Archives de : Laetitia Sanchez

  1. Notre-Dame des Landes : Non aux expulsions, non à l’aéroport

    Mardi 16 octobre à l’aube, plus de 500 CRS et gendarmes mobiles ont investi un coin de bocage de la campagne nantaise. L’objectif de ce déploiement de force ? Évacuer 150 jeunes des lieux de vie qu’ils ont crée depuis 3 ans sur des terres agricoles promises au béton par un projet d’aéroport inutile, ruineux et écologiquement destructeur.

    En deux ans, ces défenseurs d’un autre modèle de société ont réparé des bâtiments à l’abandon, construit des cabanes, une boulangerie, un potager collectif, une éolienne … mettant ainsi en pratique le modèle alternatif qu’ils défendent, un modèle basé sur l’autogestion, le partage et l’autonomie de l’individu.

    En 10 jours, et malgré une résistance acharnée, ces lieux de vie ont été rasés, et ces jeunes se retrouvent à la rue, à la veille de l’hiver, et alors que la crise du logement bat son plein. Pourtant, ils ne renoncent pas, forts de soutiens toujours plus nombreux d’organisations diverses et de particuliers.

    C’est pourquoi nous, organisations signataires de cet appel, réaffirmons notre soutien aux résistants à l’aéroport de Notre dame des Landes, ainsi que notre opposition à ce projet d’un autre âge. Dans un contexte de raréfaction du pétrole, de disparition de terres agricoles et humides, de restrictions budgétaires et de nécessaire lutte contre le changement climatique, un 137ième aéroport en France est une aberration à tous les niveaux, et ne se justifie que par la voracité d’un groupe, Vinci, plus attaché à satisfaire ses actionnaires que les besoins locaux, et à la complicité de pouvoirs publics dominés par une vision passéiste du développement des territoires.

    Car rien ne justifie ce projet : il existe déjà un aéroport à Nantes, c’est d’ailleurs l’un des mieux classés d’Europe. Il est très loin d’atteindre saturation, et de simples aménagements, bien moins coûteux qu’un déménagement, permettraient de résoudre les problèmes de bruit et de survol des habitations.

    Par ailleurs, l’hypothèse d’un développement du trafic aérien alors que toutes les études montrent que le pétrole se raréfie, augmentant les coûts du transport aérien, est absurde. L’urgence , à la fois climatique et économique, exige au contraire de préparer une société de l’après pétrole où la place de l’avion sera nécessairement décroissante.

    Enfin, alors que la question de la production de nourriture pour les 9 milliards d’êtres humains que comptera la planète demain est de plus en plus pressante, il est inadmissible de faire disparaître ainsi 2000 hectares de terres agricoles.

    Pour toutes ces raisons, nous réaffirmons notre détermination à lutter contre ce projet inutile, dépassé et ruineux jusqu’à son abandon, et nous invitons tous les citoyens à nous rejoindre dans les semaines qui viennent.

    Claire Lutz, membre du bureau régional d’EELV Haute-Normandie

     

    Appel à rassemblement à 14h30 samedi 3 novembre, parking Vinci de la place de la Haute-Veille Tour à Rouen

    6 organisations signataires : Greenpeace Rouen, L’ARBRE, Urgence Climatique Justice Sociale, Stop EPR, NPA, EELV

    Pétition en ligne à signer (déjà près de 15.000 signatures au 02/11) :  http://www.aeroport-nonmerci.fr/

     

     

     

  2. Accident du Pont Mathilde à Rouen : cap vers les transports collectifs

    Chacun aura été frappé par la violence de l’accident survenu lundi 29 octobre entre deux poids lourds sur le pont Mathilde. On peut seulement se féliciter que la catastrophe n’ait fait qu’un blessé  léger et toutes nos pensées vont aux cinq familles de forains qui ont perdu leurs caravanes.

    Le Préfet et le Maire de Rouen ont présenté aujourd’hui le nouveau plan de circulation à l’échelle de l’ensemble de la région rouennaise, suite à la fermeture du pont Mathilde, à savoir :

    –      La déviation des camions par l’ouest (A29 – A151 – A150), avec l’interdiction d’emprunter l’A28 à partir de l’échangeur du Pucheuil ;

    –      La nécessaire diminution du nombre de véhicule entrant dans Rouen et sa proche périphérie, les autres ponts ne pouvant pas absorber le trafic du pont Mathilde ;

    –      Et la priorité donné aux transports en commun, notamment par des aménagements sur les carrefours « clefs », (tel celui du bas de la rue Jeanne d’Arc).

    Ces dispositions reprennent les propositions formulées par les écologistes depuis des années pour interdire la circulation des poids-lourds en centre-ville sans contournement Est. Nous regrettons seulement que ce soit l’accident du pont Mathilde qui ait déclenché ses décisions.

    Cependant, la question de la circulation des poids lourds et au-delà des véhicules individuels ne peut être réglée par un simple changement du plan de circulation, c’est l’ensemble des logiques de déplacement et de transport qu’il faut revoir.

    Pour le transport de marchandises, les élu-es écologistes défendent au sein de leurs collectivités le développement du ferroviaire et du fluvial en tant qu’alternatives à la route. Cela passe par le développement des infrastructures, réseaux, plateformes multimodales, gare de triage de Sotteville. Mais il est également nécessaire de revoir notre approche des zones logistiques, trop souvent situées en cœur de tissu urbain et desservies uniquement par la route. Le principe de la multi-modalité des zones logistiques doit être généralisé. Ces zones doivent être desservies, en plus de la route, au minimum par le ferroviaire ou le fluvial, au mieux par les deux. Il est aussi nécessaire de relocaliser ces zones en périphérie urbaine, en priorité sur les friches industrielles.

    Concernant les déplacements de véhicules individuels, la fermeture du pont Mathilde va rendre particulièrement difficile la circulation automobile. On peut se féliciter que la CREA vienne de renforcer la capacité du Métro et la ligne 7 qui pourront accueillir une partie de ces naufragés de la route. Cependant cet accident est révélateur de la dépendance de notre territoire au mode routier et de l’urgence à développer une alternative crédible et performante. 

    Pour atteindre cet objectif, il faudra :

    –    développer plusieurs lignes à forte capacité, dites « TCSP » (transport en commun en site propre), a minima deux « Est-Ouest » et une « Nord-Sud » ;

    –    renforcer la fréquence et l’amplitude horaire des bus ;

    –    créer environ 5.000 places de parkings P+R aux entrées d’agglomération ;

    –     réaliser deux tram-train à l’Est et l’Ouest de l’agglomération pour les liaisons inter urbaines (Elbeuf-Barentin) ;

    –     réouvrir la ligne ferroviaire « Rouen-Evreux » ;

    –     et développer l’offre de navettes rapides, le transport à la demande et le covoiturage pour les territoires périurbains.

    L’ensemble de ces mesures devraient permettre à notre agglomération de faire face à ses besoins de mobilité et de poursuivre son développement économique sans devoir en permanence, sous la menace d’une catastrophe routière telle que notre agglomération vient de la vivre, tout en préservant les finances publiques et l’environnement.

     Pour les groupes d’élu-e-s EELV,

    Région Haute-Normandie

    CREA

    Ville de Rouen

    Le président

    Le président

    Les co-présidents

     David CORMAND

     Cyrille MOREAU

     Françoise            Jean-Michel LESCONNEC  &     BEREGOVOY

    _______________________________________________________________

    Contacts Presse

    EELV Région Haute-Normandie – Alice de Mascarel – 06.28.19.46.81

    EELV CREA – Alice Briant 

    EELV Mairie de Rouen – Ludivine Perroux 

    Communiqué de presse

    31 octobre 2012

     

  3. La poursuite du projet de Contournement Est de Rouen : Le choix du passé, le choix de l’immobilisme

    Rouen, le 19 octobre 2012

    Le préfet Bousquet a réuni aujourd’hui les élus qui forment le comité de pilotage du contournement-Est de Rouen. Les études sur les 34 fuseaux retenus étant achevées, le préfet a annoncé la poursuite du projet de liaison A28-A13 (terme préféré par l’Etat à celui de contournement Est), en présentant un tracé préférentiel, passant la Seine au niveau de Port-Saint-Ouen. Dans le territoire de l’Eure, on trace au plus court, au travers de la forêt de Bord et de la commune de Léry, sans tenir compte des enjeux humains et environnementaux.

    Une nouvelle fois, nous sommes partis sur un projet injuste socialement, puisque ce sera une concession avec péage, seul moyen de financer ce projet à plus d’un milliard d’euros, sans – trop – puiser dans les deniers publics… Mais il faudra quand même les solliciter pour une part importante, alors même qu’il n’existe aucune clé de répartition du financement entre collectivités et Etat à l’heure actuelle, et tandis que le Grand Contournement Ouest de Strasbourg, moins cher et d’une rentabilité financière supérieure, vient d’être abandonné faute de financeurs privés.

    Qui peut donc encore croire que la liaison A28 – A13 réunira le tour de table financier nécessaire ?

    Le préfet espérait qu’émerge de la discussion un tracé consensuel pouvant être soumis au gouvernement. Ce n’est pas le cas, des élus dont la commune va être traversée et coupée en deux protestent, ce qui est bien sûr complètement légitime : comment accepter qu’un tracé autoroutier passe à 100 mètres des habitations ?

    Le préfet déclare que l‘Etat a exprimé « son désir que le projet désormais avance vite », mais avec ce projet archaïque, on s’apprête à geler tout développement du territoire, selon un calendrier où le premier coup de pioche n’aura lieu, si tout se passe bien, qu’en 2020, et d’ici là le risque de ne prendre aucune décision innovante en matière de mobilité sera prégnant.

    Encore une fois notre territoire a enclenché la marche arrière sans répondre aux besoins immédiats et criants de nos concitoyen-ne-s. On se moque de l’humain et de l’environnement, avec ce tracé premier prix. Pour répondre aux attentes du passé, nous tournons le dos aux solutions alternatives porteuses d’avenir pour notre territoire.

    Jérôme BOURLET
    Conseiller régional de Haute-Normandie – Vice-président de la Commission Transport

    Laetitia SANCHEZ
    Secrétaire Régionale – EELV – Haute-Normandie

  4. Contournement Est de Rouen : Regardons l’avenir en face, passons à autre chose !

    Contournement Est de Rouen :
    Regardons l’avenir en face, passons à autre chose !

    Alors que le préfet de Haute-Normandie a annoncé réunir ce vendredi le comité de pilotage du projet de contournement Est de Rouen après avoir, selon lui, « purgé l’hypothèse environnementale », EELV Haute-Normandie appelle tous les décideurs politiques, économiques et institutionnels à tenir un discours de vérité, et à mettre fin aux promesses sans lendemain.

    Oui, c’est vrai, il y a urgence !

