du Département, annonçant une hausse importante de leur participation aux frais de transports scolaires : multiplication par 4 des tarifs – qui passent de 30 à 130€ – pour les collégiens et les lycéens.
    Pris de court par cette annonce tardive, les élus des collectivités locales ont été contraints d’improviser des mesures compensatoires pour alléger, en partie, la part des familles qui reste en forte augmentation (plus de 100% de hausse par rapport à l’année précédente).

    Europe Ecologie – Les Verts 76 s’associe aux parents d’élèves et élus locaux qui se mobilisent aujourd’hui contre ce désengagement du Conseil Général, dont les répercutions sont sociales mais aussi environnementales. Car loin d’être exemplaire en matière de lutte contre le réchauffement climatique, cette mesure risque au contraire d’encourager de nombreux parents à se rabattre sur des modes de transports individuels pour accompagner leurs enfants au collège et au lycée. Les bus, beaucoup moins remplis, circuleront alors au milieu de voitures toujours plus nombreuses, atténuant gravement l’efficacité économique attendue par cette mesure.

    Certes, le contexte actuel (augmentation des dépenses obligatoires et diminution des recettes, induites à la fois par la crise économique et la politique menée par l’Etat) nécessite de prendre des mesures pour assurer l’équilibre du budget du Département. Mais ce choix nous semble particulièrement inopportun alors que d’autres arbitrages étaient possibles comme nous l’avions proposé dans notre programme pour les dernières élections cantonales.

    Pour Europe Ecologie – Les Verts, il est indispensable de rendre les transports collectifs plus attractifs que les déplacements individuels afin de réduire l’empreinte énergétique de nos territoires, limiter les émissions en CO2 et l’utilisation de carburant qui épuise les ressources naturelles.

    Myriam Toulouse

    Porte-parole EELV 76

  5. Alain Marleix : L’indignité nationale

    Venant après les dérapages des ministres de l’intérieur Brice Hortefeux et Claude Guéant, puis des allusions sur la binationalité d’Eva Joly, les nouveaux propos d’Alain Marleix stigmatisant les origines coréennes de Jean Vincent Placé, démontrent qu’il n’existe plus aucun tabou au sein de la droite à l’égard du racisme et de la xénophobie.
    Cette volonté explicite de délégitimation de citoyennes et de citoyens français nés à l’étranger constitue une véritable insulte non seulement aux dizaines de milliers de françaises et de français adoptés, élevés et éduqués en France, mais également à leurs parents adoptifs et à leurs familles.
    Elle constitue également une injure à la République française et à ses valeurs, car ces attaques à l’odeur rance, proférées par des apôtres de la « vraie France », portent en elles les germes de la division et de la discorde nationale.
    Europe Écologie – Les Verts, tout en exprimant à Jean Vincent Placé sa plus profonde solidarité et son entier soutien, demande que les propos d’Alain Marleix soient condamnés sans la moindre ambigüité par ses collègues de l’UMP et que leur auteur soit sanctionné.

    Pascal DURAND
    Porte-Parole
    Europe Écologie – Les Verts

  6. Conseil Général de Seine Maritime : 2004-2011 un premier bilan

    Pour la première fois en 2004 le Département de Seine Maritime basculait à gauche avec le soutien  des écologistes (mais sans élu vert compte tenu du refus d’accord du PS).

    De nouvelles politiques ont été engagées avec de très bonnes choses et de moins bonnes (le financement d’une rocade sud inutile et massacrant la forêt du Rouvray, des dépenses excessives de communication et de réception, des expérimentations hasardeuses et couteuses sans bilan probant pour les bénéficiaires du RSA, une politique inadaptée de gestion du personnel alors que beaucoup étaient disponibles pour être créatifs dans l’invention de nouvelles politiques publiques, les bus à 2€ sans en mesurer l’impact budgétaire….). Tout cela commençait à impacter négativement les finances départementales.

    Il est honnête de reconnaitre, et nous l’avons fait dans la campagne cantonale de Mars 2011, que le Département de Seine Maritime, comme beaucoup d’autres, a été racketté par l’état UMP dans le transfert de compétences (personnes âgées avec l’APA, personnes subissant un handicap avec la PCH , bénéficiaires du RSA) sans transfert équivalent des budgets à la hauteur de prestations en explosion.

