La Réserve Naturelle de l’Estuaire : une zone de non-droit ?
Agression des associations de protection de l’environnement par des représentants de l’extrême chasse
La Réserve Naturelle de l’Estuaire : une zone de non-droit ?
Samedi 2 février, de graves incidents ont éclaté dans la réserve naturelle de l’Estuaire provoqués par des représentants de l’extrême chasse.
Les associations de protection de l’environnement y étaient réunies pour célébrer les journées internationales de protection des zones humides, dites RAMSAR. Mais, dès le matin, les participants ont du se réfugier dans la Maison de l’Estuaire sous les insultes et intimidations d’une trentaine de représentants de l’extrême chasse, obligeant la gendarmerie à intervenir pour y mettre fin.
L’après-midi un second groupe d’une quinzaine de représentants de l’extrême chasse, cette fois-ci cagoulés, a perturbé la tenue d’une conférence publique en lançant des œufs avant de s’enfuir. Par chance, il n’y a eu aucun blessé au cours de cette journée.
Cependant, ces agressions ne constituent pas un acte isolé, mais s’inscrivent dans une longue liste d’incidents survenus ces dernières années : insultes, intimidation, menaces de mort, dégradation de bien public, agressions.
A chaque fois les associations environnementales ont porté plainte et saisi les autorités publiques.
A ce jour aucune plainte ni saisine n’a abouti.
Nous demandons donc au Préfet de faire le nécessaire pour que soit mis un terme à ces dérapages qui transforment progressivement la réserve naturelle en zone de non-droit.
Nous tenons également à témoigner toute notre sympathie envers les militants associatifs, victimes de ces agressions répétées.
Alors que l’on assiste aujourd’hui à une perte rapide et irréversible de biodiversité qui inquiète les scientifiques comme les citoyens, il parait urgent de trouver des manières efficaces de préserver la faune et la flore dont nous sommes tous si dépendants. Cela implique des intensités plus ou moins grandes de protection des espaces naturels mais aussi des articulations fécondes entre les différents usagers des lieux.
Le dialogue, parfois fructueux, pour concilier des pratiques diversifiées et inter-dépendantes est mis en péril par de tels actes qui instaurent un climat violent et non-propice à la discussion.
Myriam TOULOUSE, Porte Parole EELV Haute-Normandie
Effectivement,on peut se poser la question ,du ou des « pourquoi » les plaintes n’aboutissent jamais,il y a eu des précédents au Havre ,il y a 2 ans ,lors du dîner annuel des adhérents de la L.P.O,dans un restaurant,où dinaient d’autres personnes ,des gens sont entrés ,ont frappé le responsable ,à coups de poings,puis ont cassé la vaisselle,des personnes ont réussi à noter des immatriculations des voitures du « commando »,il leur a été répondu(la police) =non exploitable…….
Alors ,effectivement,on se pose des questions,on donne des « coups de balai » dans les cités,appelées également zones de non-droit,mais là,personne bouge,c’est vrai que dans les cités ,la plupart des gens représentent qu’un tout petit électorat,puisque ils ne votent pas =pas intéressant ,tandis que les chasseurs,c’est différent……n’est-ce pas?