    Il y a une urgence de santé, celle de résoudre les problèmes de pollution de l’air liée à la circulation routière. La majorité des flux de véhicules[1]allant en centre-ville, le contournement Est ne ferait qu’apporter une pollution atmosphérique supplémentaire vers les périphéries, sans permettre de réduire significativement celle du centre-ville de l’agglomération.

    Il y a urgence à stopper la pollution de nos ressources en eau ! Le contournement Est impacterait très gravement le captage de la Chapelle (Saint-Etienne du Rouvray), essentiel pour l’alimentation en eau potable des habitant-e-s de la CREA, mais également, quels que soient les tracés, un ensemble de bassins d’alimentation en eau potable du territoire (dont certains captages Grenelle[2]).

    Il y a urgence à répondre aux besoins de mobilité de nos concitoyen-ne-s, maintenant, pas dans 10 ou 15 ans. Il n’y a pour l’instant pas d’alternatives satisfaisantes à la voiture pour se déplacer depuis les zones périurbaines, pour aller au travail, à l’école, dans les espaces de loisirs…

    Il y a urgence à réorganiser la filière logistique dans notre région, pour décongestionner nos routes (où passent plus de 70% des marchandises transportées en Haute-Normandie) car la majorité des flux de camions entrant dans l’agglomération rouennaise ne sont pas des flux de transit.

    Il y a urgence à préserver la qualité de nos paysages et de nos cadres de vie ! Avec le contournement, ce seraient les réservoirs de biodiversité les plus riches de l’agglomération, ultimes indicateurs de la qualité de nos cadres de vie, ainsi que des terres agricoles périurbaines de qualité et des zones de loisirs qui seraient détruits.

    Il y a urgence à devenir raisonnable quand il s’agit des deniers publics et des finances de nos concitoyen-ne-s! Ce contournement sera une concession avec péage obligatoire, c’est-à-dire une nouvelle injustice sociale, avec une infrastructure à 2 vitesses, la rapide pour les riches, et pour les autres qu’ils se débrouillent ! Enfin, il coûterait 1,2 milliard d’euros ! Alors que le Grand Contournement Ouest de Strasbourg, moins cher et d’une rentabilité financière supérieure, vient d’être abandonné faute de financeurs privés, qui peut croire que le Contournement Est de Rouen réunira le tour de table financier nécessaire ?

    Il est donc l’heure de se rendre à l’évidence… Non, le contournement Est de Rouen ne doit pas se faire, et il ne se ferra pas !

    Mais pour répondre à ces urgences, il existe des alternatives ! EELV – Haute-Normandie appelle donc tous les décideurs politiques, économiques et institutionnels à se rassembler pour mettre en œuvre ensemble les solutions qui répondent aux besoins urgents de nos concitoyen-ne-s.

    Les acteurs économiques doivent reconnaître l’existence de la liaison A28-A13A l’ouest de Rouen, par la Sud III et la rocade Sud. Elle dessert avantageusement le port. Pour que le contournement Ouest soit finalisé, il ne reste plus qu’à terminer les accès au pont Flaubert et la liaison sans ronds-points à la Sud III.

    Pour favoriser enfin le transfert modal vers des modes de transport moins émetteurs de gaz à effet de serre, il faut favoriser les offres de transport fluvial et ferroviaire entrant au cœur de l’agglomération.

    Pour les habitant-e-s, et notamment celles et ceux des zones périurbaines, une politique ambitieuse et innovante de développement de l’offre de transports collectifs doit se confirmer. Après les efforts d’équipements sur le cœur d’agglomération, l’accent doit porter sur la desserte des zones périurbaines: tram-trains, parkings-relais, amélioration de l’offre de covoiturage, bus à haute qualité de services… La CREA, à la recherche de concepts nouveaux, devrait répondre au 3ème appel à projets pour développer des solutions de transports en commun innovantes (par exemple un téléphérique urbain pour la desserte des plateaux). La Région de son côté doit poursuivre cette ligne positive d’amélioration des dessertes TER, en devenant une autorité coordonnatrice du développement de nouvelles formes de déplacements périurbains, dont le tram-train.

    D’autres solutions d’application immédiate sont possibles, notamment la gratuité du péage d’Incarville. Demandée par M. Jean Louis Destans, président du Conseil général de l’Eure, lors du débat public en 2005, elle n’a pourtant jamais été avalisée. Pour que le contournement Ouest prenne forme dès à présent, il serait également simple de prendre un arrêté préfectoral organisant la déviation du flux de transit hors des centre-villes.

    Ayons donc le courage de reconnaître qu’il est temps d’abandonner ce projet d’un autre âge, pour enfin préparer l’avenir, sur des bases respectueuses des habitant-e-s, de leurs ressources et de leur environnement.

    Laetitia Sanchez

    Secrétaire régionale – Europe Ecologie –Les Verts Haute-Normandie

    Jérôme Bourlet

    Conseiller régional de Haute-Normandie – Vice-président de la commission transport


    [1] Sur les D 6015, D 6014 et RN31.

    [2] Les « captages Grenelle » ont été identifiés comme étant les plus menacés par les pollutions diffuses, et sont objets de mesures de protection prioritaires. Voir  http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-preservation-de-la-ressource-en.html

  5. Pétroplus : une double-peine sociale et environnementale

    La décision de liquidation de la raffinerie Pétroplus de Petit-Couronne est une catastrophe économique et sociale, qui affecte gravement l’agglomération rouennaise. Elle est en même temps un désastre sur le plan de l’environnement, démontrant que la nécessaire transformation du secteur pétrolier face au défi énergétique est loin d’être anticipée.

    500 emplois directs, environ 1 500 salariés chez les sous-traitants, 4 000 familles au total touchées… La justice, en prononçant mardi 16 octobre la liquidation de la raffinerie Pétroplus à Petit-Couronne (Seine-Maritime), a provoqué un véritable séisme en Haute Normandie. Plus personne ne semble croire que de nouveaux repreneurs utiliseront le délai donné jusqu’au 5 novembre pour se manifester. En effet, il faut entendre deux éléments-clés dans cette affaire : l’attitude du groupe pétrolier Shell, et la question du carburant automobile.

    Shell : des profits sans contreparties

    La catastrophe Pétroplus est d’abord le résultat du désengagement de Shell, société créatrice du site en 1929 qu’il a revendu à Petroplus en 2008. Un désengagement qui correspond à la « stratégie de la terre brulée » qu’appliquent de nombreuses multinationales, exploitant les sites industriels et leurs salariés avant de les abandonner lorsque la rentabilité diminue. Jamais les investissements nécessaires à l’évolution de cette raffinerie n’ont été enclenchés, la condamnant avec cynisme depuis quelques années.

    Alors que Shell vient de recevoir, dans des conditions détestables, l’autorisation d’exploitation de nouveaux gisements au large de la Guyane française, on ne peut être qu’exaspéré par l’attitude des multinationales pétrolières : pour ces entreprises parmi les plus profitables au monde, les ressources naturelles et les salariés sont à exploiter sans modération.

    Pétrole : à quand la préparation de l’après Diesel ?

    Parmi les causes des difficultés de Petroplus, son inadéquation au carburant majoritairement utilisé en France : le Diesel. Les observateurs expliquent depuis longtemps la vulnérabilité des structures de petite taille qui n’ont pas reçu les investissements nécessaires pour s’adapter à la surconsommation de ce carburant en France. Du fait d’une taxation avantageuse, le Diesel est majoritaire dans notre pays, alors même que les études scientifiques démontrent sa dangerosité pour la santé.

    Tout en accompagnant les salariés de Pétroplus et le tissu économique local, une question d’urgence sociale, il reste au gouvernement deux chantiers majeurs à ouvrir :

    –         provoquer et assumer un réel rapport de force avec les multinationales pétrolières, en les mettant devant leurs responsabilités sociales et environnementales,

    –         prendre les mesures de fond nécessaires à l’évolution du parc automobile vers des véhicules plus économes et plus propres, à travers un plan global de préparation de la transition énergétique qui accompagnera l’évolution à la fois de la filière automobile et de la filière pétrolière.

     

    Jean-Philippe Magnen, Elise Lowy, porte-parole

  6. Bolbec : pour une eau de qualité

    Bolbec : pour une eau de qualité

    Pour un retour à une eau potable au robinet,

    Pour une eau de bonne qualité constante,

    Pour que les administrations agissent,

    Pour que les responsables paient.

    Ce que l’on sait à peu près, en bref

    • Depuis juillet 2012, la préfecture a annoncé la présence d’un produit chimique, la N-NITROSOMOR-PHOLINE, cancérigène probable, dans l’eau potable de plusieurs quartiers de BOLBEC et de plusieurs communes aux alentours. Plusieurs captages d’eau sont concernés sur la zone de la Communauté de Communes Caux Vallée de Seine.

     Suite à ces analyses inquiétantes, concernant ce produit devenu problématique pour la santé, les autorités de l’état ont recommandé de ne plus utiliser l’eau pour la consommation humaine (ne pas boire l’eau, ne pas faire cuire les aliments avec …etc.).

    • De l’eau en bouteille est donc distribuée aux habitants concernés dans l’attente d’un retour à la normale.

    • Des travaux sont lancés pour raccorder les secteurs impactés à des zones aux alentours dont les captages sont considérés comme étant sains.

    • Une entreprise, ORIL a, par ailleurs, engagé des travaux pour limiter (ou supprimer ?) ce produit de ses rejets.

    Voilà peu ou prou ce que l’on lit ou entend, ici ou là, en creusant quand même un peu.

     Ce que l’on aimerait vraiment savoir de plus près

     Comment ce produit est-il arrivé dans l’eau (mode de contamination) et quelle est l’étendue de la zone concernée ? et depuis quand ?

     Quels sont les travaux nécessaires et les délais afin de retrouver une eau potable ?

     Pourquoi seule la consommation d’eau en direct est-elle interdite ? Quid du reste de la chaine alimentaire (bétail, industrie agro-alimentaire, commerce alimentaire, charcuterie, boulangerie …)

     Ne devrait-on pas traiter tous les produits issus de l’industrie dans les stations d’épuration des entreprises en ciblant les molécules qu’elles manipulent ?

     Ne devrait-on pas interdire l’épandage des boues des stations d’épuration, polluées par toutes sortes de produits industriels, comme le font certains pays ?

     Une dernière question : Qui va payer quoi ? (travaux, distribution eau en bouteille…)

     

    Le groupe local d’EUROPE-ECOLOGIE LES VERTS et nombre de citoyens s’interrogent au sujet de ce dossier qui dépasse, et de loin, le cadre de nos cantons et de cette seule pollution.

    L’EAU EST UN BIEN PRECIEUX, peut-être LE plus précieux puisque qu’indispensable à la Vie.

    Garder et protéger cette ressource en dehors de toute pollution est de l’intérêt vital de tous.