    Mais nous avions indiqué aussi qu’il restait des marges de manœuvre en gérant autrement et en resserrant l’intervention du Département sur le cœur de ses compétences, même si ce n’était  pas le plus électoralement porteur :

    • en misant sur la mobilisation des partenaires et des personnels,
    • en faisant des économies notamment :   en limitant les travaux routiers à l’entretien et la sécurité , en arrêtant les aides aux entreprises polluantes ou socialement irresponsables, en évitant les doublons avec les compétences économiques de l’Etat et de la Région, en ayant une certaine sobriété dans les dépenses de communication et de réception, et une sélectivité dans le recours aux cabinets d’audit….

    Malheureusement le mode de scrutin majoritaire et l’hégémonisme de nos partenaires n’ont pas permis l’élection de quelques élus écologistes, comme dans les autres collectivités où nous sommes  inventifs et utiles au service de l’intérêt général. Nos propositions rassemblées dans un document s demeurent  à disposition.

    Les faits sont malheureusement têtus et aujourd’hui le Conseil Général vient d’adopter à sa session de Juin « un plan de consolidation » désormais public et qu’il est légitime de faire connaitre aux électeurs et aux citoyens . Ce plan a été voté par les conseillers généraux PS et Démocratie et Liberté, le PC s’abstenant et la droite votant contre. En essayant d’être au plus prêt des délibérations adoptées sans être trop long, qu’il y a-t-il dans ce plan d’économies drastiques (  plus de 500 Md’€ à économiser d’ici 2015) ?

     Des éléments positifs :                                                                                                                                           

    • la réduction des travaux routiers aux compétences départementales d’entretien et de sécurité des routes sous sa responsabilité ; c’était l’une de nos propositions,
    • la réduction puis la suppression des subventions aux 5 clubs sportifs professionnels, sociétés anonymes à caractère sportif qui engrangent les diverses subventions mais sans associer les collectivités aux éventuels bénéfices ni aux choix de gestion.
    • le maintien du site et des aires de covoiturage,
    • le maintien des actions sur les Espaces Naturels Sensibles financées par la taxe départementale dont nous avions demandé l’introduction en 2004,
    • la non reconduction de la clef USB dans les collèges, vraie fausse bonne idée, source de pollution informatique.

    Des éléments négatifs, notamment :                                                                                                                               

    • la réduction de 50% des aides à l’investissement  pour les crêches et haltes garderies (quand on connait les besoins !)
    • la suppression des investissements aux établissements sociaux de l’aide sociale à l’enfance,
    • la suppression des investissements aux centres d’action médico-sociale précoce,
    • dans le domaine de l’insertion, une diminution de 1,25 M€ pour les actions d’insertion 2012/2013, ce qui aggraverait les politiques étatiques d’exclusion sociale,
    • l’arrêt du dispositif d’aide à la complémentaire santé,
    • la suppression de la distribution gratuite du siège auto pour le premier nouveau né,
    • la suppression de la dotation pour l’allègement des cartables mise en œuvre en 2004 sur proposition des écologistes,
    • dans le domaine du transport collectif une multiplication par 4 (de 30 à 130 €) des tarifs pour les collégiens, lycéens, les séniors et les jeunes de -26 ans,
    • dans le domaine ferroviaire d’arrêter la contribution départementale aux 0,3 Md’€ payés sur un engagement au contrat de plan pour 11M d’€ !
    • la suspension des engagements au titre du Fonds Départemental d’Aide au Développement des Territoires pour 2011 et 2012 et l’étalement des paiements sur des projets engagés jusqu’à 2018 !                              

    La main droite ignorant ce que fait la main gauche cela n’empêche pas de continuer à communiquer sur la mission développement durable et, avec cabinet d’audit et réunions publiques, lancer une réflexion participative sur « Seine maritime 2020 »sans tenir compte de la réforme territoriale.

