2013

2012 s’est achevée. Ce fut une année dense, une année riche en actions sur le terrain, avec des débats, des interrogations, des déceptions aussi, du courage toujours.

Le courage de porter partout la voix de l’écologie. Le courage de battre le pavé et le bocage, le courage de faire entendre notre voix dans des lieux où nous sommes minoritaires. C’est  souvent rude.

Nous avons battu le terrain pendant les campagnes présidentielle et législatives. Nous nous sommes levés lorsqu’il a fallu s’opposer à des projets inutiles, qui datent du siècle dernier, et menacent l’équilibre vital de nos écosystèmes, des terres qui ont vocation à nous nourrir, pas à être bétonnées.

Les écologistes sont présents ici, pour proposer des solutions alternatives aux projets de bétonnage comme la liaison A28-A13 ; la LNPN dans sa version à 12 milliards ; la plateforme logistique « de camion à camion » de Pitres-Le Manoir ; l’extension du port du Havre à la zone humide de l’estuaire de la Seine ; la vente d’une ferme péri urbaine au groupe Immochan à Mont Saint-Aignan.

Les écologistes sont toujours présents aussi sur les questions de santé et de sécurité publiques : le nucléaire dont on sait maintenant, avec l’explosion du coût de l’EPR, que c’est l’énergie la plus chère du monde, et surtout la plus dangereuse. Sur la qualité de l’eau et de l’air : à Bolbec, à Rouen, au Havre, nous sommes vigilants et actifs sur ces questions, que nous contribuons à mettre dans le débat public.

Sur la question du logement, comme sur les transports, nous prônons des solutions qui préservent et les territoires, et le pouvoir d’achat des particuliers, tout en engageant la nécessaire transition énergétique. En prenant des mesures contre le gaspillage et la précarité énergétiques, en réclamant l’encadrement des loyers et la réquisition des logements vacants, nous croyons que Cécile Duflot agit dans l’intérêt collectif, et pour l’écologie.

Et puis il y a Notre-Dame des Landes. Tous les combats locaux des écologistes, que nous avons cités précédemment, y trouvent une illustration emblématique. Aux côtés des camarades qui défendent la ZAD, des agriculteurs, des habitants, nous sommes déterminés, nous ne lâchons rien. Nous le répétons : ce projet d’aéroport vieux de 50 ans n’est en rien une réponse adaptée aux besoins d’aujourd’hui. Il ne répond ni à la nécessité de préserver la qualité de l’eau, des zones humides, des terres agricoles, ni aux enjeux de la transition énergétique.

Les collectivités doivent aujourd’hui adapter leur politique de déplacements, dans l’intérêt du plus grand nombre, et en tenant comte de la raréfaction des énergies fossiles. C’est ce qu’a fait par exemple dès 2004, une région comme Rhône Alpes, forte de ses 37 élus écologistes, en actant collectivement de ne plus soutenir les infrastructures routières et les installations aéroportuaires. Cette décision a permis de dégager des crédits importants pour promouvoir les transports en commun et les modes doux de déplacement.

Sur tous ces dossiers, notre force tient dans l’action, conjointe et complémentaire, des militants et des élus. Nous devons nous appuyer les uns sur les autres, nous épauler : c’est cette énergie conjointe qui donne de la portée à nos paroles et à nos actes, dans les institutions et au dehors. Ne perdons pas cette force unique. Cultivons-la. Repoussons les murs, ouvrons les portes, écoutons-nous, entendons-nous : nous parlerons plus fort, ensemble.

Continuons, en 2013 comme en 2012, à agir sur tous les fronts de l’action écologiste. Sur le terrain et dans les instances, dans les débats publics, dans tous les réseaux, répondons : « Présents ! »

Je remercie chacune, chacun, de la pierre qu’elle ou il apporte à cette action collective : localement, sur le terrain, dans les associations, dans tous les réseaux, dans les collectivités, ou encore dans les commissions régionales où s’élaborent nos prises de position.

Le mouvement est fort de l’engagement de chacune et chacun d’entre vous. Le mouvement, c’est vous !

Avec le bureau régional, nous sommes là pour soutenir vos initiatives, et mettre à votre disposition la logistique dont vous avez besoin. Soyez visibles, agissez localement, c’est la base de l’action politique. C’est le moyen aussi de vous faire connaître dans la perspective des municipales de 2014 : de constituer un projet, une liste, qui permettent de mettre en application les idées écologistes.

Pensons global, agissons local : c’est le moment de mettre cette devise en actes !

Nous comptons sur vous.

Comptez sur nous.

Je vous souhaite une année 2013 riche en projets et en accomplissements.

Mes amitiés,

Laetitia Sanchez

secrétaire régionale EELV de Haute-Normandie

Remonter