    C’est pourquoi aujourd’hui, nous prenons l’initiative de lancer une pétition demandant aux pouvoirs publics, et en premier lieu aux représentants de l’état, de s’expliquer devant les citoyens en organisant une réunion publique, pour informer de l’état des lieux et des actions entreprises. De même, nous aimerions savoir ce que leur inspire cette pollution, plus que regrettable, afin de modifier la réglementation actuelle pour qu’elle soit vraiment adaptée au problème de l’eau partout en France et pour toutes les situations.

    Si vous voulez boire une eau du robinet sans inquiétude, avec l’assurance qu’aucune molécule indésirable ou nuisible à la santé ne s’y trouve :

    Aidez-nous, aidez-vous en signant cette pétition interpellant les pouvoirs publics et les élus concernant les inquiétudes légitimes des citoyens sur la qualité de l’eau ici et ailleurs.

    Nous avons le droit de savoir, ils ont le devoir de nous répondre ! 

    OUI, l’eau est un bien commun et précieux.

    OUI, elle doit être accessible à tous en quantité et en qualité.

    OUI, les pollueurs doivent être les payeurs.

    JE SOUTIENS L’EXIGENCE D’UN RETOUR A UNE EAU POTABLE AU ROBINET,

    JE DEMANDE LA VERITE SUR LA SITUATION ACTUELLE.

    Pour cela, je signe ou fais signer la pétition sur :  Bolbec : pour une eau de qualité

     

    Vous pouvez également nous retrouver sur le marché de Bolbec, nous y serons présents jusqu’au 29 octobre.

    Si vous voulez nous rejoindre ou nous soutenir :

    https://hautenormandie.eelv.fr/ou sur le compte facebook : Eelv Cauxseine

    Europe-Ecologie Les Verts –  34/35 Quai du Havre 76000 Rouen

    T. 02.35.70.12.10 ou ecologie.hn@wanadoo.fr

     

    Notre pétition ainsi qu’une lettre ouverte sont adressées à :

    Mme la Ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie,

    M. le Préfet de Seine Maritime, Mrs les conseillers généraux de Bolbec et de Lillebonne,

    M. le Président du Conseil régional, M. le Président du Conseil général,

    Mme la Députée de la 9ème circonscription, M. le Député de la 5ème circonscription,

    MM.les Maires des communes concernées,

    M. le Président de la communauté de Communes Caux Vallée de Seine,

    M. le directeur de l’Agence de l’Eau Seine Normandie,

    M. le directeur de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire.

  7. Lettre ouverte aux Parlementaires haut-normands

    Rouen, le 21 septembre 2012

    Lettre ouverte aux Parlementaires haut-normands

    Mesdames Françoise GUEGOT, Luce PANE, Sandrine HUREL, Catherine TROALLIC, Estelle GRELIER, Dominique CHAUVEL, Députées

    Messieurs Pierre LEAUTEY, Guillaume BACHELAY, Christophe BOUILLON, Edouard PHILIPPE, Bruno LE MAIRE, Jean-Louis DESTANS, Hervé MORIN, François LONCLE et Franck GILARD, Députés

    Madame Catherine MORIN-DESAILLY, Sénatrice

    Messieurs Thierry FOUCAUD, Patrice GELARD, Alain LE VERN, Marc MASSION, Charles REVET, Joël BOURDIN, Hervé MAUREY et Ladislas PONIATOWSKI, Sénateurs

    Le Club des Parlementaires pour le Vélo a été créé le 5 juillet 2012, à l’initiative de Jean-Marie DARMIAN, Président du Club des villes et territoires cyclables, Maire de Créon, Député suppléant de la Gironde, et Denis BAUPIN, Vice-Président de l’Assemblée nationale, Député de Paris, ancien Président du Club des villes et territoires cyclables.

    Son objectif est de promouvoir l’utilisation du vélo comme mode de transport à part entière, en lui accordant un statut particulier dans les textes et projets législatifs.

    Le 18 septembre dernier a eu lieu la « Journée des vélo-écoles » qui s’inscrit dans le cadre de la Semaine Européenne de la Mobilité. A cette date, on compte 62 sénateurs et députés, toutes tendances politiques confondues ayant rejoint le Club des Parlementaires pour le Vélo, mais malheureusement aucun parlementaire haut-normand parmi ceux-ci encore à ce jour.

    Le vélo est devenu un acteur économique, un remède à la crise, un moyen de déplacement, seul ou en complémentarité avec les autres modes de transport, efficace, économique, écologique et sain, pour tous. C’est en effet unmode de transport à part entière qui mérite l’obtention d’un statut particulier dans les textes législatifs.

    A ce titre, nous souhaitons vous interpeler sur l’enjeu que cela représente et vous encourager à rejoindre le Club des Parlementaires pour le Vélo afin d’agir pour une vraie politique du vélo en France, notamment dans notre région et poursuivre ainsi les efforts faits par les collectivités depuis quelques années.

    Vous trouverez par ailleurs ci-dessous, et pour information, la liste des 62 parlementaires ayant déjà rejoint le Club des Parlementaires pour le Vélo.

    Dans l’espoir que vous serez sensibilisé à cette démarche,

    Je vous prie de recevoir, Mesdames et Messieurs les Député-e-s et Sénat-rices-eurs, l’expression de mes salutations distinguées.

    Laetitia SANCHEZ, Secrétaire Régionale – Europe Ecologie Les Verts Haute-Normandie

    Parlementaires, membres du Club des parlementaires pour le vélo– Laurence ABEILLE, députée du Val-de-Marne (94), adjointe au maire de Fontenay-sous-Bois
    – Eric ALAUZET, député du Doubs (25)
    – Alain ANZIANI, sénateur de Gironde (33), questeur du Sénat, adjoint au maire de Mérignac
    – Aline ARCHIMBAUD, sénatrice de Seine-Saint-Denis (93), conseillère municipale de Pantin
    – Danielle AUROI, députée du Puy-de-Dôme (63), conseillère municipale de Clermont-Ferrand, vice-présidente de Clermont Communauté
    – Alexis BACHELAY, député des Hauts-de-Seine (92), adjoint au maire de Colombes, membre du Bureau du Club des villes et territoires cyclables
    – Denis BAUPIN, député de Paris, vice-président de l’Assemblée nationale, ancien président du Club des villes et territoires cyclables.
    – René BEAUMONT, sénateur de Saône-et-Loire (71)
    – Pierre BERNARD-REYMOND, sénateur des Hautes-Alpes (05)
    – Philippe BIES, député du Bas-Rhin (67), vice-président de la Communauté urbaine de Strasbourg
    – Jean-Luc BLEUNVEN, député du Finistère (29), maire de Plabennec
    – Jean-Marie BOCKEL, sénateur du Haut-Rhin (68), président de Mulhouse Alsace Agglomération, conseiller municipal de Mulhouse
    – Michèle BONNETON, députée de l’Isère (38)
    – Corinne BOUCHOUX, sénatrice du Maine-et-Loire (49)
    – Xavier BRETON, député de l’Ain (01), conseiller municipal de Bourg-en-Bresse
    – Françoise CARTRON, sénatrice de la Gironde (33), vice-présidente de la Communauté urbaine de Bordeaux
    – Jacques CHIRON, sénateur de l’Isère (38), adjoint au maire de Grenoble
    – Michel DELEBARRE, sénateur du Nord (59), maire de Dunkerque*, président de Dunkerque Grand Littoral
    – Marie-Annick DUCHENE, sénatrice des Yvelines (78), adjointe au maire de Versailles
    – Daniel FASQUELLE, député du Pas-de-Calais (62), maire du Touquet-Paris-Plage
    – Martine FAURE, députée de la Gironde (33)
    – Daniel GIBBES, député de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin (97)
    – Jean-Patrick GILLE, député d’Indre-et-Loire (37), conseiller municipal de Tours
    – Dominique GILLOT, sénatrice du Val d’Oise (95), vice-présidente de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise
    – Jean-Pierre GORGES, député d’Eure-et-Loir (28), maire de Chartres
    – Marc GOUA, député du Maine-et-Loire (49), maire de Trélazé
    – Philippe GOUJON, député de Paris (75), maire du 15e arrondissement de Paris
    – Laurent GRANDGUILLAUME, député de la Côte d’Or (21), conseiller municipal de Dijon
    – Guénhaël HUET, député de la Manche (50), maire d’Avranches
    – Christian HUTIN, député du Nord (59), vice-président de Dunkerque Grand Littoral
    – Denis JACQUAT, député de la Moselle (57)
    – Philippe KALTENBACH, sénateur des Hauts-de-Seine (92), maire de Clamart
    – Fabienne KELLER, sénatrice du Bas-Rhin (67), conseillère municipale de Strasbourg
    – Jacques KRABAL, député de l’Aisne (02), maire de Château-Thierry
    – Joël LABBE, sénateur du Morbihan (56), maire de Saint-Nolff
    – Bernadette LACLAIS, députée de la Savoie (73), maire de Chambéry
    – Elisabeth LAMURE, sénatrice du Rhône (69), maire de Gleizé, vice-présidente de la communauté d’agglomération de Villefranche-sur-Saône
    – Pierre-Yves LE BORGN, député des Français établis hors de France (Europe centrale et orientale)
    – Marc LE FUR, député des Côtes d’Armor (22), vice-président de l’Assemblée nationale
    – Annick LE LOCH, députée du Finistère (29)
    – Annick LEPETIT, députée de Paris (75), membre du Bureau du Club des villes et territoires cyclables
    – Marie-Noëlle LIENEMANN, sénatrice de Paris (75)
    – Hélène LIPIETZ, sénatrice de Seine-et-Marne (77)
    – Lionnel LUCA, député des Alpes-Maritimes (06), vice-président du Conseil général
    – Philippe MADRELLE, sénateur de la Gironde (33), président du Conseil général de la Gironde
    – Noël MAMERE, député de la Gironde (33), maire de Bègles
    – Patrice MARTIN-LALANDE, député du Loir-et-Cher (41), vice-président du Conseil général
    – François de MAZIERES, député des Yvelines (78), maire de Versailles, président de la communauté d’agglomération Versailles Grand-Parc
    – Jean-Claude MERCERON, sénateur de la Vendée (85)
    – Louis NEGRE, sénateur des Alpes-Maritimes (06), maire de Cagnes-sur-Mer, 1er vice-président de la Métropole Nice Côte d’Azur
    – Alain NERI, sénateur du Puy-de-Dôme (63), maire de Beauregard-l’Évêque
    – Hervé PELLOIS, député du Morbihan (56), maire de Saint-Avé
    – Philippe PLISSON, député de la Gironde (33), maire de Saint-Caprais de Blaye, président de la communauté de communes de l’Estuaire
    – Jean-Frédéric POISSON, député des Yvelines (78), 1er adjoint au maire de Rambouillet
    – Dominique RAIMBOURG, député de la Loire-Atlantique (44), conseiller municipal de Saint-Sébastien-sur-Loire
    – Marie RECALDE, députée de la Gironde (33), adjointe au maire de Mérignac
    – Roland RIES, sénateur du Bas-Rhin (67), maire de Strasbourg, président du GART et ancien président du Club des villes et territoires cyclables
    – François de RUGY, député de Loire-Atlantique (44), membre du Conseil communautaire de Nantes Métropole
    – Christophe SIRUGUE, député de la Saône-et-Loire (71), vice-président de l’Assemblée nationale, maire de Chalon-sur-Saône, président du Grand Chalon
    – Eric STRAUMANN, député du Haut-Rhin (68), maire de Houssen, vice-président de la communauté d’agglomération de Colmar
    – Jean-Marie TETART, député des Yvelines (78), Maire de Houdan
    – Clotilde VALTER, députée du Calvados (14)

     

  8. Eoliennes en mer et sobriété thermique

    Eoliennes en mer et sobriété thermique

    La Haute-Normandie en piste pour la transition énergétique

    En clôture de la conférence environnementale, le Premier Ministre a confirmé, ce week-end, le lancement d’un appel d’offre pour la création d’un parc éolien offshore au large du Tréport (Seine-Maritime) ainsi qu’un second à Noirmoutier, d’ici décembre 2012.
    Cette annonce vient consolider les espoirs haut-normands de mettre sur pied une nouvelle filière industrielle complète autour de l’énergie éolienne, déjà amorcée depuis la confirmation, en avril dernier, de la construction d’un parc éolien au large de Fécamp.