    • la suppression de l’aide aux bureaux de poste en milieu rural au nom du respect de la libre concurrence, quand on sait l’importance du maintien de service public local pour la vie des bourgs.             
    • dans le domaine de l’économie et de l’emploi : il serait intéressant de connaitre les résultats effectifs de plusieurs politiques au regard des financements et des moyens engagés (plan expérimental pour l’emploi de 100 bénéficiaires du RMI sur le pays des Hautes Falaises, combien d’embauches  effectives ou de simples entrées en formation ? L’Aide au Retour à l’Emploi-Insertion ? Les embauches IKEA ?) .Plus largement l’économie étant une compétence de la Région et de l’Etat, le Département, comme d’autres Départements le font déjà, ne devrait-il pas se concentrer sur l’insertion par l’activité économique, les créations d’activité en économie solidaire dans ses champs de compétence (environnement, déchets, services à la personne, agriculture et pêche, transports, tourisme….) ? Sinon, le risque est grand que le Conseil Général se réduise à un guichet de distribution et de contrôle d’aides sociales sans possibilité d’aider les gens dans des parcours effectifs d’insertion sociale et professionnelle.
    • L’externalisation et la politique du personnel : avec la décision de n’augmenter la masse salariale que de 1% , avec le simple déroulement des carrières cela conduit forcément à des suppressions importantes de postes et cela a commencé : non renouvellement des départs, non remplacement des congés maladie prolongés, non renouvellement des cdd, projets de restructuration des services et des directions pour « optimiser » dans une logique comptable incompatible avec les services à rendre à des personnes en difficulté ; des mutations pour ceux qui trouvent et des mobilités polyvalentes pour les fonctionnaires « en surnombre ou avec un poste vidé de son contenu ». Pourquoi pas changer les organisations qui ne sauraient être immuables, mais à condition de le faire avec les gens et à niveau maintenu de service aux usagers.
    • Enfin de plus en plus de missions sont externalisées , les contrats de prestations resserrés, le recours aux cabinets d’audit important sans que cela ne produise économie et efficacité.

    Le Conseil Général ayant des missions décisives de service public et de solidarité auprès des habitants de Seine Maritime, il nous semble légitime, avec mesure et objectivité, d’informer les habitants, les associations, les électeurs et qu’ensemble dans un dialogue constructif avec les élus de la majorité départementale nous puissions trouver des propositions, des partenariats, des innovations économes permettant de préserver le service des seino marins dans un contexte de mise en cause généralisée des services publics, de la cohésion sociale et des solidarités par l’état UMP.

                                                                  Groupe de suivi des politiques départementales

  7. La question du nucléaire doit faire l’objet d’un débat démocratique !

    N’en déplaise à la ministre de l’écologie Nathalie Kosciusko-Morizet, les planifications énergétiques  régionales en cours d’élaboration entre l’Etat et les Régions (« Schémas Régionaux Climat-Air-Energie » ou SRCAE) doivent  poser les vrais enjeux de notre politique énergétique à l’horizon 2020 et 2050 : à savoir le processus de sortie du nucléaire et la substitution progressive du pétrole et du nucléaire par les diverses formes d’énergies renouvelables. Sinon, si les questions cruciales sont mises de côté, à quoi bon planifier quoi que ce soit ?

    Sous l’impulsion des élus écologistes, une quinzaine de Régions[1]  ont marqué leur souhait de se saisir de ce travail de planification régionale pour discuter, organiser et coordonner dans nos territoires, un processus de transition, d’efficacité et de sobriété énergétique reposant sur le développement primordial des économies d’énergie et un programme ambitieux et raisonné des énergies renouvelables. (*)

    Mais ces engagements forts des assemblées plénières régionales provoquent aujourd’hui un malaise au niveau du Ministère de l’écologie, au point que la ministre y répond par le biais d’une circulaire indiquant :  »les SRCAE ont pour unique vocation de fixer des objectifs en termes de développement des énergies renouvelables et d’amélioration de l’efficacité énergétique et non des objectifs généraux en termes de politique énergétique, ces derniers relevant de la politique nationale »,  et ajoutant que  »des motions générales en faveur de la sortie ou du maintien du nucléaire, ou d’appui général aux énergies renouvelables, ne sont pas appropriées dans le cadre de cet exercice ».

    C’est dans la même veine que sur la taxe carbone ou d’autres mesures phares du Grenelle de l’environnement, le gouvernement sarkozyste est en train de faire une marche arrière fortement préjudiciable pour les citoyens et pour la démocratie dans notre pays. Madame la ministre n’ignore pourtant pas qu’en cas d’accident nucléaire qui toucherait l’un de nos 58 réacteurs, bien évidemment les habitants et collectivités locales seront au premier plan, que ce soit en terme de sécurité publique, de protection de la santé, de gestion sanitaire et alimentaire – nous n’aurons pas la chance , comme certains privilégiés, d’être évacués par un jet privé…

    Le nucléaire, comme la politique énergétique dont le développement des énergies renouvelables, n’est donc pas un sujet qui doit rester enfermé entre les 4 murs d’un cabinet ministériel parisien ! Au contraire, par ces nouvelles planifications énergétiques régionales, il s’agit bien d’un choix éminemment démocratique, qui doit être approprié et débattu localement.

