La réalisation de cette infrastructure est éminémment contestable et sera contestée par les écologistes avec le soutien de nombreux élus locaux et d’associations représentatives des citoyens concernés pour des raisons de fond qui concernent la protection de l’air et de la ressource en eau, la nécessité de réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre, et la mobilisation des rares et précieux crédits d’Etat en faveur des transports durables, dont ne fait pas partie cette autoroute à péage.

Il fut l’un des seuls à ne pas faire l’unanimité au sein de la commission Duron.

Un autre argument devrait à lui seul logiquement conduire à organiser un nouveau débat public : des modifications majeures de tracé sont intervenues entre le projet de 2005 et celui qui est aujourd’hui retenu par l’Etat. Ces modifications ont d’ailleurs entraîné le changement d’avis de nombreux élus, favorables au projet en 2005, alors qu’ils y sont aujourd’hui opposés.

Nous saisissons la Commission nationale du Débat Public.

Nous demandons à Monsieur le Préfet, à Monsieur le Président de Région et à Messieurs les Présidents des Agglomérations concernées de prendre clairement position en ce sens.