    Alors que notre région souffre d’un taux de chômage proche de 11%, c’est une opportunité qui doit permettre de réorienter l’économie locale vers des emplois d’avenir : dans la construction et l’assemblage de composants (avec la construction prévue de deux usines de fabrication de pâles et de turbines au Havre), dans l’exploitation et la maintenance des parcs (à partir des ports de Fécamp et de Dieppe) mais aussi dans la formation et la recherche (avec le développement et l’expérimentation d’éoliennes de nouvelle génération).

    C’est également la possibilité d’un rééquilibrage du mix énergétique régional vers moins de dépendance aux énergies fossiles et carbonées, dont on connaît l’épuisement des ressources, et une alternative à la production nucléaire. Les deux parcs éoliens de Fécamp et du Tréport pourront fournir une puissance respective de 700MW et 480MW, soit la consommation électrique annuelle d’une ville de plus d’un million d’habitants.

    Mais surtout, nous nous réjouissons que cette annonce d’un nouvel élan de la filière éolienne soit concomitante avec le lancement d’un ambitieux plan de rénovation thermique des logements.

    Car ce n’est qu’en combinant sobriété énergétique et essor des énergies renouvelables que nous pourrons réellement mettre en place les bases d’un futur énergétique durable.

    Myriam TOULOUSE, Porte Parole EELV – 76

    Claude TALEB, Vice-Président Région Haute-Normandie

    Frédéric WEISZ, Secrétaire du Comité Local EELV – Dieppe

    Alain PLANTAZ, Secrétaire du Comité Local EELV – Hautes-Falaises

     

  9. Gaz de schiste : la double peine

    En juin dernier, la publication des permis de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux, dans l’esprit de la future réforme minière visant à plus de transparence, a permis aux élus locaux et aux habitants de nos territoires de découvrir qu’en France, comme ailleurs, il y a du pétrole ! Notamment en Normandie, dans le Pays de Bray.
    D’aucuns s’en réjouissent, arguant de l’indépendance énergétique, de la manne financière providentielle, arguments si séduisants surtout par temps de crise … Et qui voudraient nous faire oublier que la combustion des énergies fossiles génère des gaz à effets de serre contribuant au dérèglement climatique.
    La plupart de ces gisements sont en fait des hydrocarbures non conventionnels, appelés « hydrocarbures de roche-mère » ou « gaz et huiles de schiste ». Et si l’actualité se bouscule autour de leur exploitation – avec en point d’orgue la Journée de mobilisation internationale contre la fracturation hydraulique « Global Frackdown Day » ce samedi 22 septembre – c’est que leur extraction est excessivement polluante (bien plus que celle du pétrole conventionnel).
    Les conclusions du récent rapport de la commission européenne sur l’impact environnemental de l’exploitation
    des gaz de schiste (1) sont sans appel soulignant la nocivité de la fracturation hydraulique. Cette technique vise
    à fissurer la roche en injectant, en profondeur, de grandes quantités d’eau à forte pression, eau à laquelle sont
    ajoutés des additifs chimiques (jusqu’à 700). Cela génère, non seulement un appauvrissement de la ressource
    en eau (2), mais aussi une dégradation de sa qualité, l’eau restituée aux nappes phréatiques étant irrémédiablement polluée. Les risques de contamination des sols et de l’air sont eux aussi jugés trop élevés.

    Et que penser des secousses sismiques provoquées par la fracturation hydraulique dans le nord de l’Angleterre !
    Avec ces « nouveaux » gisements, le pétrole resterait tout aussi polluant lors de sa combustion, et dégraderait
    encore plus fortement l’environnement lors de son extraction : c’est la double peine.
    L’indépendance énergétique, la vraie, passe évidemment d’abord par une diminution des consommations inutiles (économies d’énergie et effi cacité énergétique) et par l’utilisation des énergies renouvelables dont les sources sont illimitées et qui pourront donc être utiles aussi aux générations futures.
    Elle ne doit pas se faire au détriment de l’environnement et encore moins au sacrifice de la ressource en eau pour un « bénéfice » à court terme, jusqu’à épuisement total des gisements.

     

    Myriam TOULOUSEPorte Parole EELV – 76

    Véronique MOINETPorte-parole Groupe Local EELV – Pays de Bray

     

    1- http://ec.europa.eu/environment/integration/energy/unconventional_en.htm
    2- La fracturation hydraulique consomme chaque année, aux Etats-Unis, la même quantité d’eau
    douce qu’une ville de plus de 5 millions d’habitants. source Le Monde 14/09/2012
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/09/14/faut-il-avoir-peur-du-gaz-deschiste_1759902_3244.html#ens_id=1651542&xtor=RSS-3208

  10. Pollution de l’Air : S’attaquer réellement au problème

    L’Institut de veille sanitaire INVS vient de publier un rapport sur les impacts sur la santé de la pollution atmosphérique urbaine en Europe. Notre région se distingue tristement avec le classement de Rouen et Le Havre parmi les 25 villes les plus polluées d’Europe.

    Selon l’INVS, on pourrait éviter par an 100 décès anticipés à Rouen et 50 au Havre si le niveau de pollution redescendait en dessous des normes fixées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

    La pollution de l’air est un sujet complexe d’origines multiples : agricole, industrielle, résidentielle et liée aux déplacements.

    Pour y remédier il faut donc revoir à long terme et en profondeur notre modèle de société en engageant la transition écologique de nos territoires :

    • passer de l’agriculture intensive à une agriculture durable, paysanne et biologique (contribuant au passage à lutter contre le grave problème de pollution des nappes phréatiques) ;

    • aider l’industrie traditionnelle à engager sa mutation technologique pour développer l’industrie verte ;

    •  engager un vaste programme de rénovation des logements pour améliorer la qualité de l’air intérieur et réduire la consommation d’énergie ;

    •  favoriser des reports massifs de la route vers les transports collectifs pour les passagers, et vers le fluvial et le fer pour les marchandises.

    Mais nous pouvons aussi agir rapidement par le biais de politiques publiques et de décisions politiques :

     la mesure prioritaire est l’interdiction des camions sur les quais à Rouen. Pour ces camions entrant dans l’agglomération et allant, pour la plupart d’entre eux, dans la zone portuaire, la solution est d’emprunter la rocade sud entre le rond-point des vaches et le zénith, qui a été faite pour eux ;

      aussi, nous devons développer plus fortement les transports en commun pour réduire les déplacements automobiles : les aménagements de la ligne 7 traversant la CREA est une première victoire des écologistes, mais beaucoup reste à faire comme la ligne ferroviaire Rouen-Evreux ;

      les pouvoirs publics peuvent contribuer à développer l’agriculture bio et locale ; par exemple en favorisant l’approvisionnement des cantines scolaires par des agriculteurs du terroir et biologiques, à l’image de ce qui se fait à Rouen et dans le cadre du programme Agriculture et Nutrition en cours dans les collèges et lycées.

    C’est l’ensemble de ces mesures qui permettra d’améliorer la qualité de l’air de nos agglomérations et par là même l’attractivité de nos villes et la compétitivité de nos économies.

    Contrairement aux déclarations d’Air Normand sur France 3, la réalisation du contournement Est n’apportera aucune amélioration, ni pour les déplacements individuels, ni pour les camions.

    En effet, les déplacements de transit ne concernent que 20% environ des flux de véhicules personnels et de camions. Même en retenant le principe que l’ensemble des camions de transit emprunte le contournement Est, il y aurait toujours 80% des camions qui circuleraient en ville.

    En outre, vu l’état des finances publiques, les seules infrastructures de ce type ayant été réalisées ces dernières années ont donné lieu à des partenariats publics-privés avec installation de péages, entraînant une désaffection massive de ces routes.

    Enfin, il serait temps de prendre en compte la crise financière et écologique, qui conduit à l’abandon, les uns après les autres, des grands projets d’infrastructures, le dernier en date étant le grand contournement Ouest de Strasbourg, suite à l’incapacité du délégataire privé pressenti de mobiliser les financements auprès des banques, dubitatives vis-à-vis de la rentabilité d’un amortissement sur 55 ans.

    C’est pourquoi les écologistes en appellent à l’esprit de responsabilité de tou-te-s en arrêtant de se cacher derrière des solutions « magiques » telles le contournement Est, pour prendre dès maintenant les mesures qui s’imposent pour préserver notre santé, notre environnement et les emplois d’aujourd’hui et des générations futures.
    Pour les groupes d’élu-e-s EELV,

    David CORMAND – Président du Groupe des Elu-e-s – Région Haute-Normandie, 

    Cyrille MOREAU – Président du Groupe des Elu-e-s – CREA

    Françoise LESCONNEC &  Jean-Michel BEREGOVOY – Co-présidents du Groupe des Elu-e-s – Ville de Rouen

     

  11. Le logement social : priorité de la rentrée

    Communiqué de presse du 5 septembre 2012

    Le logement social: priorité de la rentrée

    EELV se félicite que l’un des premiers projets de loi présentés en conseil des ministres soit 

    celui porté par Cécile Duflot, ministre du logement et de l’égalité des territoires, confirmant ainsi le logement comme l’une des priorités du gouvernement.

    En favorisant la mise à disposition du foncier public pour le logement, le gouvernement permettra la construction de logements et en priorité des logements sociaux.

    L’enjeu de cette loi, c’est l’engagement de l’ Etat et des collectivités locales au service de la cohésion nationale.