    Au lieu d’imposer aux Régions un « rappel à l’ordre », l’Etat devrait avant tout exercer ses propres compétences. Ironie du sort : au moment même où le ministère publie cette nouvelle circulaire, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique rappelle que la sûreté nucléaire relève de la responsabilité des Etats, et préconise de renforcer son rôle d’inspection. A bon entendeur… le travail ne manque pas en France.

    Quant aux concertations qui vont s’ouvrir, dans nos régions, sur notre avenir énergétique, nous invitons les citoyens, les entreprises, les associations, les élus à intervenir, à contribuer, à exprimer fortement leurs avis et leurs choix en matière  de politique énergétique !

    [1] Depuis le début de l’année et suite au drame de Fukushima, les élus EELV ont impulsé des vœux sur la stratégie énergétique dans leurs assemblées régionales. Les régions concernées sont : Aquitaine, Auvergne, Basse-Normandie, Bretagne, Centre, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Ile de France, Lorraine, Nord pas de calais, Pays de la Loire, Provence Alpes Côte d’Azur et Rhône-Alpes

     (*) Focus Haute-Normandie

    Malgré la demande expressément formulée par les élus EELV lors de la nouvelle mandature, la présentation, le débat et l’adoption de motions ne sont pas rendus possibles par le règlement intérieur du Conseil régional de Haute-Normandie. Les élus régionaux EELV n’ont donc pas pu, à la différence de leurs homologues, présenter un vœu pour la sortie du nucléaire. A défaut, lors de la séance plénière du 16 mai 2011, ils ont appelé les élus à signer un appel « pour une transparence de l’audit des centrales nucléaires régionales, un moratoire sur l’EPR et le développement des alternatives »

     

    Peggy Kançal, déléguée au plan Climat – Région Aquitaine

    Emmanuelle Bouchaud, vice présidente en charge de l’Energie ‐ Région Pays de la Loire

    Mickaël Marie, conseiller régional délégué à l’énergie – Région Basse‐Normandie

    Annick Delhaye, vice‐présidente « Développement soutenable, environnement, Energie, Climat » ‐ Région PACA

    Raymond Joannesse, vice‐président au Développement Durable et Christophe Dumont, président du groupe des élus EELV – Région Champagne‐Ardenne

    Christophe Porquier, vice‐président « Ecodéveloppement et Energie‐Climat » ‐ Région Picardie

    Guy Hascouët, président du groupe des élus EELV ‐ Région Bretagne

    Agnès Mollon, présidente du groupe des élus EELV ‐ Région Auvergne

    Emmanuel Cau, vice‐président Aménagement du Territoire, Environnement et Plan Climat ‐ Région Nord‐Pas de Calais

    Pierre Mériaux, élu au sein de la commission « Energie ‐ Climat » ‐ Région Rhône‐Alpes

    David Cormand, président du groupe des élus EELV ‐ Région Haute‐Normandie

    Cécile Duflot, présidente du groupe des élus EELV ‐ Région Ile de France

     

     

  8. PROSPERITE SANS CROISSANCE, La transition vers une économie durable

    Un petit livre facile d’accès de Tim Jackson (éditions De Boeck) à lire d’urgence pour clarifier et valider nos propositions dans nos campagnes et combats à venir.

    •  la taille de l’économie mondiale a été multiplié par 5 depuis 1950 et si elle continuait à croitre au même rythme elle serait 80 supérieure en 2100 ce qui est ingérable du point de vue des émissions de gaz à effet de serre et de l’épuisement des ressources,
    •  moins de 5% des échanges quotidiens sur les marchés financiers correspondent à des biens et services existants,
    •  20% de la population mondiale gagne 2% des revenus et 20% des plus riches accaparent 74% des revenus,
    •  la croissance sans précédent , au niveau mondial, entre 1990 et 2007 a été alimenté par une expansion massive du crédit et des niveaux d’endettement des particuliers et des Etats : ce sont les politiques de croissance qui ont provoqué sa chute,
    •  60 ans de croissance économique  n’ont pas entrainé une amélioration équivalente en matière d’accès aux besoins élémentaires ( accès à l’eau, alimentation, santé, logement, éducation…) et pour beaucoup, au nord comme au sud la situation a empiré,

    « Une économie fondée sur l’expansion perpétuelle d’une consommation matérialiste alimentée par l’endettement est écologiquement intenable, socialement problématique et économiquement instable »

    On ne peut pas continuer ou reprendre une économie de la croissance comme si de rien n’était mais on ne peut pas non plus passer à une macroéconomie écologiste du jour au lendemain au risque de provoquer instabilité économique, récession, chomâge, chaos social…sans résoudre les urgences écologiques.

    Comment gérer cette transition économique, sociale, comportementale et psychologique ?

    Devant cette angoisse personnelle et collective, cette peur de l’inconnu, beaucoup se retrouvent , à des degrés divers, dans la perspective de la « croissance verte » et de ce qu’on appelle le « découplage relatif » : une relance de la croissance basée sur des sources d’énergies moins(ou pas) polluantes et sur la vente de services non matériels, de produits non polluants ; faire de l’innovation, gagner en efficacité énergétique, faire moins de dégâts environnementaux, moins de pollution, moins d’utilisation de ressources finies… mais :

    • cette « croissance verte » s’appuie sur des activités manufacturières (socialement et écologiquement insoutenables) avec les importations des pays du sud et l’expansion des services financiers pour les payer,
    • nos services non matériels et nos loisirs de consommation sont responsables de 25% de notre « empreinte carbonée »,
    • effet pervers, une dose d’économies liées à l’efficacité énergétique ou autre peut être dépensée dans d’autres secteurs de consommation très carbonnés (transport aérien, rocades et contournements par exemple) ; le découplage relatif peut avoir l’effet pervers de nous éloigner du « découplage absolu » (prospérité sans croissance).

    Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas le faire, le favoriser, l’élargir, mais sans entretenir l’illusion que cela suffira (en revendiquant par exemple un new deal vert)ni que cela nous met , même insuffisamment, sur la bonne voie.

    Tout l’intérêt du livre de Tim Jackson (commissaire à l’Economie de la commission du développement durable du Royaume Uni) est, à partir de ces pesants constats, d’ouvrir une perspective économique et sociale crédible et opérationnelle qui valide et donne du sens à une économie mondiale de transition vers une prospérité sans croissance (ce que nous avons appelée décroissance sélective et solidaire à notre dernier congrès) qui réponde à la fois aux urgences écologiques et sociales.

    Dans le cadre de ce court article, nous ne pourrons que vous mettre l’eau à la bouche sur les solutions proposées et vous donnez envie d’en savoir plus :

    • l’économie et la société doivent impérativement prendre en compte les limites de la planète et des ressources, se fixer des plafonds de pollution , des objectifs de réduction des consommation de ressources avec des indicateurs clairs et socialement partagés,
    •  donner un prix au climat, taxer le carbone et moins le travail, quantifier les coûts sociaux et environnementaux du productivisme (remettre en cause le PIB, développer les monnaies locales et complémentaires, changer d’échelle avec les Etats généraux de l’ESS…),
    •   soutenir la transition écologique de l’économie notamment dans les pays émergents avec une réduction de la frénésie de la consommation ostentatoire au nord (ce qui impactera les exportations massives des pays émergents et supposera des mesures de reconversion soutenue par exemple par une taxe carbone à l’importation ou sur les flux financiers),
    • développer une théorie macroéconomique écologique qui trouve les voies du bien être pour tous à production constante : ce sont de nouvelles approches sur la consommation, l’investissement, la productivité du travail
    • réduire les inégalités et les écarts de revenus est une exigence de justice et d’efficacité économico-écologique pour réduire les coûts sociaux, les consommations « positionnelles »…
    • développer une économie résiliente capable de résister aux chocs extérieurs (crise bancaire, crise de la mondialisation …), de multiplier la relocalisation et les communautés locales pour permettre la subsistance et le mieux être de tous,
    •  démanteler la culture du consumérisme : plus n’est pas forcément mieux, renouer avec la durabilité et la réparation des objets, mettre en cause la publicité et le gaspillage généralisé,
    •  développer un hédonisme alternatif, retrouver du sens à la vie, aux échanges et aux solidarités, à la création individuelle et collective…
    •  mettre en œuvre de nouveaux indicateurs d’espérance de vie en bonne santé, de niveau d’éducation, de vie sociale, de résilience des communautés…