    Pénurie de logements, hausse des prix, secteur du bâtiment en difficulté, étalement urbain : le contexte et les enjeux sont connus, auxquels répond, enfin, le projet de loi.

    Avec le renforcement du système de décote, cette mesure permettra de lutter efficacement contre l’étalement urbain en densifiant la ville, et ainsi freinera l’extension des surfaces artificialisées, qui se sont étendues de 610 000 ha ces 7 dernières années en France, soit l’équivalent de la surface moyenne d’un département.

    L’augmentation à 25% de l’objectif de logements sociaux adaptés aux contextes locaux et le quintuplement des pénalités répondra aux besoins de logement, en particulier des jeunes et des ménages les plus frappés par la hausse des prix. Cette mesure assurera une plus grande mixité sociale.

    EELV apporte donc son soutien sans réserve à ce projet de loi et mobilisera ses élus nationaux et locaux pour sa bonne mise en œuvre .

    Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN
    Porte-parole

     

  12. inauguration du palais des sports : non au détournement des valeurs du sport

    Le Palais des sports de la CREA sera inauguré samedi et jouit déjà d’une riche polémique : coûts de construction dépassés, polémique sur le nom concédé au privé, capacités d’accueil finales inadaptées aux grandes compétitions internationales… Les élus écologistes de la CREA , qui ont dénoncé le contrat de naming passé à l’automne entre la CREA et l’entreprise Ferrero, revendiquent une autre vision du sport dans notre agglomération, parce que le sport a besoin de place, mais pas sous cette forme.

    Sport business ?

    Alors que nombre d’équipements portent les noms de grands hommes et femmes du monde sportif, notre agglomération a fait le choix du « Kindarena », contrat musclé avec l’entreprise Ferrero à l’appui.

    Le recours au financement privé pour un équipement sportif peut s’entendre en période où l’argent public est rare. Il est juste particulièrement dérangeant quand le financement exclusivement public d’un stade (50 millions d’euros payés par les contribuables) est récupéré par une entreprise qui paie seulement une redevance équivalente à un tiers du fonctionnement annuel (entre 420 et 500 000 euros / an jusqu’en 2021, soit un total de 4.6 millions d’euros) en échange d’un quasi-rapt commercial.

    Cette décision constitue non seulement une gabegie publique, mais un détournement orchestré des fonds publics, qui a choqué nombre de citoyens de l’agglomération et au delà3. Ce mauvais choix est la conséquence d’une suite d’irresponsabilités : explosion des coûts fonciers en amont de la construction, manque de cohérence d’ensemble qui génère des impacts écologiques importants et des déplacements polluants, réalisation sans démarche collaborative et sans concertation avec les acteurs du sport pour penser une programmation adaptée et rentable…

    Sport pour tous ?

    Le sport tient une place incontournable dans notre agglomération, où 65% des habitants exercent, à un niveau différent, une activité sportive. C’est cette réalité que la CREA doit prendre en compte dans sa politique sportive, en répondant aux besoins de tous ses acteurs et utilisateurs. Après l’élargissement de notre agglomération à 70 communes, nous attendons un projetcohérent et équilibré.

    La CREA revendique un équipement de rayonnement. Se construit-il au détriment des acteurs sportifs du territoiredes clubs amateurs, du monde scolaire, du monde socio-éducatif ? Quelle place et quels moyens la CREA envisage-t-elle de donner au sport de proximité et au lien social qu’il permet ? Les petits clubs sportifs ne doivent pas payer les dépenses inconsidérées de la CREA avec son Palais, alors même qu’ils verraient leurs tarifs de location augmenter. Ils ont besoin d’être soutenus financièrement et humainement, pour que les valeurs du sport perdurent au quotidien.

    Sport santé ?

    Les politiques de santé publique, financées par les contribuables, incitent à favoriser le bouger mieux au détriment du manger mal et à toute heure. Le sport peut en effet jouer un rôle-clé dans l’apprentissage des bons comportements alimentaires, chez les jeunes notamment. Ici c’est clairement le serpent qui se mord la queue : les contribuables financent des campagnes de sensibilisation dont les messages sont contredits à chaque déplacement au Palais des sports, lui-même financé par des fonds publics. Le rôle de la CREA n’est pas d’accompagner l’opération de communication d’une entreprise d’agroalimentaire, mais de défendre le sport comme un élément de santé publique. A l’instar de l’interdiction de la publicité pour le tabac ou l’alcool dans les stades, on ne peut autoriser l’incitation à consommer des produits mauvais pour la santé.

    La politique sportive de la CREA ne doit pas se réduire à un outil au service de son rayonnement. Il faut penser le sport pour tous, en s’appuyant sur les valeurs qu’on lui connait et les moyens qu’il mérite.

    Pour le groupe des élus EELV de la CREA ,
    Jean-Michel BEREGOVOY,
    Vice-Président à l’égalité et la lutte contre les discriminations

  13. Incident à Fessenheim : Réaction de François de Rugy

    Suite à l’incident qui a eu lieu ce mercredi 5 septembre à la centrale de Fessenheim, la réaction de François de RUGY, Co-président du groupe des élu-e-s EELV à l’Assemblée Nationale :

    Réaction de F. de Rugy

  14. Pollution de l’eau de Bolbec : Le droit de savoir !

    Communiqué de presse du 28 août 2012 à télécharger ici

    Le 23 juillet dernier le Préfet de Seine-Maritime a annoncé une contamination majeure des ressources en eau potable émanant de deux captages de Bolbec, desservant 20 000 personnes, par la N-Nitrosomorpholine, cancérigène probable.

    Les écologistes ont dénoncé, dès le 24 juillet, la gravité de cette contamination dont ORIL Industrie, appartenant au groupe Servier, s’est rendue responsable, avant que le communiqué du 26 juillet de la Ministre de tutelle fasse réagir les medias locaux et nationaux et l’entreprise, qui dit assumer la responsabilité de la catastrophe(1)La Ministre demandait notamment que, dans les 3 semaines, une étude soit réalisée sur les sols des usines ORIL, reconnues comme responsables de cette pollution, ainsi que sur la nappe phréatique.

    Pluie de réactions, et maintenant ?

    Qu’en est-il aujourd’hui ? Un mois après cette annonce et cette demande, l’entreprise Oril a repris son activité, les solutions n’existent pas et le diagnostic reste grandement insuffisant. Nous voulons aujourd’hui rappeler les responsables, entreprises, collectivités, Etat, à leur devoir de préservation, de réparation, et d’information sur cette catastrophe sanitaire.

    Car les questions sont légitimes et nombreuses :

    Depuis quand le captage est-il pollué ? Depuis quand l’industriel ORIL, qui annonce aujourd’hui bannir la nitrosamine de sa production à grand renfort de moyens et en un temps record1, utilise-t-il cette substance dans sa production? Des problèmes de pollution sont pourtant déjà notés en 2003 sur la base de données ministérielle des sites et sols pollués(2).

    – Par ailleurs, ORIL industrie dispose de deux sites industriels : l’un à Bolbec et l’autre dans la commune voisine de Baclair : quels sont les rejets liquides et gazeux de ces deux sites, leurs concentrations respectives en N-Nitrosomorpholine, en qualité et en quantité, et leur destination ?

    – Il y a dix ans un projet de conduite d’évitement devait emmener les rejets industriels de Bolbec directement en Seine, pour 3M €, comme indiqué dans le rapport d’examen du projet de SAGE de la Vallée du Commerce de 2002, fait par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM, page 17)(3)Pourquoi cela n’a pas été fait. Pourquoi n’a-t-on pas pu éviter la catastrophe vécue par les habitants de la zone aujourd’hui?

    Ce même rapport pointe dans ses conclusions l’insuffisance du suivi de la qualité chimique de la ressource en eau (page 19). Pourquoi?

    – Quel est le niveau de contamination de la ressource en eau de Bolbec ? Les habitants concernés sont en droit de connaître les résultats des analyses qui ont déclenché les mesures de restrictions des usages de l’eau du robinet. Ceux-ci pourraient être comparés aux normes ou projets de normes dans des Etats américains, en Allemagne ou aux Pays-Bas, qui varient de 10 ou 100 ng/l pour les nitrosamines dont fait partie la N-Nitrosomorpholine retrouvée à Bolbec(4)

    Quand la distribution d’une eau de qualité potable sera-t-elle rétablie à Bolbec, par mobilisation de ressources en eau plus lointaines ? Quel est le coût des travaux, quel est le coût de la distribution d’eau en bouteilles, pour combien de temps durera-t-elle, et qui va prendre en charge ces dépenses ? On peut rappeler que l’article 4 de la charte de l’environnementadossée à la Constitution stipule que « toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu’elle cause à l’environnement ».

    Voilà des questions que les habitants concernés sont en droit de se poser !

    D’autres ressources en eau sont-elles concernées par ce type de catastrophe ? Notre territoire paye chaque année un prix plus fort en pollutions aux pesticides et pollutions industrielles. Or la limite est atteinte et l’inaction affligeante ! La responsabilité des pollueurs, des collectivités et de l’Etat doit être totale, parce que nous atteignons le point de non retour !

    Laetitia Sanchez – Secrétaire régionale EELV-Haute-Normandie 

    Jean-Louis Michaux – Secrétaire du Comité local EELV-Caux Seine

    (1) Paris-Normandie 26/07 et suiv., Communiqué D. Batho, MEDDE du 26/07, Le Monde du 28/07, La Croix du 9/08…

    (2) Fiche BASOL , voir : http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=4&index_sp=

    (3) Rapport BRMG Commerce, voir : www.brgm.fr/Rapport?code=RP-51682-FR

    (4) Extraits : “the US Department of Health and Human Services in 2005 determined the 1-in-a-million cancer risk level with lifetime consumption of drinking water to be 0.7 ng/l ; for other nitrosamines the values lie in the range 0.2–16 ng/l (…) while in the Netherlands, Germany and some US states, (provisional) guideline or action levels of 10 ng/l have been proposed or specified for NDMA.”

  15. La généralisation de la contamination de nos ressources en eau potable est en marche !

    Communiqué de presse à télécharger aussi en pdf ici

    La généralisation de la contamination de nos ressources en eau potable est en marche !