    3 dernières idées centrales de ces perspectives :

    • cette réorientation forte de l’économie vers une prospérité sans croissance passe par des investissements massivement et prioritairement dans l’écologie et les emplois verts …nous sommes bien loin du soupoudrage actuel à la marge, cela suppose des choix frontales,
    • l’objectif n’est plus d’augmenter à tout prix l’automatisation et la productivité du travail mais de stimuler la recherche permanente vers des activités et des secteurs sobres en carbone et en consommation de ressources mais riche en utilité sociale et intense en main d’œuvre.
    • en effet la productivité du travail augmentant malgré tout, avec une production écologiquement contrainte de s’auto-limiter, le meilleur moyen de maintenir la stabilité macroéconomique et de préserver les moyens de subsistance de tous est de partager le travail nécessaire (en le complétant par des activités choisies).
    • dépasser l’Etat schizophrène qui prétend défendre les biens communs et l’avenir de la planète et relance sans cesse la guerre économique et la course à l’hypothétique croissance. Tant qu’une autre voie de stabilité macroéconomique n’apparaitra pas comme une alternative possible, les mutations nécessaires n’auront pas lieu.

    On voit bien que nous retrouvons derrière cette « prospérité sans croissance » une mise en cohérence de beaucoup de nos propositions (je vous laisse en faire la liste) mais en levant l’ambiguité d’une « croissance verte » qui rassure à la marge sans prendre en compte les conséquences lourdes et datées des urgences écologiques et sociales que nous connaissons.
    L’intérêt d’ une « prospérité sans croissance »  c’est d’ouvrir un chemin crédible et désirable de la frugalité heureuse.

    Rouen, le 2 Août 2010     Jean Pierre LANCRY

  9. Les Jeunes Écologistes débarquent en Normandie

    Dans quelques semaines, un groupe local des Jeunes Écologistes, le mouvement de jeunesse de l’écologie politique, va voir le jour à Rouen.
    Créé en 2001, le mouvement des Jeunes Verts fête cette année ses 10 ans d’existence à Clermont-Ferrand lors des Journées d’été d’EELV : l’occasion pour ses quelques 500 membres venus de toute la France de réaffirmer leur volonté d’ouverture et d’intégration de tous ceux qui ont rejoint ses dernières années la pensée écologique. Amorcée il y a un an, cette nouvelle dynamique s’était illustrée, en novembre dernier, par un changement de nom des « Jeunes Verts » aux « Jeunes Écologistes ».
    Face à la crise systémique (crises écologique, financière, sociale, économique et politique) que nous traversons, les Jeunes Écologistes s’efforcent, aux côtés de leurs aînés, de réfléchir à un nouveau modèle de société de qui n’oppose pas la protection de notre modèle social à celle de l’environnement. Par des moyens originaux, ils participent aussi à la promotion de ces solutions nouvelles auprès des jeunes et des moins jeunes. Face au désengagement de beaucoup, ils essayent d’inventer une nouvelle façon de la politique qui mêle pédagogie, humour et convivialité tout en restant à la hauteur des idées qu’ils défendent.
    Les Jeunes Écologistes sont déjà présents dans la plupart des régions et des grandes métropoles grâce à de nombreux groupes locaux. Rouen et la Haute-Normandie font partie des seules dernières métropoles à ne pas compter de groupe local des Jeunes Écologistes.
    Ce sera chose faite dans quelques semaines, avec l’aide d’EELV Haute-Normandie.

     

    Pour en savoir plus sur les Jeunes Écologistes :

  10. Un nouveau groupe local sur la rive gauche de l’agglo rouennaise

    Vous vivez sur la rive gauche de l’agglomération rouennaise (Petit et Grand Quevilly, Petit et Grand Couronne, Saint Etienne du Rouvray, Sotteville-lès-Rouen) et vous avez envie de participer à des projets écolos en ville, de remettre un peu de vert sur nos pavés, alors rejoignez-nous !

     

    Emploi, logement, santé et pollution, garde d’enfants et restauration scolaire, transports, risques industriels, espaces verts, information et consultation des habitants… sont des questions sur lesquelles les militants et les élus écologistes se battent pour faire avancer des solutions écologiques et solidaires, dans le sens de l’intérêt général.

     

    Venez vous faire connaître, poser vos questions, proposer vos idées et vos savoir-faire, vendredi 2 septembre à 18h30 (lieu à préciser).

     

  11. 30 septembre, 1er et 2 Octobre 2011 : Marche pour l’accès à la Terre entre Brionne et Bernay (27)

    Sans vous, ils resteront sans Terre …

    En France, 202 fermes disparaissent chaque semaine. En Normandie, Le nombre de ferme a été divisé par deux au cours de ces vingt dernières années.
    Le béton et le bitume grignotent les terres agricoles, source de notre alimentation : 1300 ha chaque semaine ou l’équivalent de la surface d’un département français tous les 7 ans.
    Dans ce contexte, des femmes et des hommes souhaitent développer des activités agricoles tournées vers le marché local (AMAP, marchés, restauration collective) et respectueuses de l’environnement, mais peinent à y arriver en raison d’une réelle difficulté pour accéder à la terre.
    Il est urgent d’inverser cette tendance !!
    Du 30 Septembre au 2 Octobre, Terre de Liens Normandie, ses sympathisants et ses partenaires associatifs marcheront pour l’accès à la Terre entre Brionne et Bernay, aux côtés de porteurs de projets agricoles en quête de terres.

    objectifs

    • Soutenir les porteurs de projet dans leur recherche de terres, longue et difficile, pour que ces derniers puissent enfin exercer leur activité agricole et ainsi contribuer à la relocalisation indispensable de notre agriculture et à la préservation de l’environnement et des paysages du département !
    • Interpeller les différents acteurs du département de l’Eure sur les problématiques d’affectations des terres et sur leurs responsabilités dans l’aménagement futur de leur territoire et dans la réorientation du modèle agricole.

    Au Programme :

    • 30 Septembre soir : projection débat à Brionne
    • 1er Octobre : Départ de la Marche prévu sur le marché de Brionne, en compagnie de l’âne. Marche jusqu’à Bernay ponctuée par des animations et des haltes dans 3 mairies pour interpeller les élus locaux sur leur gestion du foncier, et leur rôle et pouvoir quant à la préservation et au développement d’une agriculture locale
    • 1er Octobre soir : café débat ou table ronde sur l’accès au foncier
    • 2 Octobre matin : Actions/animations sur le marché de Bernay
    Venez Nombreux Marcher avec eux !!!

    Contact

    Camille de Rostolan
    Terre de Liens Haute Normandie
    09 70 20 31 17
    06 85 44 45 75
    billet publié le 25 juillet 2011 dans saintpierre-express

  12. La Haute-Normandie classée région la plus pollueuse de France par l’Insee en juin 2011

    Dans son Cahier d’Aval n°91 de juin 2011, l’Insee publie une étude révélatrice sur les indicateurs du développement durable en Haute-Normandie. Notre région y apparaît comme la région la plus pollueuse de France, du point de vue de l’impact sur le climat, de la consommation énergétique, des risques industriels et de la production de déchets. La biodiversité y apparaît peu respectée. Parallèlement, les indicateurs sociaux apparaissent préoccupants en ce qui concerne l’espérance de vie et la mortalité prématurée. Région jeune et fortement industrialisée, elle apparaît enfin comme une région où les jeunes sont plus souvent touchés par la précarité, moins diplômés, avec une insertion plus difficile. Il est cependant noté que, face à cette situation, l’effort régional en faveur de la formation continue est le plus élevé parmi les régions métropolitaines.
    Cette étude est le fruit de 12 années d’observation menée par l’Arehn (Agence régionale de l’environnement de Haute-Normandie), qui a mis en place un observatoire regroupant une batterie d’indicateurs régionaux sur le développement durable. Un important travail a été réalisé au niveau national entre l’Insee et le SOeS (service statistique du ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement) pour la mise à disposition d’indicateurs du développement durable. Le choix des indicateurs s’appuie sur la stratégie nationale du développement durable (SNDD) d’août 2010 qui définit 9 défis du développement durable.
    La stratégie nationale de développement durable a été adoptée par le Gouvernement pour la période 2010-2013 dans le cadre de la loi de programmation du Grenelle de l’Environnement. Des indicateurs ont été définis et répartis dans 9e défis sur les thèmes environnementaux, économiques et sociaux propres au développement durable. Cette classification en 9 défis a été utilisée dans cette publication pour comparer la Haute-Normandie avec les autres régions françaises.
    L’objectif de cette étude en partenariat entre l’Arehn et l’Insee de Haute-Normandie est de sensibiliser et de mobiliser les décideurs régionaux, en réponse à la nécessité de mieux positionner les enjeux du développement durable en Haute-Normandie.