    En Seine-Maritime, à Bolbec, une nouvelle contamination majeure des ressources en eau potable, par la substance N-Nitrosomorpholine, a été annoncée offi ciellement par le préfet hier. Cette substance est reconnue comme « cancérigène probable » par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC). La nappe est tellement contaminée qu’elle doit être tout simplement abandonnée. La vingtaine de milliers d’habitants de Bolbec et des communes environnantes ont donc appris avec stupeur qu’ils ont bu pendant des décennies une eau dangereuse pour la santé, probablement cancérigène. Des bouteilles d’eau minérale vont leur être distribuées pour leurs besoins alimentaires, pendant les prochains mois, voire les prochaines années, jusqu’à ce qu’une nouvelle ressource en eau soit acheminée par des canalisations à mettre en place, pour être injectée dans le réseau de distribution bolbécais.
    C’est un pas de plus vers la contamination généralisée des ressources en eau de ce département. En 2010, l’Agence
    Régionale de Santé annonçait que 129 400 habitants du département avaient été alimentés par une eau non conforme en
    pesticides et 14 200 par une eau non conforme en nitrates. En 2011, le chiffre pour les pesticides passait à 339 000. En
    2011 en Seine-Maritime, un habitant sur 3 a eu à son robinet, à un ou plusieurs moments de l’année, une eau dépassant
    les normes en pesticides et/ou en nitrates. A cela s’ajoute 27 000 habitants des secteurs de Montville et près de Dieppe qui ont eu en 2011 et les années précédentes des dépassements de normes en tri et tétrachlorotéhylène, pollutions provenant d’anciens sites industriels pollués.
    Face à cette situation plus qu’alarmante, que fait l’administration en charge de la police des eaux à l’encontre des pollueurs ? Rien… ou presque. Pas un mot des services de l’Etat ou de la Communauté de communes Caux-Vallée de Seine sur la source probable de cette pollution ! Comme lorsqu’il s’agit de pollution aux pesticides et nitrates due à l’agriculture intensive, il ne faut surtout pas porter ombrage aux puissants lobbies, ici de l’industrie, en faisant supporter aux pollueurs la prise en charge de mesures de dépollution ou de traitement des polluants. Tant pis pour les habitants, ils feront comme dans beaucoup de pays moins développés que le nôtre : ils ont de l’eau courante à tous les étages mais il ne faut surtout pas la boire !
    Comme d’habitude, ce sont non pas les pollueurs, mais les contribuables qui vont payer la note (élevée !) du choix d’une
    solution palliative, à savoir l’abandon du captage et le raccordement à un autre moins pollué (pour l’instant ?), comme le
    regrettait l’association des consommateurs UFC-Que Choisir, lors de la parution en mars dernier de son étude sur la pollution des eaux de consommation. Comme d’habitude, surtout pas de mesures contraignantes pour faire stopper la source de pollution !
    Pourtant on sait qu’il existe des infi ltrations importantes de la rivière le Commerce vers la nappe phréatique qui alimente le captage de Gruchet le Valasse. On sait également que la vallée du Commerce est le troisième pôle industriel de la Haute-Normandie, et qu’un certain nombre d’usines déversent depuis des décennies des effl uents toxiques dans ce cours d’eau.
    Par exemple, l’usine pharmaceutique ORIL, appartenant au laboratoire Servier, rejette dans la rivière un cocktail de produits chimiques et notamment des nitrosamines, dont la N-Nitrosomorpholine fait partie… Ainsi à Bolbec, la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL), chargée de l’inspection des installations classées, sait depuis longtemps que l’usine ORIL est un pollueur potentiel rejetant dans la rivière et par conséquent dans les eaux souterraines nombre de produits chimiques dangereux (1), dont les nitrosamines aujourd’hui incriminés, mais rien n’a été fait qui aurait pu contrarier son activité.

    La dissémination dans l’environnement des substances chimiques CMR (cancérigènes, mutagènes, toxiques pour la
    reproduction) est l’un des graves dangers qui menace l’espèce humaine. Elles sont déjà partout : dans notre sang, dans
    toute la chaîne alimentaire, dans les rivières et les sédiments marins, et bien évidemment dans les ressources en eau utilisées pour produire une eau que l’on disait potable. L’inaction à l’encontre des pollueurs risque de rendre le phénomène de contamination chimique irréversible. Bolbec en est une nouvelle preuve.
    Laetitia SANCHEZ
    Secrétaire Régionale EELV – Haute-Normandie
    Jean-Louis MICHAUX
    Secrétaire du Comité Local EELV – Caux Seine

    (1) Voir http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=4&index_sp=76.0127

     

     

  16. Réforme de la PAC

    Réforme de la PAC – Impacts et propositions pour notre région
    Colloque organisé par Europe Ecologie Les Verts de Haute-Normandie
    Rouen – 9 décembre 2011

    « La politique agricole commune, PAC, est la première politique européenne : historiquement après la politique commune du charbon et de l’acier, c’est le premier champ d’intervention communautaire qui rapidement est aussi devenu le premier poste budgétaire de l’Union Européenne.
    La PAC a permis la révolution agricole des Trente Glorieuses, mais avec ses réformes successives, elle a aussi contribué à la fin de l’agriculture paysanne au profit d’exploitations industrielles et des industries agro-alimentaires, au détriment d’un développement équilibré des territoires. Le drame des suicides de paysans qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts, le scandale des farines animales, ou encore celui des algues vertes, l’impact sur la santé des populations sont
    la démonstration même de l’impasse du système actuel.
    La réforme de la PAC à compter de 2014 doit relever les défis de la qualité de l’alimentation pour tous, répondre aux enjeux de la transition écologique de nos campagnes et de nos villes et garantir la viabilité de l’activité paysanne.
    Au niveau européen, les négociations sont rudes mais, nous, écologistes, porterons le projet d’une PAC nouvelle pour :
    – garantir une alimentation saine pour les 250 millions d’européens,
    – protéger les ressources naturelles,
    – assurer un revenu juste aux paysans,
    – encourager l’installation paysanne et l’implication des collectivités pour répondre mieux aux spécificités des territoires et
    – favoriser un commerce équitable avec les pays du Sud.
    Actuellement, les propositions de la Commission européenne ferment la porte à beaucoup d’avancées possibles : l’orientation productiviste est maintenue et les subventions sont toujours réparties de manière injuste
    entre les paysans et les Etats membres.
    Le gouvernement élu au printemps 2012 aura à remettre le débat au sein du Conseil européen. Au niveau régional, les collectivités comme le Conseil régional de Haute-Normandie doivent trouver au sein de la nouvelle PAC les moyens de conforter leurs objectifs et leurs projets pour une agriculture de qualité, de proximité, ancrée dans la richesse des territoires.
    Je me réjouis de la tenue de ce colloque du 9 décembre dernier à Rouen. En effet, la PAC ne doit pas être réservée aux spécialistes et aux lobbys : elle est dans nos assiettes, dans nos potagers, dans nos fermes ! La PAC façonne nos territoires et nos paysages, fait et défait la qualité de l’eau de l’environnement de notre santé ! La PAC nous appartient à tous, à nous d’en faire une politique d’avenir ! Merci encore à tous les intervenants qui ont pu enrichir le débat, dont ces actes tentent d’être le reflet. J’espère que ce colloque essaimera dans d’autres régions de France et d’Europe
    pour réussir ensemble la PAC d’après 2014. »
    Hélène Flautre – Députée européenne Nord-Ouest

    C’est donc le thème du colloque qui s’est tenu le 9 décembre 2011 dans l’un des amphithéâtres de la faculté de Droit de Rouen en présence d’intervenants de haut vol et d’un auditoire diversifié : agriculteurs, étudiants, représentants associatifs, élus de plusieurs régions, universitaires…

    En voici les ACTES

  17. Elections législatives : satisfactions et amertumes

    A l’issue de la longue séquence électorale qui vient de se dérouler en France et au lendemain du résultat des élections législatives, Europe Ecologie-Les Verts de Haute-Normandie se réjouit de la formation d’un groupe de 18 député-e-s EE-LV à l’Assemblée Nationale (9 hommes / 9 femmes).

    Ce groupe parlementaire a été obtenu suite à un accord programmatique et électoral avec le Parti Socialiste dont l’objectif était double : anticiper l’introduction de la proportionnelle, afin que la diversité du paysage politique soit mieux représentée au sein des institutions, et définir un programme d’actions commun à mettre en œuvre.
    Cette structuration de la présence des écologistes au Parlement est une étape importante pour la construction et la diffusion de l’écologie politique dans notre pays. C’est aussi une chance pour le renouvellement et la parité dans la représentation nationale. Mais surtout, ce résultat fera progresser la prise en compte des préoccupations comme des solutions environnementales dans le débat législatif.
    Dans notre région pourtant, malgré l’importance et l’urgence des thèmes que nous défendons ici, malgré l’infatigable courage et la qualité de nos deux candidats d’union, nous n’aurons pas encore, cette fois-ci, de député-e EE-LV pour porter les couleurs de l’écologie haut-normande.
    Le score de Véronique MOINET (47,77%) dans la deuxième circonscription de Seine-Maritime est néanmoins une très belle surprise, bien que trop juste pour emporter la victoire. C’est le résultat d’une campagne de rassemblement dynamique et d’une union réussie avec nos partenaires de gauche et donc une perspective intéressante pour l’avenir.
    Dans la cinquième circonscription de l’Eure, en revanche, nous regrettons amèrement la présence de deux candidatures de division ; deux conseillères régionales PS, exclues depuis du parti. Cette multiplication des postulants, illisible pour les électeurs, a fragilisé Jérôme BOURLET DE LA VALLEE, candidat officiel de l’union EELV-PS-PRG et provoqué l’élimination de la Gauche dès le premier tour de l’élection. La place ainsi « offerte » par les dissidentes à un duel UMP/FN pour le second tour, ne fut une bonne nouvelle, ni pour les électeurs ni pour les forces de changement dans la région. Et pour EELV, l’occasion manquée de dépêcher un représentant efficace et combatif à l’Assemblée Nationale.
    Nous voyons aussi dans ce scrutin deux signes d’inquiétude : le fort taux d’abstention, sur une élection majeure, ainsi que l’ancrage du front national dans nos territoires. Cela montre que les citoyens et les citoyennes de ce pays ne se reconnaissent pas tous dans les partis traditionnels. Les écologistes devront donc, plus que jamais, confirmer que les solutions qu’ils proposent sont innovantes et audacieuses. Seules de vraies réponses aux crises économiques, sociales, environnementales et culturelles pourront démontrer que la voie de haine et de discrimination du FN, relayée par une frange opportuniste de l’UMP, est sans issue pour le pays.
    Le mouvement remercie tous les candidat-e-s autonomes qui, épaulé-e-s par les militant-e-s, ont fait progresser le vote et les idées écologistes dans les territoires. Ils ont contribué, au second tour, à la victoire de la Gauche dans huit circonscriptions de Seine-Maritime et deux circonscriptions de l’Eure. C’est dans cette majorité, maintenant, que nous pouvons proposer des solutions alternatives et engager un processus de transformation de la société vers plus de justice, de solidarité et de durabilité.
    Myriam TOULOUSE, Porte parole EELV – 76
    Thierry LAVALLE, Porte parole EELV – 27

  18. Stéphane MARTOT : réaction au lendemain du second tour

    Rouen, Lundi 11 juin 2012

    Je remercie toutes celles et tous ceux qui m’ont apporté leur soutien dans la 1ère circonscription de Seine Maritime,
    où j’ai obtenu 4,51 %, avec 3,03% à Déville-Lès-Rouen, 3,47% à Mont-Saint-Aignan et 5,06% à Rouen.
    Cette campagne militante, avec peu de moyens, fut courte mais intense, au sortir d’une campagne présidentielle
    diffi cile pour mon parti. Nous savions que la tâche serait rude et notre objectif d’obtenir les 5% sur la circonscription
    est quasiment atteint.
    Le score obtenu à Rouen est par contre conforme à nos attentes et identique à celui des deux élections législatives
    précédentes.
    C’est bien entendu une satisfaction pour le groupe de Rouen d’avoir réussi à augmenter son score par rapport
    au résultats des présidentielles sur la commune, ce qui annonce, pour l’avenir, une présence bien réelle des
    écologistes dans le débat municipal.
    Aujourd’hui, concernant les élections législatives, chacun comprend la nécessité de résoudre la crise écologique
    qui aggrave les crises économique, sociale et démocratique. Cette urgence doit être au coeur du travail du gouvernement et de la future majorité présidentielle à Assemblée Nationale.

    C’est pourquoi, le 17 juin, soutenir Valérie Fourneyron, c’est s’engager, avec le Président de la République, dans
    ce processus de transformation de la société à laquelle aspirent une large majorité de nos compatriotes.
    Par ailleurs, c’est avec ma suppléante, Marie-Hélène Lemoine et l’ensemble des militants EELV de la 1ere circonscription
    que j’apporte un soutien actif à Veronique Moinet, candidate de l’ensemble de la Gauche et des écologistes sur la circonscription voisine, qui peut, avec une forte mobilisation, battre la droite et devenir la première députée écologiste de la région Haute-Normandie.
    Stéphane Martot

    CP-EELV-Législ76-1-11juin12

  19. Le changement est à portée de main !

    Je remercie les 19 563 électeurs (35,77%) qui m’ont accordé leur confiance dès aujourd’hui.

    Cette confiance m’honore.

    Le pourcentage total de voix obtenues par tous les candidats de la gauche et des écologistes ce 10 juin, est nettement supérieur à ce qu’il était au premier tour de l’élection présidentielle.

    Au niveau national, les Français ont manifesté leur souhait de donner à François Hollande la majorité qui lui permettra de gouverner la France et de conduire le changement.

    Je souhaite de tout mon cœur que notre circonscription participe activement à ce projet de redressement dans un esprit de réconciliation et dans la justice.

    L’heure est au rassemblement. Mes priorités – l’emploi, l’éducation, la transition énergétique, la qualité de l’eau et de l’alimentation – méritent d’être partagées, bien au-delà des clivages et des oppositions traditionnelles.

    Elue, je m’engage à consacrer tout mon temps, toute mon énergie, à mon mandat de Députée, au service de tous.

    Le 6 mai dernier, les français ont élu François Hollande à la présidence de notre République.

    Le 17 juin, dans nos 6 cantons, j’invite tous les électeurs à faire le choix de l’espoir et du changement, en choisissant le bulletin de vote de la Majorité présidentielle !

    Véronique MOINET,
    Candidate de la majorité présidentielle (PS-EELV)

    Élections législatives des 10 et 17 juin 2012
    2ème circonscription de Seine-Maritime
    cantons d’Argueil, Bois-Guillaume-Bihorel, Boos, Buchy, Darnétal, Gournay-en-Bray

    Atelier de campagne :
    3144 route de Neufchâtel – 76230 Bois-Guillaume
    tel : 02.35.60.20.86
    mail : contact@moinet2012.fr
    www.moinet2012.fr

  20. Retrouvez nos candidats sur leurs sites de campagne

    Les candidats Europe Ecologie Les Verts aux élections législatives des 10 et 17 juin 2012 sont présents sur internet grâce à des blogs ou sites personnalisés. Retrouvez-les aux adresses suivantes :

    Eure

    Ludovic LESAGE, candidat sur la 1ère circonscription

    site en construction

    Rebecca ARMSTRONG, candidate sur la 3ème circonscription

    http://rebeccaarmstrong.eelv-legislatives.fr/

    Laetitia SANCHEZ, candidate sur la 4ème circonscription

    http://laetitiasanchez.eelv-legislatives.fr/

    Jérôme BOURLET DE LA VALLEE, candidat sur la 5ème circonscription

    http://jeromebourletdelavallee2012.fr/

     

    Seine-Maritime

    Stéphane MARTOT, candidat sur la 1ère circonscription

    http://stephanemartot.eelv-legislatives.fr/

    Véronique MOINET, candidate sur la 2ème circonscription

    http://moinet2012.fr/

    Jean-Pierre LANCRY, candidat sur la 3ème circonscription

    http://jeanpierrelancry.eelv-legislatives.fr/

    Claire LUTZ, candidate sur la 4ème circonscription

    http://clairelutz.eelv-legislatives.fr/

    Marie-France PERSIL, candidate sur la 5ème circonscription

    http://mariefrancepersil.eelv-legislatives.fr/

    Frédéric WEISZcandidat sur la 6ème circonscription

    http://fredericweisz.eelv-legislatives.fr/

    Marie-Hélène BOILEAU, candidate sur la 7ème circonscription
    Pierre DIEULAFAIT, candidat sur la 8ème circonscription

    http://pierredieulafait.eelv-legislatives.fr/

    Alain PLANTAZcandidat sur la 9ème circonscription

    http://alainplantaz.eklablog.com/

    Jolanta AVRIL, candidate sur la 10ème circonscription

  21. La pollution atmosphérique : ça suffit !

    Le Comité Local Europe Ecologie Les Verts de ROUEN

    vous invite à une déambulation citoyenne

    le samedi 14 avril 2012 à partir de 14 h 30

    Rendez-vous à 14 h 30 à la station TEOR du C.H.U.

    Trajet : Place Saint Marc – Rue Eau de Robec – Rue de l’Hopital – Place de la Crosse – Place de la Cathédrale et terminus au Marché des Emmurés

    Ce rassemblement est ouvert à tous ceux qui le souhaitent et qui voudraient dire avec nous «la pollution atmosphérique à Rouen : ça suffit !».

    Rouen est une ville qui a beaucoup d’atouts, mais qui traîne comme un boulet une réalité qui nous excède toutes et tous : Rouen est une ville très polluée !

    En mars 2012, nous avons subi 19 jours de dépassement des seuils de pollution aux particules fines.

    Il y a urgence à prendre des mesures !

    Lors du Conseil Municipal de Rouen du 6 avril dernier, l’ensemble des groupes politiques ont voté la motion d’urgence présentée par le groupe Europe-Ecologie-Les Verts de Rouen. Ce vote est une première étape, qu’il faut maintenant confirmer dans les faits.

    Les engagements pris doivent être respectés,

    Ensemble nous y serons très vigilants !
    – Oui, les camions ne doivent plus traverser la ville de Rouen, tel que cela a été voté lors de ce Conseil Municipal.
    – Oui, nous en avons assez des bronchiolites ou de l’asthme de nos enfants, de nos petits-enfants.
    – Oui, nous voulons toutes et tous vivre dans un environnement respecté.
    La pollution n’est pas une fatalité !
    – Ensemble, nous pouvons imposer que les autorités locales et le préfet sortent de leur inaction

  22. Eoliennes en mer, Sarkozy et l’UMP sacrifient la Haute-Normandie

    Le gouvernement vient de publier les résultats du méga appel d’offres de 10 milliards pour la construction de cinq sites d’éoliennes offshore en France.

    Il a décidé de confier la réalisation de trois des cinq champs d’éoliennes au consortium EDF – Alstom, d’un quatrième à l’espagnol Iberdrola et … de déclarer infructueux l’appel d’offres sur le cinquième portant sur le parc éolien Des Deux Côtes sur lequel un seul consortium avait candidaté, GDF Suez – Areva – Vinci.

    Le gouvernement s’est appuyé sur l’avis de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) reprochant à Areva de ne pas avoir fourni de lettre d’engagement sur la réalisation de deux usines d’assemblage de nacelles et de pales au Havre avec la création de 1.000 emplois directs (!?)

    Alors que le projet des Deux Côtes est le plus avancé de France, le seul à avoir franchi l’étape du Débat public, cette décision du gouvernement porte un grave coup d’arrêt au développement de la filière des énergies renouvelable dans notre région. Elle est incompréhensible au regard des annonces et engagements pris par le consortium en amont de l’appel d’offres. Elle est criminelle, au regard des enjeux industriels et des emplois qui sont en jeu.

    L’argutie technique mise en avant ne justifie en aucun cas l’ajournement pur et simple de l’appel d’offres des Deux côtes. Au point qu’on est aujourd’hui fondés à en interroger les réelles motivations.

    L’hostilité du président d’EDF au développement des énergies renouvelable en général et des éoliennes en particulier est patente, tout autant que l’amitié que lui porte le président candidat Sarkozy.

    L’appel d’offres prévoyant une clause de rétractation de 18 mois, les élu-es écologistes s’interrogent aujourd’hui  sur la sincérité du consortium EDF Alstom. A t’il les moyens de sa politique et des investissements requis? Est-il véritablement décidé à aller au bout ou veut il juste bloquer les autres projets ?

    Il y a un an, Sarkozy commettait un véritable attentat contre la filière photovoltaïque.

    Veut-il aujourd’hui porter un coup fatal à l’industrie émergente de l’éolien offshore ?

    Se prépare t’il à quitter la tête de l’Etat en fermant définitivement la page du grenelle de l’environnement et en donnant un dernier coup de pouce à la filière nucléaire ??

    Revenir sur ces décisions anti économiques, anti industrielles, anti écologiques. C’est ce que nous devrons décider, dès le lendemain des élections !

    Pour  Europe Ecologie Les Verts de Haute-Normandie

    Véronique Bérégovoy, Vice-présidente et Claude Taleb, Vice-président

    de la Région Haute-Normandie Haute-Normandie

  23. Centrale nucléaire de Penly : un incident sans conséquence ?

    Ce jeudi 05 avril, la centrale nucléaire de Penly a connu un incident significatif.

    Une alarme incendie s’est déclenchée suite à un dégagement de fumée dans un local situé dans le bâtiment réacteur de l’unité de production n°2. Les systèmes de sécurité se sont enclenchés et le réacteur s’est arrêté. Dans la soirée, EDF a informé l’ASN d’une fuite d’eau du circuit primaire au niveau du joint d’une pompe défaillante.
    Aujourd’hui sur place, l’ASN, effectue une inspection qui permettra de mieux comprendre les causes et le déroulement de cet évènement.
    Nous sommes néanmoins en droit de nous poser quelques questions :
    Comment se fait-il qu’une centrale réputée pour la fiabilité de ses installations connaisse un événement de cette nature ?