    « Le poids important de l’industrie dans l’économie de la Haute-Normandie pénalise la région en matière de développement durable : impact sur le climat, consommation énergétique, risques industriels, production de déchets. La Haute-Normandie est ainsi la 1ere région qui émet le plus de gaz à effet de serre par habitant et la 2e par rapport à son PIB : presque deux fois plus que la moyenne de la métropole.
    La région est également une grosse productrice de déchets par habitant. Les entreprises haut-normandes produisent le plus de déchets dangereux par habitant : 3 fois plus que la moyenne de la Métropole en 2008.
    Elle est aussi la 2e région avec la plus forte densité de sites Seveso : ceux-ci se concentrent dans les zones industrielles de la vallée de Seine. Il faut cependant noter la part plus importante de l’investissement industriel haut-normand consacré à la protection de l’environnement : 8 %, soit la 4e région de métropole. Le secteur des éco-entreprises est dynamique, la Haute-Normandie compte la plus forte part d’emplois dans ce domaine.
    Les caractéristiques de l’agriculture, à la fois plus intensive et, toutes proportions gardées, plus présente sur le territoire haut-normand que dans d’autres régions, pèsent également fortement, en particulier sur la biodiversité.
    L’agriculture biologique est peu développée : 0,5 % de la surface agricole en 2008 contre 2,1 % en Métropole. D’une façon générale, le territoire haut-normand se caractérise par une faible part de sa surface couverte par des sols naturels : 23 % contre 39 % du territoire métropolitain en 2008. Cela s’explique par la géographie de la région : il y a moins de zones non habitables ou non cultivables que dans d’autres régions. Les zones artificialisées couvrent 12 % du territoire. La Haute-Normandie est une région où l’urbanisation et la périurbanisation sont plus fortes qu’ailleurs.
    Les indicateurs sociaux sont très contrastés : préoccupants en ce qui concerne les écarts de salaires entre hommes et femmes, l’espérance de vie, la mortalité prématurée, la formation et l’insertion des jeunes et la densité de médecins, mais bons en matière de logement social. La Haute-Normandie est une région où les jeunes sont nombreux, mais aussi plus souvent touchés par la précarité. Ils sont moins diplômés et leur insertion est plus difficile. Face à cette situation, l’effort régional en faveur de la formation continue est le plus élevé parmi les régions métropolitaines. »
    billet publié le 15 juin 2011 dans saintpierre-express

  13. Ouverture du site

    Oyez oyez, voici donc votre site. Cet article n’a aucune particularité sinon celle de l’annoncer. il est rangé dans la catégorie Actualité.

  14. Article multicatégorie

    Cet article appartient à deux catégories à la fois : la 1 ET la 2

  15. Article diaporama

    Dans cet article, nous avons mis en ligne un diaporama. Cliquer sur une photo permet d’ouvrir le diaporama et de le feuilleter. Nous choisissons une des images à usage de vignette.

    Par contre l’article n’est pas mis en exergue, il est juste « rangé » dans la catégorie « Articles de démo », sans plus.

     

    Pour mettre en ligne des images, des diaporama, voir sur le site support :

    https://eelv.fr/support/les-images/

     

  16. Vidéo et article à la Une

    Nous sommes ici exactement dans la même configuration que pour l’article « Photo et article à la Une ».

    On ne peut mettre en Une que les vidéos issues de Dailymotion. Il suffit de l’intégrer par l’entrée du code d’identification. Et on choisit si on veut la mettre à la Une aussi, ou pas. Par contre, évidemment la vidéo ne sera pas dans le diaporama. La vignette de l’article sera la vidéo elle-même et il est possible de la lire meme en page d’accueil dans la vignette.

    Les autres vidéos ont été intégrées par du code embed, que ce soit de Youtube ou de Dailymotion et centrées avec les balises <center> et </center>. Elles ne peuvent être mises en exergue.

     

    Pour mettre les vidéos en Une, voir le site support : https://eelv.fr/support/les-videos/

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