    Pourquoi une telle défaillance sur le circuit primaire n’a t-elle pas été anticipée alors que les évaluations complémentaires de sûreté devaient inciter l’exploitant à une plus grande vigilance ?

    Les règles élémentaires de sûreté et les exigences de maintenance, régulièrement rappelées par l’autorité de sûreté à EDF, ont-elles été respectées et appliquées ?

    Nous souhaitons que la plus grande transparence soit garantie dans l’analyse et l’information sur les raisons et les conséquences de cet incident.
    Cet épisode pose aussi clairement le problème de la sécurité et de la disponibilité des réacteurs nucléaires. Avaries et arrêts de tranche contredisent chaque fois un peu plus le mythe d’une énergie abondante, disponible et sûre;  en 2012, la centrale de Penly devrait connaître 130 jours d’arrêt cumulés…
    Force est de reconnaître que le nucléaire n’est ni fiable ni adapté à nos besoins.

    Il est donc nécessaire de tourner la page pour construire, ensemble, un autre modèle énergétique, local, participatif et solidaire. 

    Guillaume BLAVETTE  – Commission régionale EELV – Energie
    Myriam TOULOUSE  – Porte parole EELV 76

  24. Urgence climatique, urgence économique : les solutions de l’écologie, par Denis Baupin et Pascal Canfin, à Vernon le 12 avril 2012

    Sécheresse en Europe et en Afrique, pollution de l’air et de l’eau, abeilles décimées : tous ces signaux d’alerte mettent en évidence une crise écologique qui s’aggrave. Le changement climatique est incontestable, ses conséquences s’aggravent, et s’aggraveront encore si on ne change pas nos pratiques. Les ressources s’épuisent, mais là encore, on voudrait ne rien changer. C’est pourtant maintenant qu’il faudrait nous préparer, anticiper, agir.
    Notre économie financiarisée, incontrôlée, continue d’épuiser ces ressources, et les hommes. Un proverbe indien dit : « Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson pêché, alors vous découvrirez que l’argent ne se mange pas ». Ne vous inquiétez pas, il n’y aura même plus d’argent à manger pour la plupart d’entre nous… si l’on continue à créer des crises financières qui habillent quelques heureux élus, mais déshabillent Pierre, Paul, Jacques, Corinne, Brahim, et tous les autres.
    Crise écologique, crise économique, crise sociale. Beaucoup veulent séparer ces crises. Comme si chacune avait ses solutions propres. Comme si l’on pouvait reporter les solutions aux enjeux environnementaux et climatiques à plus tard. Ou qu’il faille d’abord remettre l’économie d’aplomb, avant que de s’occuper des questions sociales.
    Il s’agit en réalité d’une même crise : celle de notre modèle de développement.
    Tant en matière d’économie, que d’écologie ou de justice sociale, il faudra faire preuve de volonté et de courage politique. Il faudra remettre des règles qui empêchent que, pour le profit de quelques grandes multinationales, on oblitère l’avenir commun de l’humanité. Pour cela, l’Europe sera le premier échelon pertinent.
    C’est ce que démontrent les écologistes Denis Baupin et Pascal Canfin.
    Le premier est maire-adjoint de Paris depuis 2001, chargé des Transports et du Plan climat, fondateur de l’association Agir Pour l’Environnement, président entre 2004 et 2008 du Club des Villes Cyclables, vice-président du réseau Énergie-Cités depuis 2009, président de l’Agence Parisienne du Climat depuis 2010. Le second est député européen, membre des commissions « Affaires économiques et monétaires » et « Marché intérieur et protection des consommateurs » ; co-fondateur de l’ONG « Finance Watch » contre les lobbys bancaires ; conseiller économique d’Eva Joly.
    Tous deux portent un discours basé sur l’expérience et l’action, et prouvent que l’écologie apporte une réponse globale aux crises qui ruinent notre système.
    Venez les entendre le jeudi 12 avril 2012 à Vernon, à 20h à l’Espace Philippe Auguste, 12 avenue Victor Hugo.

     

  25. Soutenez Eva JOLY et agissez pour la campagne

    Vous souhaitez soutenir Eva JOLY

    et agir en région pour la campagne présidentielle

    Retrouvez nous pour les prochaines actions du mois d’avril :

    Mardi 3 avril

    RV dans les gares de la région entre 7 h et 9 h pour la distribution du numéro spécial « ECOLOGIE HEBDO »

    Jeudi 12 avril à 20 h

    à l’espace Philippe Auguste de Vernon

    Soirée consacrée à  « Crise climatique, crise économique, les réponses de l’écologie »

    avec Pascal CANFIN, Denis BAUPIN et Jérôme BOURLET DE LA VALLEE

    Samedi 14 avril

    Opération « Lavage des banques« . Plus d’infos très bientôt …

    Mercredi 18 avril

    Meeting de clôture de la campagne d‘Eva JOLY

    Paris – Cirque d’hiver

    Un car partira de la région (Le Havre , agglo. rouennaise et Vernon).

    Pour en savoir plus : 02 35 70 12 10 ou hautenormandie@europeecologie.fr

    Tract sur l’ensemble de ces actions à téléchargerLa campagne en région

     

  26. L’atelier de campagne de Véronique MOINET

    Véronique MOINET

    Candidate aux élections législatives 2012 sur la 2ème circonscription de la Seine-Maritime

    a ouvert son « Atelier de campagne » au 3144 Route de Neufchâtel à Bois-Guillaume.
    Des permanences journalières sont assurées et vous pouvez joindre l’équipe de campagne au 02-35-60-20-86

    ou bien à cette adresse : contact@moinet2012.fr

    et vous rendre sur le site de campagne : www.moinet2012.fr

  27. Les carrières de Bardouville

    Carrières de Bardouville : le peuple à parlé !

    Ce dimanche 18 mars, était organisé un référendum local sur la commune de Bardouville pour permettre à ses habitants de se prononcer sur leur volonté de voir ou non s’implanter de nouvelles carrières sur leurs communes.

    Rappelons en quelques mots que le projet prévoit d’installer cinq sites d’exploitations sur une centaine d’hectares, entraînant la destruction d’espaces agricoles et faisant peser une menace sur le point de captage d’eau alimentant l’ensemble de la Boucle de Seine en plein cœur du Parc naturel régional (cf. notre communiqué de presse du 9 mars).

    La décision est sans appel, puisque les Bardouvillais-es se sont exprimé-es à 86,7% contre le projet avec une participation de 56,6%, remarquable pour ce type de consultation.

    Il revient maintenant aux pouvoirs publics de traduire dans les actes cette volonté populaire.

    Dans le cas présent il s’agit d’en tenir compte dans l’élaboration du futur Schéma départemental des carrières, qui doit définir l’équilibre entre ambitions économiques et contraintes environnementales (cf. notre communiqué de presse du 16 mars).

    Notre territoire a largement contribué au développement économique. Cela doit rester une préoccupation importante mais il ne peut se poursuivre en l’état au risque de porter atteinte de façon irréversible à la biodiversité et la qualité paysagère des Boucles de la Seine.

    L’alternative consiste à développer massivement le recyclage des matériaux pour répondre aux besoins de la filière construction. La conversion écologique de l’activité des carriers permettra alors de valoriser l’exceptionnel potentiel touristique des Boucles de la Seine en cours de classement au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Les élu-es écologistes sont persuadé-es qu’il est possible de concilier économie, environnement et qualité de vie et tiennent à saluer la mobilisation des habitant-es de Bardouville dimanche dernier autour pour la préservation de notre patrimoine commun.

    Pour le groupe des élu-es EELV de la CREA,

    Cyrille MOREAU, Président

    Vous trouverez ici les communiqués de presse réalisés par le groupe des élu-e-s

    EELV-CREA_SDC

    [Elu-es EELV CREA] CPresse_Carrieres_mars2012

    EELV-CREA_CPresse-Carrieres_19mars2012

    Vous pouvez également vous rendre sur le site : http://vertagglo.wordpress.com

     

  28. Qualité de l’eau : quels impacts sur la santé ?

    Dans le cadre des jeudis de l’écologie, nous vous invitons à un café-débat sur le thème

    « Qualité de l’eau : quels impacts sur la santé ? »

    Pesticides, nitrates, conséquences et seuils, liens environnement et santé, politiques préventives et curatives, PAC,
    solutions… Venez débattre et comprendre les enjeux de l’eau sur notre territoire avec :

    Joël SPIROUX, Médecin en santé environnementale, Pôle Risques MRSH/CNRS Université de Caen, Président du CRIIGEN,
    Jérôme BOURLETde la VALLEE, Président de la Commission territoriale Seine-Aval, Conseiller Régional, chargé des trames vertes-trames bleues,
    François MERLE, Adjoint Développement durable à Val-de-Reuil, Rapporteur de la commission « environnement et milieux naturels » à la CASE

    le jeudi 22 mars 2012 de 18 h à 20h

    au Café «Le Trois pièces» à Rouen (place du Général de Gaulle)

    Flyer à télécharger : Jeudi de l’écologie – Qualité de l’eau

  29. Jérôme Bourlet de la Vallée, candidat dans la 27-5

    Jérôme BOURLET DE LA VALLEE

    Candidat aux élections législatives 2012 sur la 5ème circonscription de l’Eure
    « L’atelier de campagne » est ouvert au 16 rue saint sauveur à Vernon où chaque vendredi de 17 à 20h vous êtes bienvenus pour rencontres et débats avec Jérôme Bourlet de la Vallée, candidat EELV-PS aux élections législatives.
    Des permanences journalières sont assurées par les militants, adhérents, coopérateurs ou sympathisants. Une bibliothèque, une salle projection video sont à disposition de tout public.

    Vous trouverez ci-dessous le programme complet des soirées thématiques qui commence le lundi 26 mars aux Andelys à 20h et se poursuit entre mars et juin dans toute la circonscription (Les Andelys, Ecos, Etrepagny, Fleury sur Andelle, Gisors, Lyons la Forêt, Vernon)
    Sept rencontres animées par des spécialistes autour de sujets sensibles (alimentation, eau, emploi et finance, énergie, environnement, logement, santé) sont en accès libre et gratuit.

    Et pour en savoir plus : Tract Jérôme Bourlet de la Vallée

    et http://jeromebourletdelavallee.eelv-legislatives.fr/

  30. « L’Atelier de campagne » de Jérôme Bourlet de la Vallée

    Jérôme BOURLET DE LA VALLEE

    Candidat d’Europe Ecologie – Les Verts et du Parti Socialiste aux législatives de la 5ème circonscription de l’Eure
    a le plaisir de vous inviter à l’inauguration de « L’atelier de campagne »

    le jeudi 15 mars 2012 à 18 heures
    16 rue Saint Sauveur à Vernon (à côté de la Collégiale)

    Petites dégustations conviviales

    r.s.v.p. avant le 10 mars à jebourlet@gmail.com ou 06.99.50.07.20

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